Children of Sicarus
Par Gilian
L’histoire du livre
Après avoir abandonné l’Infidus Imperator et son capitaine en plein combat contre les ultramarines (voir Macragge’s Honour), Kor Phaeron et sa suite trouvent refuge sur Sicarius.
L’histoire avec un grand H
Trouver refuge à la surface de Sicarius avait semblé une bonne idée, ça leur avait sauvé la vie dans un premier temps. Mais une fois à la surface, les Word Bearers avaient dû se battre contre des créatures vouées aux puissances de la ruine.
Kor Phaeron aidé de ce qu’il reste de sa suite : cinq space marine (Nemkhar, Marduk, Burias, Koshar et Dol Ashem et une poigné d’humain (12) parviennent tant bien que mal à repousser les créatures du chaos.
Après plusieurs autres combats, ils finissent par apprendre que Sicarius est sous la coupe du démon Larazzar et qu’ils affrontent les neufs clans qui lui sont dévoués. Ils ont déjà tué cinq chefs de clan mais les derniers ne seront pas aussi faciles à tuer.
Dans leur fuite ils finissent par tomber sur un prophète nommé Jepeth qui leur annonce que leur venue était attendue depuis longtemps.
Une ancienne prophétie parle de la venue de Kor Phaeron et de ses hommes, ils vont sauver la population et les clans de la domination de Larazzar et créer un refuge pour leur légion et leur primarque.
Mais pour cela Kor Phaeron doit se suicider pour la vérité primordiale, Il refuse et tue le prophète. Après cela, les space marine se retrouvent seuls pour affronter les monstres de Larazzar, mais Kor Phaeron parvient par la ruse à tuer son enneme et a prendre le contrôle de la planète.
La prophétie
Tout laisse à penser que c’est Lorgar en personne qui est venu implanter les graines de la prophétie sur le monde de Sicarius. La description des héros devant sauver le monde, le fait que l’Athame laissé sur place pour le suicide de Kor Phaeron soit l’Athame personnel de Lorgar.
On peut donc imaginer qu’il sait depuis le début qu’Erebus et Kor Phaeron essaient de le manipuler et qu’il a décidé de s’en débarrasser (le sujet de la manipulation est abordé dans « Felon » au cours d’une discussion avec Argel Tal)
Conclusion
C’est une bonne conclusion à l’histoire de Kor Phaeron pendant l’Hérésie d’Horus. Il prépare la suite en sachant que l’Hérésie est vouée à l’échec et que la guerre est éternelle. Elle montre aussi que Kor Phaeron n’est pas un vrai croyant, il pense pouvoir se servir des puissances de la ruine à son propre compte sans en payer le prix. On verra ce que l’avenir lui réserve.
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Après sa quasi-victoire à Calth et sa fuite honteuse pour échapper à la juste colère des Ultramarines, cette vieille baderne de Kor Phaeron se retrouve isolé sur la planète démon Sicarus, en compagnie d’une poignée de Légionnaires (dont un tout jeune Marduk) et une douzaine de Serfs. Comme on ne change pas une formule qui gagne, le Premier Capitaine n’a rien trouvé de plus urgent à son arrivée que de s’enjailler avec ses nouveaux voisins, en l’occurrence les tribus humaines contrôlées par la redoutable Larazzar, Elue de Tzeentch frôlant l’élévation démoniaque et défenderesse acharnée de son pré carré. Bien que la puissance de ses Space Marines, et en particulier celle de son Gal Vorbak de compagnie, Nemkhar, soit suffisante pour repousser les attaques adverses, ce n’est qu’une affaire de temps avant que les Astartes ne tombent sous les coups de leurs innombrables ennemis. Il faut donc un plan aux Word Bearers pour se sortir de ce pétrin, et heureusement pour eux, quelqu’un en a un à leur soumettre. Pas Kor Phareon, bien sûr, mais ça vous l’aviez deviné.
L’homme providentiel se nomme Jepeth 87 (comme le nombre de ses réincarnations successives), prophète de sa profession. Il se présente à la petite bande alors que cette dernière est sur le point de se faire rattraper par l’armée de Larazzar, qui a très mal pris la mort au combat de son fils préféré, le doux et tendre Orox’i’nor. Cet affrontement scellera sans nul doute le sort des naufragés, aussi, après avoir seulement tenté de le tuer une fois, ces derniers acceptent l’offre qui leur est faite d’accompagner Jep’ jusqu’à son village, camouflé des yeux indiscrets grâce à une puissante magie et quelques hologrammes convaincants. Il paraîtrait même que les Word Bearers sont les héros d’une prophétie top moumoute, ce qui redonne le moral à tout le monde (excepté à ce pisse-vinaigre de Kor Phaeron bien sûr, mais ça…).
