Ahriman : Exil

De Les Archives Infinies
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Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Intro

OUI, JE L'AI ENFIN TERMINEE !!!!!


Parce que oui, j'aurai mis très longtemps à parvenir à lire et digérer ce pavé, même en faisant beaucoup de pauses et en lisant beaucoup d'autres trucs entre temps, j'arrivais pas à le finir mais ça y est.

Je promets pas de pouvoir en faire du coup une bonne analyse, mais je vais essayer de tirer quelques points.


Alors, déjà la trilogie est composée de L'Exilé (2013), Le Sorcier (2014) et L'Immuable (2015) et a quelques liens avec le reste des travaux des différents auteurs de la BL concernant les chaoteux (entre autres il y a plusieurs mentions d'Iskandar Khayon, mon Thousand Son passé Black Legion préféré, et du fait qu'il existe toujours, quelque part, pendant que se déroule la trilogie, et surtout du fait qu'il avait tenté d'empêcher Ahriman de procéder à l'Effacement)

Intrigue

Dans le premier livre, on trouve un Ahriman complètement coupé de ses pouvoirs, qui sert de subalterne à une bande de chaoteux de seconde zone. Quelques évènements dont une attaque de la part de membres de son ancienne Légion vont le forcer à se sortir de sa retraite en s'associant avec un groupe de survivants d'un Chapitre de Space Marines éradiqué sans explication par l'Imperium. Il va finir par se retrouver face à Amon, l'un des Thousand Sons déjà connu dans les romans de l'Hérésie d'Horus entre autre parce qu'il partageait son nom avec celui d'Amon Tauromachian des Custodes. Amon est d'ailleurs le propriétaire originel du casque à quatre cornes qu'on voit souvent utilisé pour représenter Ahriman, qui entrera en sa possession en abattant Amon. Cela placera Ahriman à la tête d'une bande de Thousand Sons, et il décidera de trouver un remède à l'Effacement, à rendre la vie aux Rubricae poussiéreux (certains d'entre eux d'ailleurs ont, malgré leur état, une légère empreinte psychique qui contient leur nom)

Conclusion générale

Bon, que dire à part que c'était très long, bourré de métaphores à n'en plus finir (on comprend bien que l'histoire est pleine de circonvolutions comme un plan de Tzeentch) et que même si c'était très intéressant j'ai eu beaucoup de mal à le finir (décrochage).

Tout cela me rappelle que j'ai parmi les quelques bouquins de l'Hérésie que j'ai récupéré, un certain Roi Ecarlate qui m'avait été recommandé pour comprendre un peu mieux les soucis d'Eclats de Magnus... Il attendra au chaud mais je le lirai un jour. Pour le moment, j'ai commencé Légions Brisées, qui fait partie du Siège de Terra (mais je crois ne fait pas partie des 8 numéros prévus du Siège)


Par Nico.

Avant-Propos

Et voila la Nico touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène : 3/5

Ahriman est en exile... comme l'indique le titre du livre. Il survit dans l'Oeil de la Terreur depuis son tragique échec de l'Effacement et son bannissement des Thousand Sons.

Pour rester incognito et vivre caché, il est obligé de changer son nom, de brider ses pouvoirs et d'accepter des postes de subalterne dans des flottes de Chaoteux. Ceci est d'ailleurs plutôt pas mal et bien retranscrit, il cherche vraiment à se faire oublier tout en essayant de survivre au sein des luttes intestines entre seigneurs renégats.

Sauf que comme par hasard, il finit pas être retrouvé par des émissaires de son ancienne Légion le traquant depuis des millénaires pour lui faire payer son échec. Ahriman va alors devoir reprendre sa destinée en main et affronter son passé.

La construction du livre est fluctuante avec de bons voir très bons passages (notamment les premiers chapitres) et le moins bon (le milieu du livre et diverses péripéties). Je trouve cela fort dommage, il y a vraiment de bonnes idées et de bonnes choses mais c'est gâché par un scénario lent, qui ne décolle pas vraiment et plutôt décousu. De plus les personnages secondaires ne sont pas assez développés à mon goût, Ahriman a quelques acolytes obligés de le suivre plus ou moins de bon gré, mais ceux ci souffrent d'un manque de réelle personnalité. Il est accompagné de quelques Space Marines fraîchement exclus de l'Imperium, donc pas vraiment renégats mais ceci n'est pas véritablement exploité. Ok les quelques survivants de ce Chapitre (dont on ne connait pas le nom mais il s'est fait exterminer et ils sont très têtus et basés sur l'honneur) sont perturbés pas ce qu'il leur arrive et le fait de devoir obéir à ce sorcier du Chaos, mais j'estime que cet aspect n'est pas suffisamment abordé en profondeur. Dommage.

