Mad-dok

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-Propos

Après s'être attaqué aux Nécrons avec une certaine réussite, Nate Crowley se voit assigné la lourde tache de s’attaquer à Ghazghkull Thraka. En prévision du futur roman, il écrit une nouvelle pour le calendrier de noël 2021.

L’histoire du livre

Ghazghkull Thraka a trouvé la mort dans son combat contre Ragnar Crinière noire. Mais pour le bien de la race Ork, Mad Dok Grotsnik se doit de le ressusciter à nouveau.

L’histoire avec un grand H

Ghazghkull Thraka était mort, mais du point de vue de Dok Grotsnik ce n’était pas vraiment grave, Ragnar lui avait même rendu service. Cela faisait des années que Grotsnik voulait améliorer Ghazghkull mais ce dernier n’était pas d’accord.
Maintenant il n’était plus en position de refuser quelque amélioration.

Alors Dok Grotsnik s’était mis au travail, il allait surpasser son premier chef d’œuvre. Tout le monde pensait que c’est Gork et Mork qui avaient fait Ghazghkull mais le vrai chirurgien c’était lui, Grotsnik.

Pendant ce temps, la guerre continuait et même si Ragnar avait payé le prix fort pour tuer Ghazghkull, les Space Wolves étaient en train de prendre le dessus et même si Grotsnik ne voulait pas l’envisager, les Orks étaient en train de perdre…
Et comme si ça ne suffisait pas, les lieutenant de Ghazghkull étaient à deux doigts de se battre entre eux…

Grotsnik devait se dépêcher mais il n’était pas aidé par les Grots qui faisaient n’importe quoi comme d’habitude.
D’ailleurs, l’un d’eux venait d’avoir le culot de l’interpeller et de lui demander quel était l’intérêt d’essayer de reconstruire le Boss ?
Un Grot avait l’outrecuidance de remettre en cause les capacités de Grotsnik. Cela le rendait fou, il avait agrippé le Grot pour le tuer en lui hurlant dessus : « J’ai ressuscité Ghazghkull une fois je peux le refaire ».
Mais au moment où il allait tuer le Grot, ce dernier s'était mis à sourire et avait osé lui répondre : « Tu sais que ce n’est pas toi qui a sauvé Ghazghkull, tu l’as juste tué c’est Makari qui l’a ressuscité…. »

Makari… Il avait toujours dit qu’il n’était que le porte étendard du prophète mais Grotsnik avait toujours pensé qu’il était plus que cela. Mais Makari était mort aussi (oui c’est vrai qu’il était mort souvent mais cette fois il n’était pas revenu).

Grotsnik était en colère et aurait du tuer le Grot impoli mais au lieu de cela, il avait réfléchi et avait commencé à penser que si tout cela se produisait, il y avait sûrement une raison, alors, en prenant tous les Grots médicaux à témoin, il allait ressusciter le Boss seul sans l’intervention de Makari comme il l’avait déjà fait une fois sur Armageddon.

C’était pendant la deuxième guerre d’Armageddon, quand la flotte de sous-marins ork faisait route vers la ruche Tempestora. La pression dans le crâne de Ghazghkull avait été trop forte et son cerveau avait explosé, et le temps pressait parce qu’il devait être vivant pour commander la charge contre la ruche…

Alors Grotsnik avait ouvert le crâne de Ghazghkull pour faire baisser la pression et avait recousu les morceaux de cerveau ensemble avant de tout refermer. Mais son cœur refusait de redémarrer. Après avoir ouvert le torse du boss pour voir pourquoi cela ne fonctionnait pas et avoir découvert qu’une artère était bouchée. Grotsnik qui n’avait rien sous la main avait utilisé la pointe d’une bannière qui traînait pour déboucher l’artère.
Le cœur de Ghazghkull était reparti et la guerre avait pu continuer.

Dok Grotsnik jubilait après avoir raconté son histoire, il avait déjà ressuscité Ghazghkull une deuxième fois et cette fois la tout seul sans Makari…

Le Grot qui avait déjà interpellé le Dok la première fois avait remis ça en lui faisant remarquer que la bannière qu’il avait utilisée, c’était la bannière que portait Makari…

Grotsnik se rendant compte que le Grot avait raison était fou de rage mais même si c’était un Ork, c’était avant tout un scientifique et il devait bien se rendre à l’évidence, Makari était là les deux fois où Ghazghkull avait été ressuscité, et il lui fallait donc un Makari pour le ressusciter une troisième fois…

Il avait commencé à regarder le Grot en ricanant et après l’avoir attrapé s'était mis au travail pour retaper le Boss…

Conclusion :

Petite histoire assez drôle mais que j’ai eu beaucoup de mal à lire en VO. L’anglais n’est pas mon point fort et l’argot ork en anglais encore moins^^.
Elle montre à quel point les Orks sont résistants et surtout à quel point leur technologie est totalement étrange pour nous humains.
Mad Dok est vraiment cinglé et il n’a jamais vraiment réussi à sauver Ghazghkull. Chacune de ses interventions l’a tué ou mutilé.Du poison pour le calmer, du plastek fondu qui avait bouché ses artères, une lotion au liquide de refroidissement et à l’uranium pour sa gorge…
Et à chaque fois, la présence de Makari avait sauvé toute l’opération.

