Hereticus

De Les Archives Infinies
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Par PetitPierre

Avant-Propos

Et voila la Black Librarium touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.black-librarium.com/

Scénario et mise en scène

Scénario et mise en scène: 3/5.

D’un point de vue de la narration, c’est toujours rondement mené par notre ami Abnett. Nous retrouvons iciEisenhorn peinard en train de présider un tribunal de l’Inquisition, lorsque l’histoire démarre pleine balle avec une péripétie que l’on n’attendait pas. En effet, Gregor quitte le tribunal pour aller « débusquer » un vieil hérétique de seconde zone, Fayde Thurring, meurtrier de son ami et pilote Midas Betancor. Au passage, c’est aussi l’occasion de revoir la petite Médéa Betancor, fille du défunt, qui négocie avec virulence avec Eisenhorn, le droit d’être là pour l’exécution finale.

On sent déjà que notre vieux Gregor n’est plus aussi souple qu’avant et que cette vengeance n’augure rien de bon. Cette recherche de l’hérétique est le point de non-retour que va franchir Grégor pour sauver toute sa tribu.

Afin de vaincre un titan Warlord dirigé par l’hérétique, il devra faire appel à Cherubael, le possédé qu’il a enchaîné à la fin du T2. Pour y parvenir, il aura dû sacrifier lors du rituel un confrère et toute la scène a été vue par plusieurs de ses acolytes, ce qui va ébranler leurs certitudes vis-à-vis de leur patron. Et Alizebeth Bequin se retrouve dans le coma à la suite d’une grosse utilisation de ses pouvoirs face au titan corrompu.

Cette partie est vraiment puissante, on ne sent pas le truc venir et boom sur la tronche. Cela fait balaise de voir le puritain devenir radical à ce point.

De retour de cette affaire glauque, Eisenhorn voit toutes ses ressources, ainsi que toutes ses bases opérationnelles et tous ces acolytes attaqués simultanément sur tous les mondes par l’ennemi de longue Date, Pontius Claw. Même le Discollegium a pété ! Ce n’est clairement pas le passage que j’ai préféré, j’ai trouvé tout cela très brouillon, et cela est sûrement volontaire pour nous mettre dans le même état d’esprit que le héros, mais cela n’a pas pris sur soi. Autant l’attaque géante pendant le défilé du T m’a carrément plu, autant là, je n’ai pas hyper accroché. S’ensuit une très longue enquête qui se passe entre essayer de fuir ses ennemis, l’inquisition qui le traque et enfin pour arriver à l’affrontement final avec Pontius.

Eisenhorn se retrouve à bosser avec Ravenor, qui lui aussi est un peu borderline avec ses alliés (à vous de lire) et une ancienne amante, Crezia Bershilde, médecin au demeurant. À eux tous ils retrouvent la piste de Pontius qui essaie de récupérer un très gros artefact pour, je ne sais déjà plus quoi. Un truc d’un dieu ancien pour assouvir sa domination du monde ou un truc du genre. Donc oui vous l’aurez senti, ce n’est clairement pas le meilleur scénario de la saga. Dommage, je trouve de terminer avec un truc aussi « bateau ». Bon, il ne faut pas non plus cracher, c’est bien amené, tout cela, mais, pour une série de ce niveau, j’ai trouvé facile le coup de l’artefact antédiluvien de domination planétaire.

Par contre, voir Einsehorn utiliser à sa guise Cherubael, c’est assez cool. Car là on se dit c’est bon, il est carrément radical pour donner des ordres et se balader avec les possédés comme si c’était son acolyte. Et ça fait carrément gagner en puissance de feu, car c'est pas un rigolo le démon !


