Savage Weapons

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Les dark angel et les Night Lord sont embourber dans la croisade de Tharmas depuis plus de deux ans et Konrad Curze propose des pour parler a son frère.

L’histoire avec un grand H

Tsagualsa est un monde mort et a été choisit par Konrad pour y rencontrer son frère. Il n’y a sur la planète que deux primarques et 4 capitaines, alors que les deux frères s’éloigne pour parler entre eux tranquillement, les quartes capitaines se rappel du bon vieux temps. Avec des petites piques de Sevatar a l’encontre d’Alajos qu’il a proprement mutilé au court d’une précédente rencontre.

Konrad qui peut voir le futur essaie de faire comprendre au Lion que personne ne comprend vraiment pourquoi il n’a pas déjà trahis l’empereur alors que la moitier de ça légion a déjà franchit le pas… On en saura pas plus sur cette discussion privé entre frérot mais le Lion décide de mettre un terme a cette mascarade en plantant son épée directement a travers le torse de son frérot (il l’a pas vue venir celle la ^^).

Apres un combat de chiffonnier entre les deux primarque et l’intervention de leur légion respective pour les séparer, la vie reprend son court dans la croisade de Tharmas…

A la différence que le Lion reçois enfin des nouvelles des troupes loyaliste, enfin loyaliste pour le moment… Guilliman le convoque sur Ultramar pour parler de sécession…

Personnages

Capitaine Alajos : capitaine du 9eme ordre il sert souvent de garde d’honneur à son primarque, il était la pour le duel contre Russ. Il a été sévèrement blessé par Sevatar lors de leur premier duel parce qu’il ne portait pas de casque. Il porte bien un casque lors du second duel mais il est décapité.

Sevatar : premier capitaine des Night Lord, il est un des meilleurs escrimeurs toutes légion confondu, et tres influant au sein de ça légion. Il a malgré tout déçus sont primarque et porte la marque de cette honte sur son gantelet droit.

Corswain : au moment de cette histoire il n’est que paladin du 9eme ordre mais une grande destinée s’ouvre devant lui.

Lion El ’Jonson : Il est présenté comme profondément loyal a l’empereur. Il aimerait rejoindre Terra mais les courant Warp l’en empêche alors il continu ça mission qui est de préserver l’empire par tout les moyen.
Il est totalement fermer a tout se que lui raconte Konrad, il ne peut accepter que Luther l’ai trahi.
Il finira par rejoindre Guilliman mais se demande si lui aussi ne va pas trahir l’empereur.

Konrad Curze : il a mal vieillit depuis leur dernière rencontre. Il ressemble plus a un mort qu’a un vivant. Il essaie de convaincre Jonson d’abandonner l’empire mais n’y parvient pas.

Conclusion

Bonne petite nouvelle qui une nouvelle fois introduit de nouveaux personnages. Elle montre aussi la complexité de la position de Jonson et la versatilité de la légion de Konrad.
Par contre Konrad ayant été envoyé pour retenir les dark angel, il n’a aucune raison de vouloir des pour parler après deux ans de guerre^^.


Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Début de journée classique pour Corswain, Champion du 9ème Ordre (ce qui est mieux que champion de 9ème ordre, reconnaissons-le). Après avoir fait son rêve habituel, étrange et pénétrant, d’une bête bien connue qu’il n’arrive jamais à vaincre dans son état catatonique, bien qu’il porte la pelisse de ce prédateur de Caliban sur l’épaule, il est convoqué avec son supérieur, le balafré+++ Alajos, par le Primarque des Dark Angels, Lion El’Jonson en personne. Et comme d’habitude, le léonin surhomme se prend la tête pour essayer de déjouer les friponneries des Night Lords dans le sous-secteur de Thramas, sans succès concluant depuis deux ans1. Ce manque de progrès tape sur les nerfs de ce bon Lionel, qui se doute bien qu’il y a de plus gros poissons hérétiques à ferrer dans le reste de la galaxie. Malgré tout, le devoir chevillé au corps du Primarque le pousse à persévérer dans ce jeu du chat et de la chauve-souris, et même à accepter l’invitation, inattendue il faut le reconnaître, de Curze de se rencontrer sur une planète paumée pour taper la discute, comme au bon vieux temps. Le Lion, qui a juste entendu « taper », est d’accord, malgré les remarques sensées de ses petits frères, qui soupçonnent logiquement un piège. Confiant dans sa bogossitude naturelle et son statut de personnage nommé, le patron des anges sombres fait fi des conseils de prudence, et part avec le 9ème Ordre comme escorte au rencard fixé par son frérot.