Même si l'autre protagoniste fort du livre, Astraeos le chef de ces Marines déchus, est plutôt cool et intéressant, je pense que son rôle sera important dans la suite de la série. C'est un bon personnage.

C'est ce que je reproche principalement au scénario de ce livre, il ne fait qu'étudier certains points en surface mais ne va pas les travailler plus. De plus il est parfois confus, d'un chapitre à l'autre on change totalement de lieu sans véritable transition, d'où une sensation de désorientation du lecteur. Des fois je ne savais pas où les protagonistes étaient ni ce qu'ils voulaient faire. Cela empêche d'apprécier pleinement l'histoire et donne envie de faire des pauses (il m'a fallut plusieurs jours et arrêts pour le terminer).

Et puis bien souvent, l'histoire et les péripéties ne sont pas bien intéressantes. Il y a des moments qui valent vraiment la lecture de ce livre, mais d'autres vraiment pas folichons.


Style et écriture

Style et écriture : 3/5

C'est pas mauvais mais le syndrome de désorientation dût à un manque de transitions est plutôt désagréable. De plus les combats ne m'ont pas captivés.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique : 4/5

L'intérêt de ce livre réside intrinsèquement dans son aspect fluff sur Ahriman et les Thousand Sons. Et pour ça on est quand même pas mal servit, on connait enfin ce qu'a fait le sorcier pendant son exile et les raisons de sa fuite perpétuelle.

Ahriman a de longs monologues avec sa conscience, il refuse d'affronter son échec bien que cela le traquasse pas mal. Il sait qu'un jour où l'autre il devra faire face et aller de l'avant. Ce livre retranscrit cette facette de l'exile d'Ahriman, il est acculé et n'a plus d'autre choix que de prendre d'importantes décisions et d'emprunter le chemin le menant au personnage que les joueurs de 40k connaissent.

On rencontre de vieux personnages de l'HH des Thousand Sons, dont rien de moins qu'Amon l'écuyer de Magnus.

Nous apprenons aussi comment il va trouver cette fameuse armure sur la cover.


Par contre on sent que ce ne sont que les prémices d'une trilogie, on commence à peine à entrevoir sa culpabilité quant aux sort d'Effacement et le tragique destin de la XVème Légion. D'ailleurs le récit aborde les fameux "Rubricae" (je ne connais pas le nom en VF), ces Space Marines détruits par le sort d'Ahriman et piégés dans leurs armures à jamais. C'est très intéressant.

On constate d'ailleurs une nette distinction entre les Thousand Sons originaux et loyaux toujours aux côtés de Magnus, ceux ayant aidés Ahriman pour l'Effacement et dorénavant bannis et très remontés contre lui, et enfin les Rubricae relégués à un rôle de serviteurs. Cette Légion a vraiment morflée avec l'Hérésie...

Appréciation personnelle

Appréciation personnelle : 3/ 5

J'aurais aimé en avoir plus, ce livre a vraiment de bons points mais ses défauts m'ont empêchés de pleinement l'apprécier. Ce qui fait que je ne trouve ce livre que sympathique, bon, mais pas plus.

Après peut être que les fans d'Ahriman et de cette Légion seront aux anges, mais de mon côté le manque de vrais personnages secondaires travaillés et de péripéties intéressantes me font sanctionner cet ouvrage.

Total : 13/20


J'espère vraiment que John French va faire décoller sa série dès le prochain tome, Sorcerer, en Septembre 2014. Je vous en ferai bien évidemment une review complète.

Par Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

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Résumé

Voilà bien longtemps qu’Ahriman : L’Exilé à été publié en France, et encore bien plus dans sa version originale. Alors que le tome 2 Ahriman : Sorcerer est déjà disponible en anglais, je me devais de lire le premier roman de cette série qui s’annonce longue, très longue.