Un truc est vraiment classe, c’est qu’Eisehorn se prend gave la tête avec son pote de l’Arbites, Fishig. Celui-ci ne supporte pas ce qu’est devenu Einstein et va jusqu’à le dénoncer à l’inquisition en espérant sa rédemption. On voit donc revenir au-devant de la scène, l’inquisiteur Osma ennemi juré d’Eisenhorn. L’affrontement de ces deux-là est assez cool. Ce qui advient de Fish est juste très très bon aussi. Je vous laisse le lire, c’est vraiment de très mauvais goût Smile Et vous lirez, mais j’ai trouvé la scène où se déroule l’action finale vraiment zarbi. Pas du tout aussi bien réussi que le monde à géométrie inexplicable du T1. Et la chute ... mouai, vraiment un peu déçu par la fin en fait. Trop vite expédié, trop de questions en suspend... peut-être avons-nous des réponses dans les ebooks ou audio qui vont avec, mais en VF, pas d’chance?

Style et écriture

Style et écriture: 5/5

Par contre, là c’est toujours si bon. Abnett manie toujours aussi bien le suspense et vous pouvez reprendre ce que j’ai déjà dit pour les 2 précédents tomes, et remettre ici. C’est toujours si bon, aussi bien écrit, fluide et agréable. Ni trop pompeux ni trop speed, ni trop descriptif, juste bon. Vraiment, c’est talentueux. Et vu que ça à fait le ménage dans la team, il y a moins de perso à intervenir, donc, je suis moins perdu Smile Ah oui, un truc vraiment sympa, c’est l’usure d’Einsehorn. Du début du roman jusqu’à la fin, il ne fait que diminuer physiquement et psychiquement. Il souffre et prend banane sur banane. Cela cogne dans l’esprit et dans la chair. Po vieux, il encaisse. Et lors du combat final, et Ba, c’est chaude patate pour lui. C’est vraiment fort d’avoir réussi à balader un homme diminué comme ça sur tout un tome et d’avoir réussi à en jouer.

Intérêt fluffique

Intérêt fluffique: 5/5

Alors alors, que peut-on bien apprendre de plus après 2 tomes déjà très riches en péripétie ... et bien pas mal de choses en effet. On suit. Eisehnorn qui est en fuite. Ce qui veut dire que comme toute personne en cavale, il doit se démerder. On le voit donc louer un speeder, prendre le train, aller chez des gens, se planquer, rentrer au bistrot, déambuler dans les rues des ruches, et c’est génial. Pour le MJ de 40 JDR que je suis, cela a été un régale tout ce petit fluff d’ambiance. C’est sûr, on n’apprend pas grand-chose sur l’inquisition ou l’avenir de l’univers, mais par contre, tout ce fluo quotidien, c’est génial. Les types qui bossent dans le train, les passants, tout ce petit monde qui semble vivre peinard sous la lourde main de fer de l’Imperium ! Ha l’empereur, protège si bien.

Ha si, étant donné que Eisenhorn vire Radicale on apprend un peu plus sur la démonologie, les rituels, le warp ...et moi j’aime bien ça.

Donc oui, un tome moins grandiloquent sur le fluff, mais au combien précis dans le vocabulaire et les descriptions, ce qui permet une mise en ambiance à la mode 40k parfaite.

Appréciation personnelle

Appréciation perso: 3/5

Alors, je ne sais pas comment trop réagir. Pas évident, de noter, car j’ai quand même énormément apprécié l’histoire, mais j’ai quand même trouvé certains raccourcis faciles et certaines péripéties un peu brouillonnes.

Cependant, dans son ensemble, cette œuvre est vraiment super classe, mais si l'on reste centré sur ce tome, je trouve que pour un finish, il manque de punch. Cela s’essouffle un peu. C’est toujours très bon, mais on rentre dans des schémas classiques et des manières de faire qui sont vus et revus. Peut-être que l’on s’est un peu trop habitué après les tomes précédents.

Donc pour conclure ce tome si je métrais la note de 16/20 en votant BON.

Désolé pour les grands fans, mais ce tome ne mérite pas, je trouve le Excellent. Il est un poil gaché par quelques simplicité et un léger relâchement de l'auteur. Dommage, c’était pas loin.

Ca reste quand même du tres grand niveau, et vous pouvez foncer tête baissée pour prendre du bon temps