A Sanctuary of Wyrms

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

l’histoire

Tout demare avec une historie classique, un groupe de T’au part explorer une ruine et ça se passe mal. Ils commencent par rencontrer des cadavres de space marine a l’armure noir avec seulement un insigne sur l’épaule et ne comprenne pas trop à quoi ça correspond. Et finisse par être contaminé et s’entre-déchirer. En effet un culte Genestealer est à l’œuvre et la Deathwatch avait été envoyé le purger.
Les deux survivants T’au aidé du dernier space marine encore en vie décide de prévenir la colonie T’au et de finir de purger le temple.

Personnages

J’ai juste un petit souci avec l’Iron Hand qui en faisant partie de la Deathwatch aurait dû ouvrir le feu sur les T’au sans réfléchir. Il ne faut pas oublier que ça réfléchit pas un membre de la Deathwatch ça tue du xenos même les allier.

Avis

Très bonne nouvelle, Fehevari arrive à mêler les 3 factions sur lesquelles il écrit sans tomber dans le sempiternel imperium versus le monde avec l’empire qui gagne à la fin.
J’ai trouvé la nouvelle très bien équilibré et intéressante à lire.
Du coup c’est dommage que les œuvres de Fehevari sur les T’au ne soit pas traduit en français.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Sortie minor, pour ne pas dire minable, de la promotion Pierre Bellemare de l’IEP (Institut des Etudes Potables) de T’au, la jeune Por’ui Vior’la Asharil de la Caste de l’Eau écope fort logiquement d’une première affectation loin d’être glamour au sein de l’empire. La voilà donc rendue sur Fi’draah (dont les trois premières lettres sont silencieuses), monde aussi attirant et salubre qu’une vieille éponge moisie à moitié immergée dans de l’eau croupie. Prétendant à qui veut l’entendre que c’était tout à fait ce qu’elle voulait faire, et qu’elle est très reconnaissante envers l’administration éthérée de ce poste valorisant (ce qui ne manque pas de susciter l’incompréhension, puis la défiance du sous-préfet placardisé – encore que pour la Caste de l’Eau, on pourrait dire bidetisé – auquel elle vient se présenter à son arrivée), Asharil peut toutefois maudire intérieurement sa mauvaise fortune lorsque son parcours d’intégration la mène à accompagner une expédition scientifique au cour des jungles impénétrables qui recouvrent le continent le plus sauvage de la planète, toujours contestée au Bien Suprême par les troupes de l’Imperium.

En compagnie de notre enthousiaste pipoteuse, nous retrouvons le cartographe Mutekh et son alternant Xanti, tous deux Terrestres jusqu’au bout des sabots, et la Shas’ui Jhi’Kaara, guerrière de feu intraitable et balafrée, escortée de sa fidèle bande de gue’las. Tout ce petit monde embarque pour une croisière au long cours dans les méandres marécageux du Coil, la zone de Fi’draah que Mutekh tient à reconnaître, malgré la très mauvaise réputation qu’elle a aux yeux des tribus d’humains dégénérés qui y vivent. Après quelques semaines à regarder la dengue et la dysenterie dans les yeux, nos intrépides explorateurs ont vent d’un lieudit pittoresque de la bouche des farouches Nirrhoda, les Sentinelles (les nôtres, pas les leurs, hein) locales, qui l’ont baptisé le Sanctuaire des Vers, en partie à cause des nombreux arbrémones (à la piqûre mortelle, sinon c’est pas drôle) qui ont colonisé l’île sur laquelle ce qui semble à nos héros être un complexe impérial abandonné a été construit. Mutekh tenant bien évidemment à investiguer cette trouvaille, la petite troupe débarque donc, essuie son premier mort (un humain ayant raté un test d’Initiative), et se retrouve victime de la nullité crasse d’Asharil, qui n’est pas foutue d’identifier le gros « I » barré de trois lignes horizontales embossé sur la porte d’entrée, ce qui me semble pourtant être le B.A.BA pour une diplomate diplômée. Il y a vraiment des Masters qui ne valent pas tripette.

Les aventuriers progressent dans les ténèbres moites du lieu, rencontrant sur leur passage des indices inquiétants sur la nature de la catastrophe qui a poussé les occupants de la station à prendre la poudre d’escampette, depuis les verrous placés à l’extérieur des portes pour empêcher quelque chose de sortir, jusqu’au cadavre isolé d’un techadepte qui a avalé son pistolet laser plutôt que de se laisser prendre par quelque chose. Evidemment, ça n’empêche pas le Tryphon Tournesol de l’expédition de pousser toujours plus en avant et profondément dans les ruines, et nos héros finissent par déboucher dans les niveaux inférieurs du complexe, où les choses prennent un tour beaucoup plus précis et sinistre…

…En effet, les T’aus directeurs exhument un charnier de cultistes Genestealers à l’humanité des plus douteuses, tandis qu’un peu plus loin, c’est le cadavre d’un Marine de la Deathwatch qui les attend (bien que personne dans le groupe ne soit foutu d’identifier l’allégeance du défunt1). Il en faut toutefois plus pour décourager Mutekh, qui entraîne ses baby-sitters jusqu’au cœur du réacteur, en croisant ça et là les restes du reste de l’escouade de la Chambre Militante de l’Ordo Xenos. Le malaise est à son comble lorsque les touristes débarquent dans le laboratoire central de la station, où un cadavre d’Iron Fist Deathwatch les attend, ainsi qu’une sorte de trompette de la mort géante. Ayant plus ou moins compris que l’endroit avait servi de base de recherche à l’Imperium sur les Genestealers, avant que quelque chose ne se passe, les détectives en herbe sont tirés de leur savante supputation par la bourde de Mutekh, qui fait exploser le champignon en essayant d’en prélever un morceau, avec des conséquences tragiques.