Il faut dire qu’entendre John French parler de sa saga (qui n’est encore qu’à ses débuts) au Black Library Weekender III m’a beaucoup motivé pour entamer la lecture de ce premier tome. Le fait qu’il ait été en plus très bien accueilli fut une motivation supplémentaire car je savais dès lors que je passerais un bon moment. Je dois dire que mes premières impressions furent très bonnes, voir excellentes. Découvrir ce qu’Ahriman est devenu après l’Hérésie est intéressant, surtout qu’il est encore très lié avec sa légion, les Thousand Sons. Ainsi le livre répond à plusieurs attentes puisqu’il renseigne sur ce que le personnage d’Ahriman est devenu, mais aussi sur ce que la légion tout entière fait d’un autre côté (encore que les rubriques n’aient pas franchement leurs mot à dire).

Ayant beaucoup aimé Un Millier de Fils, j’ai su retrouvé le mystère entourant cette légion, mais aussi en découvrir bien plus sur leurs abilités. Graham McNeill nous en disait beaucoup avec son tome mais nous étions encore au temps de Nikaea où allumer une bougie en clignant des yeux était signe de trahison envers l’Imperium. Retrouver une légion dévastée et perdue à surtout donné plus de possibilités à John French nous en mettre plein la vue. Et c’est bien là mon seul problème.

Je n’irai pas à l’encontre de Maestitia et de sa critique très positive car je pense qu’elle rend honneur au roman. Néanmoins je ne partage pas entièrement cet avis car John French nous en raconte très peu. Du côté du fluff nous sommes en effet gâtés mais l’histoire m’a laissé un peu dubitatif. Nous pourrions résumer le tout de la manière suivante: «Ahriman VS Amon». Le récit ne va bien évidement pas nous pousser à la confrontation dès le départ mais préférera nous montrer l’éveil du personnage d’Ahriman. Une approche très intélligente qui n’est plus pertinente dès lors que notre héros s’est révélé et part à la recherche d’Amon. Soudain on aura l’impression d’en apprendre beaucoup moins sur Ahriman, comme si sa quête prenait complètement le pas sur son développement. Ahriman est un personnage avec beaucoup de background et j’ai simplement trouvé dommage que l’histoire parte dans une telle direction.

Comme a pu le souligner la critique de Maestitia, j’ai eu aussi quelques difficultés à comprendre exactement comment les indices faisaient avancer Ahriman dans sa recherche, le manque de transition ne donnant pas toujours une impression de logique dans la trame.

D’un autre côté, il m’ait aussi possible de comprendre pourquoi ce premier roman a eu du succès car John French est globalement très bon dans ce qu’il fait et le tout est très prometteur pour la suite. On sens bien qu’il aime écrire sur Ahriman et qu’il a encore beaucoup de choses à raconter. Il faut reconnaitre que ce fut le tout premier roman 40K de cet auteur donc gageons qu’il ne fasse pas les mêmes erreurs par la suite.

Conclusion

Ahriman : L’Exilé est un bon roman souffrant de quelques baisses de régime et d’évènements pas toujours très bien amenés mais pour un tout premier livre on peut dire que le contrat est rempli.

Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

   Je ne les lierai pas à moi, pensa-t-il. Il s’agissait de mes frères, autrefois, et ils ne seront jamais mes esclaves.
   +Restez ici, + ordonna-t-il mentalement. Il se dirigea vers les portes de bronze. Le serviteur qui portait la lumière le suivit d’un pas traînant. Une fois au niveau de la porte, il leva la main comme pour leur dire adieu. Des flammes jaillirent des cadavres et se propagèrent rapidement jusqu’à ce que la pièce ne soit qu’un immense brasier. Les deux Effacés ne bougèrent pas malgré la peinture de leur armure qui se couvrait déjà de cloques. Ahriman franchit les épaisses portes de métal et posa une main sur chacune d’entre elles, prêt à les refermer sur la pièce en feu. Il lança un dernier regard au deux armures qui prirent bientôt l’allure de statues noircies parmi les fammes déchainnées.
   +Faites de beaux rêves, mes frères,+ dit-il en refermant les portes. Les deux Effacés le regardèrent agir sans bouger, l’endroit devint une véritable fournaise.

Ahriman : L’Exilé est en premier lieu sorti en ebook, puis en version papier. Il semblerait que nous soyons en face d’une trilogie, comme celle des Night Lords de A.D.B. ou encore celle concernant le Mechanicum de McNeill. Ici, point de déception cela a pu être le cas avec Macharius dans L’Ange de Feu,. Ahriman n’étant pas simplement sur la première de couverture mais bien au cœur même du roman, le plus grand sorcier de tous les temps a donc enfin droit à son livre, que dis-je, son petit chef d’œuvre. En effet, car en plus de lire et de respirer Ahriman tout le long du roman, John French va littéralement sublimer ce personnage si singulier.