Arrivée à proximité du monde de Tsagualsa, où doivent se tenir les pourparlers, la flotte loyaliste est accueillie par l’opérateur radio le plus irrespectueux de la galaxie, le Premier Capitaine Sevatar des Night Lords. Entre deux punchlines désinvoltes, le hallebardier le plus tristement célèbre des Legiones Astartes informe ses interlocuteurs que le point de rendez-vous a été fixé dans le chantier de forteresse que les Night Lords sont en train de construire sur la planète. Une petite téléportation plus tard (malgré le fait que Corswain n’aime pas vraiment ça, mais tout le monde s’en fout et le Lion en premier), voilà Lionel rendu sur place avec ses deux gardes du corps, comme convenu par le gentlepostmen’s agreement fixé par les parties en présence. Il ne faut pas longtemps pour que Konrad, bronzé comme jamais, n’arrive à son tour, avec son gang: l’impayable Sevatar bien sûr, mais également un dénommé Shang, choisi sans doute pour respecter les quota de représentation des minorités.


Les retrouvailles entre les deux frangins sont glaciales, malgré les efforts déployés par Konrad pour briser la glace et raviver l’esprit de franche camaraderie entre les deux enfants sauvages de la fratrie… qui n’a sans doute jamais existé. Il convainc toutefois Lionel d’aller faire un petit tour en tête à tête, laissant les quatre Capitaines échanger quelques boutades de bon aloi. Sevatar, qui est responsable de la défiguration d’Alajos, ne se gène pas pour mettre évoquer ce sujet encore douloureux (surtout pour le principal intéressé, que l’on sent tout prêt à lancer la belle), mais le tact et l’érudition de Corswain, qui parle Nostraman comme une vache espagnole, c’est à dire relativement bien, font légèrement retomber la pression entre cousins. On apprend également l’origine des magnifiques gantelets rouges arborés par le Premier Capitaine des Night Lords, une marque d’infamie pas si différente des casques écarlates des Ultramarines censurés. Comme quoi, tout est dans tout, et inversement.


Ce plaisant badinage est toutefois interrompu par le retour des Primarques, toujours aussi fâchés l’un contre l’autre. Enfin, surtout Lionel, outré que l’on soupçonne la fidélité de la moitié de Légion qu’il a laissé pourrir sur Caliban, et qui profite de l’inattention de Konrad pour l’empaler avec son espadon de maître de deux mètres, un peu en traître tout de même. Ce qui aurait été une blessure mortelle pour n’importe qui n’a que l’effet d’une simple gifle pour Curze, que ses capacités physiques de Primarque sauvent d’un trépas ignominieux. C’en est toutefois terminé des gentillesses, et le combat s’engage entre la team robe de bure et la team cheveux gras. Si le Lion a d’abord l’avantage grâce à ses talents d’escrimeur, la tentative de strangulation dont il est la victime de la part du Nighthaunter lui fait perdre un peu de sa superbe, et motive Corswain à voler au secours de son seigneur. Cela laisse le pauvre Alajos Alaramasse (son deuxième prénom) contre Shang et Sevatar, combat inéquitable dans lequel le Capitaine laisse bientôt sa tête, non sans avoir réussi à faire perdre la main au Night Lord pas important (je vous laisse deviner de qui il s’agit) auparavant.


L’intervention de Corswain, si elle permet au Lion d’éviter d’avaler sa neuroglotte, se passe assez mal pour le chevalier blanc et noir, dont la tentative de rodéo kurzien se termine assez rapidement, et dans la douleur. Malmené par son adversaire, et avec un taux d’invalidité en rapide progression, le Champion n’est sauvé que par le retour sur le ring de Lionel, qui a mis beaucoup de temps à se relever pour un Primarque2. Son paternel étant à nouveau occupé, notre héros est sur le point de finir en kebab sur la lame de Sevatar quand les renforts finissent enfin par arriver. Dark Lords et Night Angels déferlent par dizaines sur le champ de bataille, parviennent à séparer leurs patrons qui en étaient réduits au bras de fer chinois pour se départager, et repartent chacun de leur côté. Corswain regrette un peu d’avoir perdu son épée dans la mêlée, mais comme il l’a égarée dans le fessier d’un Primarque, il ne s’en formalise pas trop…


Notre nouvelle se conclut presque comme elle a commencé, Corswain arrivant enfin à (r)avoir la peau de la marmotte de Caliban qui lui faisait tant de misère dans ses rêves, avant d’être convoqué par son boss. Il est depuis devenu Capitaine du 9ème Ordre, en remplacement du pauvre Alajos, qui s’est bien frotté à plus fort que lui en la personne de Sevatar. Les nouvelles qui tombent sont toutefois un peu particulières, car Roboute Guilliman a envoyé un smiley à Lionel, qui ne pige rien aux émojis. Le message qui a suivi a cependant fait comprendre au Lion que son frère nourrissait lui aussi quelques pensées plus ou moins hérétiques, ou, tout du moins, sécessionnistes…


1: Plus j’avance et plus tu recules, comment veux-tu que je t’accule?


2: Peut-être essayait-il de solliciter l’arbitre de la rencontre pour demander la VAR sur l’étranglement des yeux bassement exécuté par Curze.