Les spores libérées par ce coup de scalpel mal avisé induisent en effet des changements rapides et douloureux chez les malheureux qui ont la malchance de les inhaler, les transformant en hybrides Genestealers en quelques secondes. Qui a dit que les trips aux champignons étaient sans danger ? Dans la bagarre qui s’en suit, la plupart des imprudents finissent en omelette, à l’exception de la coriace Jhi’Kaara et d’Asharil, piquée par un assaillant mais sauvée par le réveil inopiné de l’Iron Hand, qui puise dans ses derniers 1% de batterie pour pistonner un hybride un peu trop insistant, avant de se remettre en stase non sans avoir demandé le pouvoir un chargeur i-Phone à son obligée.

La suite et la fin de la fin de la nouvelle verra les trois rescapés décider de la marche à suivre, Jhi’Kaara remontant à la surface pour passer le message aux autorités locales, tandis que le cyborg, une fois dûment rechargé, et l’ondine, se sachant condamnée par le venin du Genestealer, décident d’aller purger le reste de la station, pour le Trône Suprême et le Bien de Terra, ou quelque chose comme ça. Sortez le fongicide, ça va charcler dans les chaumières..

1: Asharil prouvant son inutilité en faisant juste remarquer que le sens esthétique de l’Astartes laissait franchement à désirer (il faut dire qu’un Imperial Fists avec un bras argenté, c’est moche).

Avis

Peter Fehervari livre une adaptation à sa sauce du classique scénario de l’exploration d’un lieu qu’il aurait mieux valu laisser en paix, et parvient à sublimer son sujet en l’estampillant fortement 40K et « Dark Coil » (son coin de galaxie personnel), pour un résultat des plus dépaysants (T’au obligent), atmosphériques (intrigue oblige) et intéressants (une constante chez notre homme). On savait Fehervari très à l’aise avec les serviteurs du Bien Suprême, qui trouvent sous sa plume une profondeur et une complexité rare parmi les contributeurs de la BL, mais il ne démérite pas non plus avec la Deathwatch, qui, bien qu’elle soit ici représentée par un individu peu loquace (mais qui a de bonnes raisons pour cela), est utilisée tout à fait à propos. Par ailleurs, l’auteur fait progresser un peu le fluff des cultes Genestealers en démontrant que les prodigieuses capacités d’adaptation de l’espèce rend très dangereux le développement d’armes bactériologiques contre cette dernière, qui a toutes les chances de vaincre, puis de mettre à profit les toxines à laquelle elle est confrontée pour évoluer en une variante encore plus mortelle. De là à se retrouver confronter à des Genestealers solubles qui infecteraient les cours d’eau à la Prometheus, il n’y a qu’une ou deux expériences ratées de la part d’un Inquisiteur de l’Ordo Xenos un peu trop zélé. Bref, le danger que représente la Grande Dévoreuse pour la galaxie en ressort grandi, et c’est précisément ce qu’on aime lire sur les Tyranides, non ? Mention Bien (Suprême) pour Peter Fehervari, comme d’habitude j’ai envie de dire.

Fluff

Fi’draah/Phaedra (Monde T’au/Impérial) : Monde jungle recouvert à 80% d’océans. Sa température moyenne est suffisamment élevée pour que des brouillards nés de l’évaporation des eaux marines recouvrent en permanence la surface de la planète. Les terres émergées sont des blocs de méga-coraux recouverts d’une végétation luxuriante : arbres à flotteurs, anémones géantes (dont les wyrmtrees, à la piqûre est mortelle), champs de fongus. Le cœur du continent principal de Fi’draah est une jungle impénétrable appelée the Coil par l’Imperium, du fait de sa forme en spirale. Des tribus humaines primitives (dont les Nirrhoda), descendants dégénérés des colons impériaux, occupent les jungles continentales. Une base de l’ordo Xenos, connue comme le Temple des Vers par les locaux, a été bâtie au coeur du Coil. Son but était d’y conduire des recherches pour développer des agents infectieux basés sur la flore mortelle locale pour combattre les Genestealers. Cela n’a pas fonctionné, les Tyranides ont réussi à assimiler les fongus et à développer un nouveau moyen de contaminer leurs hôtes via la dispersion de spores.

Deathwatch : La chambre militante de l’Ordo Xenos a connu des guerriers des Imperial Fists, Iron Hands, White Scars, et autres (blue raptor against white, white buzz saw against black, golden beast head against midnight blue, red raptor against white).

T’au (Campagne militaire) : Le Bien Suprême s’est heurté aux White Scars sur Da’lyth, et les Space Marines ont failli chasser les T’au de la planète.

T’au (Lexique) : Un Autaku est un technicien de données (rq : clin d'oeil aux otaku japonais). Les Genestealers sont appelés Yhe’mokushi.

Par Red Qafe

Avant-Propos

Et voila la Red Qafe touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/236946-red-qafe/

Résumé

Sur une planète que les T'au ont arraché à l'Impérium, une petite expédition traverse des marécages et une jungle pour atteindre une zone à cartographier et explorer.

Ils tombent sur un bunker (de l'Inquisition) contenant des cadavres de Space Marines (Deathwatch) et des créatures inconnues.

Il s'avère en fait qu'il s'agit d'une souche Tyranide qui était étudiée dans ce laboratoire, et qui a fusionné avec des spores de la jungle qui infectent les êtres vivants. Certains membres de l'expédition vont muter et se retourner contre les autres et les tuer. La narratrice, une jeune membre de la caste de l'eau, se sachant contaminée, confiera son enregistrement à la Guerrière de Feu qui assurait la protection du groupe pour qu'elle ramène le témoignage au reste de l'Empire T'au.