Duty and Honour

De Les Archives Infinies
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Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Résumé

Helborg, accompagné d'un régiment de la Reiksguard mené par Skarr, observe une bataille comptant des milliers d'hommes de l'Empire et des Bretonniens s'affrontant dans une plaine. Cette petit guerre est idiote selon lui, tout ça à cause de quelques pillards d'un Vicomte Bretonnien traversant la frontière pour entrer sur les terres de l'Empire. Il observe le combat, puis les chevaliers de l'autre côté du champ de bataille: de magnifiques Bretonniens, Helborg est fasciné par la qualité de leurs amures et montures.

Le Capitaine Axel von Bachmeier, un homme d'Helborg, observe également le combat Il se rend compte que les soldats de l'empire sont moins nombreux, mais les Bretonniens ne sont que des paysans mal armés affrontant des hommes de l'Empire bien équipés et entraînés. Il sait que seule la cavalerie lourde ennemie peut changer le cours du conflit. Sauf qu'elle n'ose pas charger tant que l'artillerie ennemie d'Helborg n'est pas en position, elle n'est pas déployée par peur que les chevaliers ne la charge et ne la détruise. La journée arrivant bientôt à son terme, la Reiksguard décide alors de mener une charge. Très vite les chevaliers adverses répondent, ils foncent sur les rangs impériaux, écrasant au passage quelques uns de leurs propres paysans n'ayant pas le temps de s'écarter, et enfoncent leurs lignes. Bachmeier est très impressionné par leur talent, il sait qu'il ne devrait pas étant donné que ce sont des ennemis, mais il estime que même la Reiksguard perdrait face à eux. Très vite les trompettes des deux camps sonnent la fin du combat, la nuit arrive et il serait fou pour un commandant de s'y risquer.

Helborg prend conseil auprès de ses capitaines, ils en arrivent à la conclusion que ce combat est stérile: les deux forces en présence sont de même puissance, et il ne trouvent pas de moyen de détruire la cavalerie adverse assez rapidement pour prendre l'avantage.

Arrive alors un homme entouré de gardes, il s'agit du seigneur Gascard d'Alembençon, frère du Vicomte. Helborg l'interpelle alors en lui disant que ce dernier est un pillard, Gascard estime lui que le Vicomte est dans son bon droit et que ces terres appartiennent en fait à la Bretonnie. Il stipule également que ce combat est en effet inutile, qu'il ne souhaite pas voir mourir de vaillants soldats de l'Empire alors qu'ils sont souvent alliés. Il explique alors la raison de sa venue, il propose à Helborg de défier dans un combat à mort le Vicomte. Il jure sur son honneur que si le Bretonnien perd, les terres reviendront à l'Empire. Helborg réfléchit avec ses conseillers, Skarr sait que l'honneur est très important pour ses ennemis et qu'ils respecteront alors leur parole, et puis il n'a pas affronté un adversaire de valeur depuis longtemps...

Le lendemain les deux armées se font face dans la plaine, Helborg avance seul pour rencontrer son adversaire. Le Vicomte arrive également, dans une superbe armure ouvragée portant le signe du Graal. Le maréchal se souvient alors d'histoires à propos d'une quête, de preux chevaliers et d'un Dame, puis se dit que ce ne sont que des légendes idiotes. Le combat commence, les deux guerriers sont extrêmement doués. Les passes d'armes s'enchaînent, le Vicomte verse le premier sang. Helborg n'avait pas vu venir se coup, il s'énerve et enchaîne de nombreuses attaques, son adversaire semble plier sous les coups, Helborg persiste puis se refait toucher. Ce n'était en faite qu'une feinte, jamais le Vicomte n'avait été en difficulté. Le Maréchal est très impressionné par ses qualités d'épéiste. Le duel continu, mais Helborg se retrouve à terre à la merci de son ennemi. Le Vicomte d'Alembençon enlève son casque et regarde le vaincu. Ce dernier demande au Bretonnien comment il a acquis une telle dextérité à l'épée. Celui ci explique alors qu'il est un élu de la Dame, qu'il a accomplit sa quête et bu au Saint Graal comme l'atteste son écusson en portant le symbole. Il commence alors à dire à Helborg qu'il était un adversaire valeureux... puis un bruit d'artillerie le coupe.

Les rangs bretonniens se font réduire en pièce par des explosions, les chevaliers tombent de leurs montures. D'Alembençon est surpris, Helborg sait qu'il n'a que quelques secondes pour réagir et pousse son adversaire à terre, se relève et le menace de son épée. Il lui dit qu'il n'a plus qu'à se rendre et ainsi son armée sera épargnée. Le Vicomte est terriblement troublé, Helborg voit dans ses yeux que Skarr avait raison: le bretonnien allait respecter sa parole, jamais il n'aurait pensé que le Reickmarshall profiterait de la diversion du duel pour enfin positionner son artillerie. Il refuse et se fait décapiter.

Helborg retourne auprès de son armée, le capitaine Bachmeier le fustige du regard, le maréchal dit alors que la victoire est enfin possible. Son capitaine lui répond que la victoire ne sera pas honorable. Son supérieur le regarde et annonce que l'honneur est pour les idiots, que seul le devoir compte. Bachmeier s'en va en réfléchissant, il comprend alors pourquoi lui n'est que capitaine et Helborg maréchal: quand on fait une longue carrière militaire se rend compte que l'honneur est une option mais que le devoir prévaut de tout. La préservation de l'Empire est la seule chose à avoir en tête.