Action and Consequence

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

On retrouve à nouveau celui qui a la chance (ou pas) d'être le personnage principal de Cawkwell dès qu'on parle de Silver Skulls, j'ai nommé le sergent Gileas Ur'ten, tellement mémorable dans la catégorie grosse brutasse héroïque qu'à la première lecture d'Action and Consequence, j'avoue avoir complètement zappé son retour. Il semble en tout cas être revenu sans mal de ses péripéties dans la jungle, la tête toujours pleine des questions pseudo existentielles que tout Space Marine digne de ce nom se doit apparemment de se poser en son for intérieur dès lors qu'un auteur de la BL décide de se pencher sur son cas.

Ayant gagné le droit de porter au combat la bannière de compagnie depuis cinq ans, il se prépare au début de la nouvelle à brandir haut les couleurs des Silver Skulls contre une autre bande des ennemis de Pépé. Honneur suprême, son capitaine l'invite à participer au debriefing tactique d'avant match pour la première fois1, malgré le fait qu'il soit le plus jeune sergent de sa compagnie, et que les autres Marines ne peuvent pas le blairer tellement il est awesome (les jaloux). Manquerait plus qu'il soit roux.

1: Il semblerait que Gileas, en plus de ses nombreuses autres qualités, est un dieu de la guerre urbaine (ce qui expliquerait au passage pourquoi il a autant déconné dans l'épisode « tropical » précédent... ça devait pas être son truc).

Avis:

Cawkwell transpose Rémi sans famille dans un corps de 2m10 capable de survivre au vide spatial et de creuser un tunnel dans le plasbéton avec les dents1 , avec les résultats que l'on peut supposer. Ajoutons à l'addition le fait que le gars Gileas n'est pas vraiment une bleusaille impressionnable (si tant est que les recrues Space Marine impressionnables existent vraiment) du haut de ses 120 ans de service, et on obtient un résultat assez indigeste et surtout très ennuyeux pour le lecteur, qui comprend cependant assez vite que si miss Cawkwell s'attarde autant sur ces moments, c'est pour pouvoir faire crever tranquillement le capitaine de la 8ème compagnie pendant la mission, afin que Gileas, éploré, reprenne le flambeau du commandement des doigts raidis par la mort de son prédécesseur (penser à mettre une bande-son à base de violons larmoyants à ce moment2 ). C'est tellement cousu de fil blanc qu'on peut légitiment parler de câbles à ce stade.

La fin connue d'avance et l'introduction péniblement ingérée, place au plat de résistance traditionnel des nouvelles de Space Marines, la classique baston qui-commence-bien-puis-tourne-mal-mais-est-finalement-remportée-grâce-à-l-héroïque-sacrifice-du-frère-Padbol. C'est fade, c'est lisse, c'est convenu. Il y a des modes d'emploi pour aspirateurs rédigés en cyrillique qui laissent plus de souvenirs à leur lecteur que la triste littérature de Sarah Cawkwell, qui devrait se remettre autant en question que Gileas (et les éditeurs de la BL avec elle), pour le bien collectif. Ce n'est jamais facile de livrer une histoire un tant soit peu originale quand le principal protagoniste de cette dernière est un Space Marine (d'un chapitre inconnu et codex en plus), mais ça n'excuse rien non plus.

1 : Progression moyenne de 8,63m par heure.

2 : Avec des photos de bébés phoques en arrière-plan.