Klaw of Mork

De Les Archives Infinies
Révision datée du 13 avril 2023 à 20:36 par Gilian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Sommaire à droite}} ==Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam== ===Avant-Propos=== Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclu… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Maestitia de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici  https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

Nous voici aujourd’hui avec un Ultra Combo qui consiste à réunir un audio drama et Guy Haley, mais pas que. Pour les gens dont cela ne dit rien, je vous recommande l’écoute de The Glorious Tomb critiqué il y a un petit moment de cela, car c’est cet audio qui a su se graver de façon indélébile dans ma mémoire, en combinant savamment les ingrédients cités plus haut.

Petite note avant de débuter cette critique : il est important de vous faire remarquer que le studio dont il est question pour la réalisation des audio estampillés Sanctus Reach, n’est autre que celui de la Black Library elle-même, alors que des titres comme Templar, The Stromark Massacre ou encore la série dédiée à Garro, sont enregistrés dans les studios de Heavy Entainterment.

Klaw of Mork s’inscrit dans une suite d’ouvrages publiés par la Black Library en accord avec la sortie de la boîte de départ de l’époque (édition limitée) de Games Workshop, qui réunissait les Space Wolves et les Orks. La campagne réalisée pour l’occasion répondait au nom de Sanctus Reach. Je ne m’attarderai pas sur la campagne à proprement dite, mais il est pertinent d’être conscient qu’il existe d’autres ouvrages, pas seulement des audio, liés à cette extension.

Mais ce n’est pas tout… Peut-être est-ce simplement ma vision de l’univers qui a rendu mon écoute de Klaw of Mork unique ou simplement mon âge avancé, mais nom d’un snot morveux ! C’est un audio drama uniquement axé sur les Orks ! Avec des dialogues d’orks, des raisonnements d’orks et des combats d’orks ! Dîtes moi si je me trompe, mais c’est une première !

Une fois passé le moment d’euphorie, nous plongeons dans cette courte histoire dont les situations abracadabrantesques s’enchaîneront pour notre plus grand plaisir. De plus, la trame est très bien résumé par son synopsis : Uggrim et Snikgob, deux mekboys de la tribu des Red Suns, viennent de perdre leur ancien Boss, pour un plus violent et plus redoutable que son prédécesseur, le Big Mek Mogrok. Ce dernier a fait faire construire la Griffe de Mork (Claw of Mork). Véritable prouesse orkish, ce dispositif est en fait un puissant faisceau magnétique qui a pour but de faire dériver la trajectoire des objets stellaires, telle que les comètes, afin de les rediriger sur Alaric et plus précisément, sur la tête des humains.

Avouez qu’avec un synopsis pareil, on ne peut d’ores et déjà qu’apprécier la justesse de Guy Haley dans son choix de scénario.

L’audio débute malgré tout passablement. Nous suivons un premier échange entre Dagog, le bras droit de Mogrok, et les deux mekboys peu intéressant bien qu’essentiel pour le discernement du reste de l’aventure. L’environnement fait penser à celui d’une grotte (ou d’un entrepôt) où l’écho est permanent, ce qui complique horriblement la compréhension des dialogues. En effet, l’élocution des orks est parfois difficile voire incompréhensible durant certains passages de l’audio. N’étant pas anglophone de naissance, il m’a fallu plusieurs écoute afin de capter toutes les subtilités que renferme Klaw of Mork. Malgré cela, je suis sûr d’être passé à côté de calembours ou autres jeux de mots dont l’histoire regorge. Une excuse pour l’écouter une fois de plus ! Néanmoins, la compréhension globale n’est pas si ardue, il vous faudra en revanche tendre l’oreille si vous désirez comprendre et apprécier toutes les répliques à leurs justes valeurs.

Vient ensuite une de mes scènes favorites où Uggrim et Snikgob sortent de leur grotte/garage pour aller s’en griller une petite. Nous avons droit à une description du camp ork dans son ensemble et un dialogue s’amorce entre les deux mekboys. Ce qui m’a plu est l’invraisemblance de Snikgob et de son discours de penseur. Ce dernier, contemplant les étoiles d’Alaric se lance dans une tirade pseudo-philosophique, parodiant grossièrement les humains et leurs réflexions mystiques. J’ai trouvé cela totalement surprenant et audacieux. L’absurdité de la scène est telle que même Uggrim, qui possède le tempérament du meneur, s’en étouffera pour finir par insulter copieusement son homologue.