Arrivé sur place, KP laisse ses hommes souffler un coup et part avec son cher Nemkhar visiter la caverne de Jepeth, où l’intégralité de la prophétie lui sera révélée. Cette dernière présente deux grands avantages : le premier étant d’annoncer une réunification avec Lorgar, et le second de nécessiter la mort de Kor Phaeron pour ouvrir le portail qui permettra à Marduk de mener ses frères d’armes et les tribus rebelles de Sicarus jusqu’au QG du Primarque. Bien que tout soit dépeint de manière irréfutable, dessins rupestres à l’appui, sur les murs de la grotte de Jepeth, et que ce dernier ait même réussi à mettre la main sur l’athame que Kor Phaeron avait offert à Lorgar lorsqu’ils étaient encore sur Colchis (un tour de magie des plus bluffants), le Maître de la Mauvaise Foi refuse ca-té-go-ri-que-ment d’embrasser la grandiose et altruiste destinée de martyr, et ordonne à Nemkhar de réduire au silence le pauvre Jepeth, qui ne l’avait absolument pas vu venir. La mort du prophète dissipe cependant les illusions qui protégeaient le village caché, et Larazzar ne tarde pas à débarquer avec son armée sur les talons.
Cependant, au lieu de massacrer les quelques Space Marines éprouvés qui lui font face, la Sorcière propose un marché à Kor Phaeron : s’il consent à l’aider à conquérir Sicarus (ce qui ne devrait pas être très compliqué, puisqu’apparemment, il n’y avait que Jepeth et ses hippies qui s’opposaient à son hégémonie) et à ainsi atteindre l’immortalité, elle lui laissera l’usufruit de la planète, qui pourra servir de camp de base aux Word Bearers. Ce qui leur serait utile puisque Colchis a été ravagée en punition de leur traîtrise. Kor Phareon a-t-il vraiment les moyens de refuser un pacte aussi avantageux ?
…La réponse est non, mais cela ne veut pas dire qu’il tient sa parole. Ce serait faire injure à sa réputation, après tout. Ainsi, dès que Larazzar déchaîne ses pouvoirs mutagènes pour transformer les suivants de Jepeth en Enfants du Chaos, le perfide Word Bearers lui tranche la gorge avec l’athame qu’il a récupéré dans la caverne du feu prophète (et qui, quelque part, lui appartenait de plein droit), récupérant au passage toute la… heu… faveur chaotique ? emmagasinée par la trop confiante Sorcière. La mort de leur maîtresse jetant ses serviteurs dans la confusion la plus totale, il ne faut pas longtemps avant que l’ambitieux et impitoyable Kor Phaeron s’affirme comme le suzerain incontesté de Sicarus, et commence à construire sa première cathédrale noire, peu soucieux de rejoindre sa Légion pour le grand final de l’Hérésie. Avait-il déjà compris que le projet d’Horus était voué à l’échec ? Ce n’est pas improbable, car s’il y a une règle immuable dans cette galaxie sans foi ni loi, c’est bien que le camp de Kor Phaeron ne peut pas l’emporter. Jamais.
Avis
Pour sa dernière entrée dans l’Hérésie d’Horus, Anthony Reynolds nous donne des nouvelles du personnage que tout le monde avait oublié après ‘Know No Fear’, et qui n’avait sans doute manqué à personne : Kor Phaeron. Rien de particulièrement mémorable dans ce ‘Children of Sicarus’, mais on a au moins un arc narratif fermé assez proprement, ce qui est loin d’être négligeable eut égard à la sale manie des auteurs de cette franchise à laisser leurs intrigues en plan, soit que leur collaboration avec la BL ait cessé avant qu’ils n’aient pu aller plus loin, soit que cette dernière ne leur ait pas donné la possibilité de terminer le boulot. Reynolds en profite pour mettre en avant sa propre création (Marduk), comme il l’avait fait dans ‘Dark Heart’, mais c’est de bonne guerre.