Ciel Mort, Soleil Noir

De Les Archives Infinies
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Par Malus Darkblade

Avant-Propos

Et voila la Malus Darkblade touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Résumé

Uriel Ventris est entré dans l’OEil de la Terreur. Le maître de chapitre de la vénérable légion des Ultramarines a placé sur lui un Voeu de Mort après qu’Uriel ait perdu la foi dans les enseignements du Codex Astartes. Parviendra-t-il à regagner sa confiance et survivra-t-il aux dangers qui s’élèvent devant lui ?

Avis

Globalement il est bien, le meilleur des trois premiers tomes de Ventris malgré quelques défauts.

Déjà j'ai été déçu de ne pas voir le procès de Ventris en début de livre. Ce qui était intéressant c'était son opposition avec Learchus sur les écritures du codex. Certes, Ventris refuse de se défendre mais j'aurais aimé entendre les arguments de Learchus.

Ensuite, quelques facilités scénaristiques, à chaque fois Ventris se sort de situation dangereuse grâce à une intervention miraculeuse...Une fois ça va, mais deux trois fois... De même pour les deux gardes impériaux qui, certes meurent tous les deux, mais ils auraient du mourir bien avant. Déjà quand Pasanius utilise son lance-flamme etque la température grimpe en flèche, ils sont certes protégés par les autres marines mais quand même, je doute qu'un humain ordinaire (qui plus est déjà bien malade et affaiblit) puisse y survivre. Idem dans le tunnel de la confusion, alors que deux trois space marines se font sauter la cervelle (alors qu'ils sont censé ne pas connaître la peur et donc avoir un morale, une résistance bien supérieure aux humains lambda), les deux impériaux réussissent l'épreuve.

Enfin, niveau point négatif, la surenchère qui continue quant au combat final. Tome 1, Ventris affronte et bat un Nightbringer ; tome 2, Ventris affronte et bat une reine Tyranide (qui l'a presque tué certes). Et là, le combat final oppose ni plus ni moins que deux démons.

Néanmoins, cela fait aussi partie des bonnes surprises du roman, à savoir que McNeill sort de son schéma narratif des deux premiers tomes (les Ultramarines envoyés pour protéger un monde d'une menace). Là, Ventris est presque un personnage secondaire pris bien malgré lui dans un affrontement entre Iron Warriors par les manigances d'un démon. Et l'autre bonne surprise, c'est le retour d'Honsou puisque ce livre est la suite de Déluge d'Acier et finit les intrigues laissé en suspend dans ce livre. Autre bonne idée, la présence d'autres Space Marines renégat, notamment Vaanes qui détonne par son comportement presque à l'opposé du comportement ordinaire d'un SM. Dommage par contre que son histoire ne soit pas plus développé, le pourquoi il est devenu un renégat.

La description du monde ainsi que toutes les atrocités du chaos confèrent au bouquin une ambiance dégueulasse qui va bien avec le chaos, mais en même temps je trouve que toutes les expérimentations et les démons issus d'elles font plus Death Guard qu'Iron Warrior (qui sont plus sur la technologie comme la fascination d'Honsou sur le bras métallique de Pasanius) alors que les démons sont des expérience sur la chair et les malformation physiques...

Pour finir, la chute du bouquin n'est pas une surprise bien au contraire et, au vu du résumé du livre, elle sera traité dans le sixième tome de la série.

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

   Uriel saisit son ami par les épaules au moment où un autre coup de feu retentissait dans le tunnel, et qu”un autre guerrier succombait poussé au suicide par les voix.
   -  Tu te souviens comment tu as eu ce bras, cria Uriel, tu as participé à sauver le monde de Pavonis. Tu t”es dressé contre un Dieu Stellaire et tu l”as défié. Tu es un héros Pasanius ! Vous tous, tous autant que vous êtes, vous êtes des héros ! Les plus grands guerriers que la galaxie n”ait jamais connus ! Vous êtes plus forts, plus courageux et plus résistants que n”importe quel mortel.
   – Non, non, non, non, non…
   Uriel  relâcha son étreinte sur Pasanius pour passer de guerrier en guerrier, aboyant sur chacun d”entre eux, sa voix se faisant plus puissante à mesure qu”il se laissait entrainer par le sujet de son laïus.
    — N”oubliez pas qui vous êtes ! hurlait-il par dessus le concert de murmure furieux. Vous êtes des Space Marine que diable ! Des guerriers de l”Empereur de l”humanité et vous combattez les sombres puissances où que vous les trouviez. Vous êtes forts, fiers, et vous êtes des combattants.