Première point important à propos du livre, sa place dans la chronologie de Warhammer 40 000. Il semblerait donc, après plusieurs relectures, que l’exile d’Ahzek se serait passé aux alentours du 32K, soit approximativement à la même période que La Bataille du Croc, juste après qu’Horus fût terrassé par l’Empereur. Nous pouvons donc d’ores et déjà nous amuser à considérer ce roman comme la suite (indirect) d’Un Millier de Fils et de La Bataille du Croc. Pourquoi s’amuser? Car on nous narre enfin une période clée de la tragédie qu’est celle des Thousand Sons et en amoureux de fluff, on plonge avec avidité.

L’intrigue de départ est la suivante : banni pas Magnus le Rouge pour avoir créé (sans mauvaises intentions, fait reccurrent avec les Thousand Sons…) les Rubriques et les maudissant ainsi les derniers Astartes de sa Légion, Ahriman se retrouve alors à errer dans l’espace, tentant d’échapper à toutes destinés.

J’étais méfiant quant à la plume de French, car McNeill avait su magnifier notre cher Ahriman il y a quelques années dans le tome essentiel de l’Hérésie d’Horus. Et bien ce doute était injustifié ! French fait désormais parti du Top 3 de mes auteurs préférés de la Black Library. Après Crimson Fist, ce roman-ci est un véritable hymne à Ahriman ainsi qu’au rôle que l’on a pu attribuer à son terrible mais fascinant destin. Les scènes d’action sont d’une telle précision qu’elles vous immergeront dans l’instant et les monologues d’Ahriman sur sa condition et sur son déshonneur sont d’autant plus délectables. Laissant de côté son passé et ses pouvoirs, notre sorcier tentera de passer incognito à bord d’un vaisseau commandé par The Harrowing (Les Harceleurs) un clan vénérant le dieu du Chaos Khorne. Malheureusement, sa destiné si particulière le rattrapera, l’obligeant à faire des choix, celui de suivre un chemin tracé à sa place, ou d’avoir le courage de changer le sien ainsi que celui de sa Légion.

Le récit est assez court mais recèle nombre de perles fluffiques. D’anciens personnages originalement créés par McNeill referont surface lors de l’exile d’Ahriman, donnant une nouvelle profondeur aux Thousand Sons. Au-delà du style plutôt bien rythmé et facile à lire, et ce même en VO, on fera tout de même quelques remarques sur sa difficulté à nous emmener d’un lieu à l’autre sans trop nous brusquer. On se retrouvera parfois ici et parfois là, sans réellement parvenir à comprendre pourquoi et comment. Des transitions bien trop sèches qui nuit parfois le courant des évènements.

Hormis ce soucis lors de ma lecture, j’ai été stupéfait par le déroulement du réapprentissage d’Ahzek quant à ses pleins pouvoirs. Ajoutez à cela une forte personnalité qui se démène contre le destin lui-même telle une épée de Damoclès au-dessus menaçant de tomber sur sa tête et vous obtiendrez un cocktail explosif et savoureux que je recommande à tout amateur de Tzeentch. Après la lecture de ce roman on fini par être d’avantage partisan d’Ahriman que de son Primarque, c’est vous dire quelle impression ce roman m’a fait. J’ai d’ailleurs adoré les différentes phases de confrontation sur lui-même à propos de ce fardeau qu’il ne semble pas mériter.

Les plus

Ahriman a enfin droit à sa trilogie ! On l’attendait.

French nous raconte habilement son exile et le combat qu’il mène contre son destin avec un très bon scenario.

Style fluide et rythmé.

La mise en scène excellente, on est dedans du début à la fin !

Des clins d’œil à McNeill et pas mal de fluff.

Ce roman frôle la philosophie.

Les moins

Des transitons mal gérées.

Conclusion

Rares sont les romans que je note de cette façon, mais French a réussi un pari fou : arriver à la cheville de McNeill, tout en ajoutant de la profondeur à ce personnage mythique au travers d’un scenario captivant d’un bout à l’autre. Votre destinée est de le lire.