The Hunt for Vulkan

Par Gilian

Avant-Propos

David Annandale revient pour la deuxième fois dans cette série (il écrira encore un troisième volume faisant de lui le plus gros contributeur ). Ce volume va surtout se concentrer sur la recherche de Vulkan et j’aurais pensé voir surgir Nick Kyme du sous-bois mais non.

L’histoire du livre

Malgré la reprise en main du haut conseil de Terra par Koorland, l’Imperium est au bord de la destruction. Le Fabricator général de mars est allé trop loin et les Space Marines ont débarqué sur Mars. Rien ne semble pouvoir réunir les différentes factions qui dirigent l’Imperium… Sauf peut être le retour d’une légende.

L’histoire avec un grand H

Le maître de chapitre Thane, aux commandes de la barge de bataille Alcazar Remembered a réussi à rejoindre le système Sol et est en orbite de Mars en attente de réapprovisionnement et cela tombe bien, cela permet à Koorland de lui donner l’ordre de débarquer sur Mars pour aller récupérer le magos Eldon Urquidex (c’est lui qui avait prévenu l’Imperium de la trahison du mechanicus). Mais le mechanicus ne l’entend pas ainsi et refuse. La confrontation est presque inévitable. Des tirs de semonces ont lieu de la part des troupes du mechanicus et ce qui devait arriver arrive, un tir perdu finit par toucher un appareil des Fists Exemplar et la fureur du combat explose.

Sur Terra, dans la salle du haut conseil Koorland fait face au Fabricator général. Il lui demande de lui remettre Urquidex avant qu’il ne soit trop tard mais le Fabricator général pense que Koorland bluffe et qu’après la perte de la compagnie déployée sur Mars tout sera fini et rentrera dans l’ordre. Bien sûr, cent Space Marines seront morts pour rien mais ça s’arrêtera la.

A la stupéfaction générale, Koorland annonce qu’une attaque orbitale a commencé contre Mars. Sa détermination finit par faire flancher le Fabricator général (ou plutôt par faire changer le résultat des équations du mechanicus). Et le Haut Conseil de Terra est enfin mis au courant de ce que sait le mechanicus. Le mechanicus a réussi à reproduire la technologie de téléportation des Orks et a aussi réussi à trouver le point de départ de cette armée : Ullanor et pour vaincre cette menace il faut retourner les vaincre sur Ullanor.

Mais pour une telle mission le dernier rempart n’est pas suffisant, il faut battre le rappel de bien plus de Space Marines, alors Koorland décide de convoquer tout les primogenitor sur Terra. Pour commander ce genre d’armée, Koorland n’a pas une assez grande réputation et le maître de chapitre risque de ne pas suivre ses ordres. Sur les conseils de Vangorich, il doit chercher à accroître son pouvoir et son autorité. C’est l’inquisiteur Veritus qui lui apporte la solution, il lui annonce qu’il reste un primarque en vie : Vulkan et qu’il se trouve sur Caldera.

Koorland part donc pour Caldera avec l’aide de Maximus Thane et des Fist Exemplar. Il donne l’assaut à la planète qui est attaquée par les Orks. Ils finissent par trouver le primarque mais celui-ci refuse de partir avant d’avoir vaincus les Orks. Après de durs combats qui voient presque l’intégralité de la flotte d’escorte se sacrifier pour détruire la lune Ork en construction au-dessus de Caldera, les Orks sont enfin vaincus et Vulkan fait route vers Terra.

Quand la flotte de Koorland arrive enfin sur Terra, Valefor des Blood Angels, Macrinus des UltraMarines, Asger des Space Wolves et Adnachiel des Dark Angels sont déjà là mais aucun ne semble impressionné par l’arrivée de Koorland. Par contre, quand Vulkan entre dans la salle du Sénat, les quatre capitaines mettent le genou à terre devant le primarque. Vulkan met aussi au pas le Haut Conseil de Terra, d’après Vangorich, il aurait mieux fait de les tuer sur le champ et de les remplacer mais Vulkan a toujours été un des primarques les plus humanistes.

Personnages

Vulkan : Le dernier primarque loyaliste encore vivant 1500 ans âpres la fin de l’hérésie d’Horus (bien sur d’autres primarques loyalistes sont peut-être encore vivants mais personne ne le sait à coup sûr). C’est le primarque qui a toujours pris le plus soin des humains et qui a toujours été le plus proche de l’humanité. C’est aussi le seul primarque totalement immortel car il revient toujours d’entre les morts.

Caldera

Il faut revenir à l’hérésie d’Horus pour comprendre ce que fait Vulkan sur Caldera. Nick Kyme a écrit deux nouvelles « Feat of Iron » et « Promethean Sun » qui se déroulent pendant la mise en conformité de Caldera. Sur la planète, des exodites Aeldari vivent avec une communauté d’esclaves humains et l’imperium est venu les libérer. Je ne reviens pas sur la partie où Eldrad intervient. Vulkan finit par se rendre compte que les humains de Caldera sont en fait des descendants des humains enlevés sur Nocturne par les Drukhari et qu’ils ne sont pas esclaves des exodites, ils vivent juste avec eux parce que les exodites les ont sauvés. Après avoir libéré la planète, Vulkan fait le serment de venir protéger la population une fois la grande croisade finie. Et c’est là que Koorland le retrouve grâce aux informations de Veritus.

Conclusion

Je dois dire que je suis assez déçu par ce livre. Alors oui, il est un peu plus épique que les précédents. Et le retour de Vulkan change la donne pour les humains mais un primarque c’est un personnage légendaire de l’univers de Warhammer et le faire revenir comme ça… Si on schématise c’est juste un guerrier plus grand que la moyenne qui est immortel et qui fonce dans le tas en agitant son marteau à deux mains. Et ce n’est même pas exagéré, il rentre dans le tas, fait des dégâts, se fait tuer et revient à la charge ailleurs… Alors oui, il est immortel mais quand on voit les dégâts que les résurrections lui ont fait pendant l’hérésie d’Horus, la difficulté qu’il a à revenir après chaque mort, c’est juste ridicule de le faire revenir comme ça.

Autre petit souci à mon sens, Koorland appelle au secours les chapitres de Space Marines des anciennes légions mais oublie les Salamanders, ça aurait été trop compliqué de faire se retrouver Vulkan et sa légion mais bon quand on en appelle à une légende, on assume…

Ce n’est pas le plus mauvais livre de la série mais au vu du titre, on pouvait en attendre tellement plus…