Avis

Aaron Dembski-Bowden débute dans l’hérétique carrière en terrain à moitié connu avec ce Savage Weapons, puisque celui qui était jusqu’ici principalement connu pour ses travaux Night Lords ne se gène pas pour mettre les fils de Nostramo au casting de son histoire. En plus de mettre en scène le Joker des Primarques (qui avait commencé par être Batman, c’est dire si les années ne lui ont pas été clémentes), ADB introduit également l’un de mes personnages préférés de la série, le caustique, cruel mais surtout charismatique Premier Capitaine Sevatar, qui parvient sans mal à voler la vedette au pauvre Corswain, sensé être le héros de l’histoire. En plus de balancer des répliques d’anthologie (et ça tombe bien pour un recueil de nouvelles) et de se foutre ouvertement de la gueule de Lionel par moment, Sev’ se révèle avoir une personnalité complexe et profonde, et absolument pas aussi dénuée d’honneur qu’il essaie de le faire croire. S’ajoute à cela son passif mystérieux de condamné à mort en sursis, qui en fait un paria en même temps que l’individu le plus influent de la Légion après son Primarque. Et pour ne rien gâcher, notre surhomme est un bretteur de talent, maniant une arme certes improbable, mais absolument classe, avec des effets dévastateurs. Bref, voilà une entrée réussie dans le grand bazar qu’est cette Hérésie!


Savage Weapons mérite également la lecture en raison des portraits intéressants qu’ADB fait des Primarques convoqués, à la fois radicalement opposés et étrangement similaires sur certains points. Usant des talents de divination de Kurze, l’auteur peut également balancer quelques clins d’œil sur le lointain futur, et commencer à détruire la réputation de loyaliste de Lion El’Jonson. De son côté, le chevaleresque Maître de la Première Légion exsude une aura paladine presque palpable… mais est tout de même celui qui frappe son frérot en traître au début de leur bataille de polochons1 . Le natif de Caliban apparaît comme un être parfait et froid, jusqu’à la limite de la sociopathie, et c’est très bien comme ça. Après tout, on est pas dans le monde des Bisounours2 . De bonnes bases donc pour ces personnages importants, mais pas centraux, de l’Hérésie, sur lesquelles les auteurs prenant la suite de la couverture médiatique de la Croisade de Thramas, et de l’arc de l’Imperium Secondus, purent capitaliser (ou pas)3 .


Enfin, notons les effets de style assez intéressants intégrés par ADB à son histoire, avec une introduction et une conclusion construite en quasi-miroir, ce qui est une manière de souligner que les Dark Angels n’ont pas fini de courir le sous-secteur à la poursuite de leurs insaisissables Némésis. Un jour de la marmotte un peu spécial (et spatial) pour Corswain, en quelque sorte, qui a tout de même gagné au change à la fin de la nouvelle, en ayant reçu une belle promotion et avoir enfin remporté son match de catch onirique. Il faut savoir profiter des petits bonheurs de la vie…


1 : Je remarque que ce pauvre Lionel n’a pas de chance dans ses duels avec ses frangins. Qu’il s’agisse de Leman Russ ou de Konrad Curze, à chaque fois ça se finit en grosse empoignade de pochtrons se balançant des patates de forains. C’était bien la peine de passer autant de temps à pratiquer l’escrime médiévale sur l’Invicible Reason, tiens.


2 : Et pour cause, les Dark Angels les ont exterminés au cours de l’invasion de Caring, leur planète natale, au début de la Grande Croisade.


3 : On appréciera la référence faite à ‘The Lightning Tower’ dans le dialogue entre Konnie et Lionel, le premier ayant bien compris qu’il foutait les chocottes à ce planqué de Rogal Dorn, dont la peur du noir est la plus grande faiblesse.

Fluff

Lion El’Jonson : Son visage est d’une perfection et d’une froideur angélique (il est dit que sa bouche peine à exprimer des émotions), et aurait pu être sculpté dans du marbre brun. Il porte une armure d’un noir profond, à la cuirasse et aux grèves décorées de lions rampants en or rouge, le metal le plus rare de Mars. Sur Tsagualsa, il maniait une épée aussi grande qu’un Space Marine.

Konrad Kurze : Un dieu cadavérique, l’ombre d’un prince, émanant un reste de noblesse. Il est livide, et ses dents sont taillées en pointes. Il va au combat dans une armure d’un noir de nuit, arborant des cranes et de runes célébrant des massacres et atrocités commis contre l’humanité. Chacun de ses doigts se termine par une lame énergétique de la longueur d’une faux.

Night Lords (Culture) : Les guerriers ayant gravement failli à leur devoir et leur Primarque et condamnés à mort par ce dernier ont leurs gantelets repeints en rouge. Cette marque d’infamie rappelle à tous que son porteur est un paria et un mort en puissance, dont la sentence sera exécutée à l’heure décidée par le Nighthaunter. Cette tradition est un héritage de la culture des gangs de Nostramo, qui tatouaient les mains des traîtres et des idiots de cette manière pour signifier qu’ils vivaient sur du temps emprunté.

Dark Angels (Vaisseaux nommés) : Le croiseur d’attaque Vehemence, le destroyer Seventh Son.

Sous-secteur d’Aegis : Comporte les mondes d’Heroldar, Thramas, Parthac et Yaelis.