After the Dawn, the Darkness

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Sixième nouvelle de ce recueil, et on retombe dans le sentimental avec l’histoire de Katsuhiro, sans doute l’un des personnages les plus attachants apparus durant le Siège de Terra.
Une personne ordinaire, entraînée dans la folie des événements.

L’histoire du livre

Terra est en ruines. La guerre est finie, mais la lutte pour survivre ne fait que commencer.
Katsuhiro erre dans un camp de réfugiés. Dans ses bras, un nourrisson miraculeusement vivant. Il ne connaît ni son nom, ni ses origines, mais il sait une chose : il doit le protéger, à tout prix.

Dans un monde où l’humanité vacille, où l’espoir semble éteint, un homme épuisé va tout risquer pour tenir une promesse. Pour cet enfant, il affrontera la faim, l’indifférence, la violence…

L’Histoire avec un grand H

Dans les ruines fumantes de Terra, les survivants errent dans les camps, marqués par la faim, le désespoir et le traumatisme. La foudre éclaire un ciel noir d’orage, révélant des montagnes de décombres et les vestiges de l’ancien Empire. Dans cet enfer, les cris des rescapés résonnent à chaque grondement de tonnerre, rappelant les horreurs vécues.

Parmi eux, Katsuhiro traverse le camp, tenant précieusement un nourrisson contre sa poitrine. Il ne connaît pas le nom de l’enfant, ni d’où il vient, mais il s’est promis de le protéger.
Le camp est misérable, confiné derrière des grillages, sans eau ni nourriture suffisante. Katsuhiro n’a plus foi en l’Empereur. Il survit par instinct, et pour l’enfant.

Il trouve refuge contre un mur en ruines et s’endort, rêvant des morts qui le supplient de les aider, des visages de ses camarades tombés, et de Baeron, un Space Marine mourant qui lui ordonnait de tenir sa position.

Le lendemain, Katsuhiro rencontre Elantra Katamana, qui l’aide à s’occuper de l’enfant.
Lors du traitement administratif des réfugiés, Katsuhiro se bat pour que l’enfant ait sa propre carte de rationnement. Il menace, plaide, argumente, jusqu’à obtenir une deuxième carte. L’enfant est alors officiellement reconnu sous le nom de Oriens, ce qui signifie l’Aube en Haut Gothic.

Mais Katsuhiro est ensuite envoyé loin, affecté à un travail de déblaiement dans les ruines du Palais, à des centaines de kilomètres. Séparé de l’enfant qu’il a confié à Elantra, il tente de survivre dans un nouveau camp. Il creuse, pioche, soulève des gravats, découvre même le cadavre d’un Space Marine renégat. L’horreur est toujours là, mais Katsuhiro pense sans cesse à Oriens.

Il décide alors de fuir pour revenir le chercher.
Il vole de l’eau et des légumes, mais il est capturé et fait prisonnier. On le traîne alors dans un bâtiment, où l’attend Shiban Khan, le même qui lui avait autrefois confié le bébé durant le Siège.

Shiban reconnaît Katsuhiro et l’écoute. Ce dernier lui avoue qu’il ne cherche ni gloire ni honneur : il veut simplement rentrer chez lui, dans les Nations du Dragon, pour élever l’enfant parmi les siens, s’ils ont survécu. Ému par sa détermination, Shiban accepte de l’aider.
De retour au camp d’origine, Katsuhiro retrouve Elantra. Elle a pris soin d’Oriens avec tendresse. Il lui propose de venir avec lui — non comme épouse, mais comme partenaire, pour élever l’enfant.

Elle accepte, les larmes aux yeux.

Dans un véhicule antigrav piloté par Shiban lui-même, ils quittent ensemble les ruines de Terra : Katsuhiro, Elantra et le petit Oriens, vers l’est, vers l’aube.

Conclusion

Guy Haley a choisi d’offrir un happy end à Katsuhiro. L’intention est louable, mais à la lecture de la nouvelle, on sent que cette fin ne colle pas entièrement à l’univers. Je rapprocherais cela de la discussion entre Baeron et Gaellon : le monde qui s’annonce n’est pas un monde où il fait bon vivre. Il n’y a plus de place pour l’homme, ni pour l’humanité.
Le titre est bien choisi : Après l’Aurore, les Ténèbres. Sauf que Haley n’a pas voulu être celui qui ferait venir les ténèbres, et a préféré offrir une fin douce…
C’est l’une des nouvelles les plus touchantes du recueil, même si, à mes yeux, elle aurait mérité une autre fin.