Si cette nouvelle doit introduire le futur livre sur Ghazghkull alors on peut penser que Nate Crowley va développer une relation entre Makari et le Boss.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Ghazghkull Mag Uruk Thraka est mort, éparpillé façon puzzle par les bons soins de Ragnar Crinière Noire et ses Space Wolves dans la cathédrale du monde de Krongar. Pour la plupart des autres personnages de Warhammer 40.000, cet état serait définitif, mais pour le prophète de Gork & Mork, il ne s’agit que d’un incident mineur, car l’inégalable Mad Dok Grotsnik a également fait le déplacement, et salive d’avance sur la possibilité qui lui est offerte de littéralement reconstruire Ghazgkull de la tête aux pieds, sans que ce dernier n’ait loisir de rechigner (ce qui peut être dangereux pour le bon Dok).

Cependant, Grotsnik doit composer avec la mauvaise volonté manifeste de ses infirmiers Grots, à commencer par le morveux mais intelligent Drippa, qui se demande bien si cela vaut la peine de sortir le jeu de limes, la perceuse à main et la superglu pour lancer une session de kitbashing de l’extrême alors que les Orks de Krongar sont en train de se faire botter énergétiquement l’arrière-train par les Space Marines encore présents sur la planète, et qu’il ne faudra pas attendre longtemps avant qu’un Nob pas trop bête décide que c’est son tour de devenir le Boss des Boss. Bien tenté de réduire l’impertinente créature en pièces détachées pour lui apprendre le respect, Grotsnik comprend qu’il ne pourra pas arriver à bon port sans l’aide de ses assistants, et choisit donc de résoudre le problème de façon pacifique. Il se met donc à raconter au parterre de Grots l’autre fois où il a réussi à ressusciter Ghazgkull, épisode connu de nul autre que lui.

Cela s’est passé lors du retour des Orks sur Armageddon, et plus précisément lors de l’assaut en sous-marin sur la cité ruche Tempestora. Alors que la côte se profilait à l’horizon (façon de parler lorsqu’on est passager d’un submersible, bien sûr), le soupe au lait Ghazgkull fit une attaque d’apoplexie si sévère lorsque son médecin traitant (toujours Grotsnik) lui annonça qu’il était nécessaire de lui ouvrir le crâne pour réparer les dégâts causés par une vie de guerre (un peu) et les expérimentations sadiques du Dok (surtout) qu’il s’en fit exploser le cerveau. La présence du leader suprême des peaux vertes sur les « plages » du débarquement n’étant pas optionnelle, Ghazgkull lui-même ayant juré qu’il mènerait l’assaut de ses troupes, Grotsnik a dû réaliser une opération d’urgence et dans des conditions loin d’être idéales pour remettre son patient sur pied. Grâce à la complicité de ce bon vieux Taktikus, mis au courant du pépin de santé du boss, et qui inventa un bon gros mensonge pour justifier son absence lors du briefing d’avant bataille (les Blood Axes sont bons pour ça), le Dok parvint in extremis à remettre le cerveau et le cœur (saleté de cholesterork) de Ghazgkull en état, et à réveiller le prophète au moment où quelques Space Marines firent intrusion dans la salle du trône du sous-marin échoué. La suite appartient à l’histoire…

Ce récit captivant fait toutefois remarquer au sagace Drippa que la résurrection de l’increvable Goff semble avoir été en partie causée, une nouvelle fois, par l’intervention providentielle du fidèle Makari. Grotsnik a en effet avoué qu’il a dû utiliser une hampe de bannière pour effectuer le triple pontage express qui a remis en marche le cœur de Ghazgkull dans le money time, et cette bannière n’était autre que le fameux bâton chanceux manié par le Grot porte-bonheur. Cette révélation fait comprendre à Grotsnik que cette nouvelle résurrection ne pourra réussir sans la participation de Makari, porté disparu lors de l’accrochage avec Ragnar. Qu’à cela ne tienne, le Dok connaît un cheat code efficace : une imposition des mains de Ghazgkull a déjà réussi à faire revenir la petite créature d’entre les morts. Et il n’y a pas de raison que ça ne marche pas même si le boss est techniquement mort lui aussi, pas vrai ?

Avis

Une nouvelle sympatoche, qui se concentre davantage sur la mentalité Ork (dont Grotsnik s’éloigne souvent, avec sa sale manie de considérer les choses de façon rassionel) que sur l’action à proprement parler. La première moitié de l’histoire est ainsi occupée par le Mad Dok se préparant mentalement à ressusciter sa plus grande création, les choses ne démarrant vraiment que dans la seconde partie, avec la confrontation initiée par le tout aussi rassionel Drippa, et le récit de la seconde revenue d’entre les morts de Ghazghkull lors de la troisième guerre pour Armageddon. On apprend beaucoup de choses sur la relation particulière qui unit Grotsnik et Ghazghkull d’une part (le premier passant son temps à empoisonner ou mutiler le second en douce pour tester sa résistance et se venger de ses sévices), et que Ghazghkull et son fidèle autant qu’immortel Makari d’autre part (il semblerait qu’aucun des deux ne peut vraiment mourir tant que l’autre est en vie). Une lecture tout à fait complémentaire du roman que le même Nate Crowley a consacré au prophète de Gork et Mork, et qui fera plaisir aux fans de la littérature orkoïde, dont Crowley est l’un des dignes représentants contemporains, avec son comparse Mike Brooks.