Valerius

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

L’histoire du livre

Apres avoir sauvé la vie de deux primarques et surement par la même changé le cours de l’Hérésie d’Horus, Valerius a fini par être remercié par Corax en étant envoyé mourir sur Bêta-Garmon dans la plus grande bataille de titan de tous les temps, alors qu’il commande une armée de fantassins.

L’histoire avec un grand H

Des vingt-trois mille hommes et femmes qui étaient partis pour Bêta-Garmon sans escorte sur ordre de Corax, il ne restait plus que quinze mille guerriers une fois arrivés à la surface de la planète.

Marcus Valerius et la cohorte Therion sont déployés sur Bêta-Garmon et sont opposés à une forte attaque des troupes hérétiques qui essaient de prendre de flanc les positions impériales. Au lieu de prendre de plein fouet l’assaut ennemi, Valerius ordonne à la cohorte d’aller au devant de l’ennemi pour que la rencontre se fasse au milieu d’une rivière et donc au moment où les unités blindés ennemies seront désorganisées.
Il ne peut pas croire que l’empereur dieu l’ait abandonné après tout ce temps, il doute mais finit par se reprendre et donne l’ordre de l’assaut.
Mais la cohorte livre son dernier combat et affronte trois titans et des légionnaires des Sons of Horus.
Les renforts Salamander sont en route pour colmater la brèche mais ils n’arriveront sûrement pas à temps, Marcus Valerius ordonne de faire surchauffer et exploser son véhicule de commandement, un énorme collossus imperialis et d’amener autant d’ennemis dans la mort que possible.
Une fois la bataille finie, et alors que les force impériales s’apprêtent à quitter la planète, un détachement de récupération passe par là et découvre un unique survivant que sa foi en l’empereur a sauvé.

Conclusion

Alors vous allez dire que je suis sentimental mais j’apprécie le fait que Marcus Valerius s’en sorte vivant à la fin. C’est une belle conclusion pour lui et son histoire, il a toujours eu la foi et même si elle a vacillé, il a toujours crum et au final il a été récompensé.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Où il sera question de Marcus Valerius et de la Cohorte Therion, compagnons de route de la Raven Guard pendant la Grande Croisade et l’Hérésie d’Horus, et envoyés pour une raison non explicitée ici se faire euthanasier par les renégats d’Horus sur le théâtre de Beta-Garmon par ce brave type de Corax. Nous retrouvons donc le Vice-Caesari Valerius au volant de sa forteresse Capitol Imperialis, et chargé de tenir la rive gauche de la Veule (une rivière locale) avec ses frères d’armes – dont son propre frère, Antonius, Princeps de Titan Reaver. Lorsque les forces du Maître de Guerre lancent une offensive majeure sur sa position, Valerius, qui a toujours sa foi impériale chevillée au corps, refuse de battre en retraite comme aurait fait n’importe qui, mais préfère au contraire saisir Horus à l’oreille et l’entraîner dans un maquis. Ou en l’absence du grand chauve barraqué, les Titans envoyés à l’assaut des positions loyalistes.

Valerius_IllustrationTout à fait réaliste sur ses chances quasi nulles de remporter la victoire, Valerius n’aspire plus qu’au martyre, persuadé qu’il est que Pépé ne l’aurait pas envoyé crever comme un rat dans une bataille mineure sans une très bonne raison. Chacun voit midi à sa porte. Après une prière rapidement conduite dans sa chapelle improvisée, Valoche ordonne donc à la Cohorte de se battre jusqu’au dernier soldat, assiste à la mort d’Antonius, carbonisé dans son Titan en emportant son vis-à-vis chaotique, sans verser une larme, puis ordonne dans le plus grand des calmes la surcharge du réacteur1 de son véhicule de fonction lorsque les Sons of Horus arrivent frapper à la vitre pour demander un constat à l’amiable.

…Ce n’est toutefois pas la fin pour Valerius. Peut-être. Une inspection du champ de bataille quelques heures plus tard par une force de reconnaissance impériale permet en effet d’identifier un survivant hébété se promenant le zguegue à l’air dans le cratère de l’explosion de la Capitol Imperialis. Incapable de décliner ses nom et profession aux soldats qui le prennent en charge, le nudiste inconnu se baladait toutefois avec une copie du Lectitio Divinitatus camouflé dans son anatomie (vous ne voulez pas de détails additionnels), et attribue sa survie surnaturelle à rien de moins qu’un miracle. On se demande bien de qui il peut s’agir…

1: C’est une manœuvre tellement classique à Warhammer 40K qu’on peut se demander pourquoi les commandants continuent à envoyer des troupes essayer de capturer les vaisseaux ennemis. Sans doute des escouades que Horus ne pouvait pas blairer.

Avis

Gav Thorpe offre une sortie de scène digne de ce nom à l’un de ses personnages fétiches de l’Hérésie, ce qui fera sans doute plaisir aux lecteurs que la destinée de Marcus Valerius intéressent. Ne faisant pas partie de ces « fidèles », je dois avouer que mon attention s’est concentrée davantage sur le la forme que sur le fond du récit, et je suis au regret de penser que Thorpe aurait pu rendre une meilleure copie. Mes principaux griefs portent sur la contextualisation très lacunaire de ce morceau de bravoure final, qui ne prend pas la peine de présenter de manière suffisante les personnages, leurs motivations et leur parcours, et nous laisse donc avec un illuminé de la première heure qui semble incapable de réfléchir par lui-même et considère tout ce qui se passe comme le résultat de la volonté de l’Empereur (ce qui est rassurant pour lui, mais pas vraiment approprié à un officier supérieur de l’Armée Impériale), son frère et son valet de pied, apparemment envoyé à la mort par un Primarque loyaliste plutôt sympathique jusqu’ici, sans plus d’explications. Une question me brûle les lèvres doigts à ce stade : WHY SHOULD I CARE ? Certes, on pourrait arguer que Thorpe avait trop peu d’espace à disposition pour briefer les nouveaux arrivants sur la saga Valerienne, mais pour une nouvelle censée pouvoir être lue de manière indépendante, le résultat laisse vraiment à désirer. Je reste convaincu que ces quelques pages relevaient plus du chapitre d’un roman que Gav Thorpe aurait dû écrire pour boucler son arc Raven Guard que d’un stand alone.