Ciel Mort, Soleil Noir, troisième tome de la saga dédiée aux Ultramarines, va confronter nos héros à une lourde épreuve. Ayant été bannis de leur Chapitre pour avoir violé le Codex Astartes lors de la bataille contre les tyranides dans Les Guerriers d’Ultramar, Uriel et Pasanius vont être envoyés à leur insu dans l’Oeil de la Terreur. Ils devront alors prouver leur dévotion et leur loyauté afin de pouvoir regagner leur Chapitre, mais nul ne revient indemne d’un serment de mort.

Alors que McNeill n’avait pas convaincu son monde avec ses deux premiers opus d’une qualité raisonnable, il marque ici un grand coup. Ce tome est le tome de la réconciliation. L’écriture y est mieux maitrisée et le livre ne souffre d’aucun temps mort, nous offrant de nombreux moments épiques au côté de dialogues patriotiques. Et même si le tout sonne un peu cliché, n’est ce pas ce que nous attendons d’un livre dont les héros sont les Ultramarines ?

Corrigeant sa structure scénaristique auquel il nous avait habitués dans les deux premiers livres, McNeill nous offre dès le second chapitre une bataille entre Ultramarines et Iron Warriors dans les couloirs d’un vaisseau. Un passage qui nous permet dès le départ de se rendre compte que ce tome a pour but de nous en mettre plein la vue. Retrouvant nos héros dans l’Oeil de la Terreur grâce à une pirouette scénaristique qui prendra du sens au fur et à mesure de la lecture, l’auteur continue d’étaler tout son talent aux travers de descriptions d’une grande qualité.

Le lecteur est littéralement transposé dans ce lieu d’effroi et de démence, sentiment accentué par les rencontres que vont faire Uriel et Pasanius. L’immersion est donc le point fort de ce livre qui réussit à nous étonner malgré l’impression de simplicité se dégageant de l’histoire. Et même si le tout accuse des personnages relativement creux dans l’ensemble, nous aurons la chance de rencontrer Honsou, Iron Warrior très charismatique qui reviendra par la suite. Certaines scènes sont aussi de beaux exemples de fraternité entre nos héros unis dans ces moments difficiles. Passage que j’attendais pour ma part depuis longtemps.

Le livre se renouvèle pour nous offrir d’intenses moments d’actions, parfois inattendus, décrivant avec brio la violence du combat et les visions monstrueuses qui l’accompagnent. Le final des plus épiques verra nos héros accompagnés de Space Marines Renégats, ainsi que d’autres alliés inattendus, s’attaquer à la forteresse des Iron Warriors. Une scène qui restera probablement gravée dans mon esprit de lecteur. Alors que tout semble terminer, l’épilogue nous met une véritable claque, confirmant une fois de plus tout le talent de McNeill.

Ce troisième tome apporte réellement une nouvelle ambiance à la saga. Plus sombre de part ses enjeux et la puissance de l’ennemi, le livre dépeint nos deux héros de manière bien plus vivante, appréciant ces phases de doutes et de remise en question.

Les plus

McNeill nous offre un rendu de l’Oeil de la Terreur bien meilleur que ce que nous avions pu lire avec Dan Abnett dans Malleus grâce à la qualité et à la justesse des descriptions.

Nos héros sont enfin plein de vie et se soutiennent mutuellement dans ces durs moments.

Les scènes de batailles sont plus imagées et marque les esprits par leur aspect épique.

Le grand ennemi de l’histoire est un Space Marine du Chaos très imposant que nous n’oublierons pas de si tôt.

Les moins

Certains dialogues et certaines scènes sont un brin clichés.

On sent que certains personnages n’ont pas été plus développés à cause de leur présence temporaire dans l’histoire, dommage.

Conclusion

Ciel Mort, Soleil Noir est exactement ce que l’on est en droit d’attendre d’un roman Ultramarine. Des scènes d’actions démesurées dans un environnement sanglant et sans pitié, ponctué de moment de bravoure. Un livre où l’ambiance et le rythme prend véritablement le pas sur l’histoire, peu importe quand l’inventivité est là.