Les dialogues et les voix, parlons-en. Tout le monde connaît la particularité du langage ork : brutal, voir uniquement guttural. Lorsque ces derniers parlent le bas-gothique, c’est toute la grammaire, l’orthographe et la syntaxe qui prennent un coup de coude entre les côtes (cf. le titre en bon anglais de l’audio drama). L’audio est extrêmement fidèle à cet aspect de l’univers, car les doubleurs font un travail formidable. Là où Uggrim possède le timbre du gobelin sournois et fourbe, la voix de Snikgob sonne comme l’ork stupide et sans aucune finesse. Ce duo est sincèrement hilarant, car on imagine aisément le leader, petit et vorace quand son associé semble plus grand mais trapu. Ajoutons la présence du gretchin personnel des deux compères qui lui aussi est de la partie avec une voix des plus pathétiques.

Le travail qui a été réalisé au niveau des voix est tout simplement le fer de lance de l’audio, car tout repose sur la crédibilité des dialogues des personnages. J’avais peur de me retrouver avec des doublages de basses qualités, mais ce fut une véritable délivrance de constater le professionnalisme du studio (c’est moins souvent le cas avec celui de Heavy Entainterment).

   C kan ki ya d’la bagar› ?!

Dans les 37 minutes de Klaw of Mork, il n’y aura qu’une seule scène d’action, ce qui semble honnête quant à la durée totale de l’audio. C’est au moment où notre misérable gretchin se rendra compte que certaines de ces fameuses étoiles citées plus haut, sont en fait des capsules de l’Astra Militarum (anciennement Garde Impériale) en descente sur leur propre camp que les choses bougeront. Inutile de vous expliquer que leur but est d’anéantir le faisceau gravitique, la Griffe de Mork.

C’est après avoir remercié le gretchin d’un bon coup de poing dans l’épaule que Uggrim et Snikgob se lancent vers leur buggy de guerre. Alors que le territoire ork se fait assiéger de toutes parts par des gardes impériaux, les xenos ne savent plus où donner de la tête. On entend les hurlements des uns et les tirs des autres, c’est le chaos, la pagaille au sens stricte du terme, car les ork, ne sachant ni qui, où et comment, finissent par se tirer dessus. L’euphorie de la bataille chez les peaux vertes en somme.

L’action est terriblement bien menée. On constate le bruit assourdissant du moteur et des cylindres beaucoup trop volumineux et bruyants du véhicule d’Uggrim. On perçoit les sauts et les atterrissages de l’engin comme autant de bonds aussi hasardeux que dangereux parmi le champ de bataille. Tantôt on écrase des humains grâce aux pneus disproportionnés du buggy, tantôt on percute du snot parce qu’ils sont sur le chemin voilà tout. Je passe donc sous silence le plus amusant/intéressant afin de vous donner l’envie de vous y mettre.

La fin n’en est pas vraiment une, mais une fois rendu à ce stade de l’audio, nous sommes repus à tous les niveaux. L’expérience de cet audio est tout bonnement géniale et je la recommande à tous.

Les plus

Respect du background Ork.

Un doublage génial et toujours juste.

Un humour unique, absurde, les jeux de mots, les situations, bref du rire.

De l'action vivifiante, drôle et jouissive.

Des dialogues pertinents et fidèles, on en redemande !

Les moins

Une compréhension ardue pour le néophyte.

Une introduction passable.

La Griffe aurait aurait pu être mieux valorisée.

Une fin en queue de poisson.

Conclusion

Klaw of Mork nous plonge dans les méandres aussi chaotiques qu'inattendus des peaux vertes. Vous suivrez les péripéties d'orks hilarants, fidèles à l'univers et diablement crédibles. Tout ce dont on pourrait rêver, un incontournable pour les amateurs du genre.