The Terminus

De Les Archives Infinies
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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Notre histoire se déroule dans la cité de Carchera, sur la planète Ossorian, par une nuit sans lune (ça ne sert à rien dans l’histoire mais ça met l’ambiance). Un frère (Bakhin) et une sœur (Vazya) progressent en direction d’une gare abandonnée, dans le but de vérifier la véracité d’un mythe tenace : le train de Valgaast (wink wink). D’après la légende, ce convoi circule la nuit dans les gares désaffectées, et les passagers qui osent monter à son bord sont amenés jusqu’à l’emplacement d’un somptueux trésor. Si Vazya tient juste à fact checker ce racontar, son frère est lui beaucoup plus intéressé par les proverbiales richesses récompensant les audacieux voyageurs, ayant contracté de très lourdes dettes auprès de créditeurs pas franchement compréhensifs.


Ayant pris position dans l’une des nombreuses gares en ruines de la périphérie de Carchera, nos deux héros en sont quitte pour quelques heures d’attente1 avant que l’improbable se produise : un authentique train entre en station, et ouvre ses portes pour leur permettre de rentrer. Après les trois secondes d’hésitation contractuelles, Vazya et Bakhin sautent le pas (please mind the gap between the train and the station) et prennent place à bord, avant que la rame ne reprenne sa course. Ils ne tardent pas à découvrir qu’ils sont loin d’être seuls dans le train, et font ainsi la connaissance d’un trio de concitoyens (Darra, Krent et Nevi), eux aussi à la recherche du légendaire trésor du train de Valgaast, qui les aiderait à se sortir de leur situation difficile.


Pendant que leur Ouigo file à toute berzingue vers une destination inconnue, mais en tout cas hors de Carchera, le petit groupe décide d’explorer son environnement, et de remonter vers la tête du train à la recherche du chef de bord, qui pourrait peut-être leur donner plus d’informations sur les prochaines étapes du périple. Cette initiative louable est toutefois abandonnée à l’unanimité après que nos héros aient jeté un œil au wagon de tête, rempli à ras bord d’individus très louches (des chauves blafard en robe : sans doute des cosplayeurs de Matthieu Ricard). La première classe n’est plus ce qu’elle était…


Les options du club des cinq sont toutefois très limitées : après avoir essayé d’ouvrir les portes, et réalisé que sauter d’un train en marche sans voir en contrebas n’était pas une riche idée, ils conviennent de rejoindre les autres passagers « normaux » du Valgaast Express, et d’aviser à l’arrivée. Lorsque la rame s’arrête enfin, Vazya, Bakhin et compagnie descendent donc sans faire d’histoire, et décident de suivre à distance raisonnable le groupe de tête(s chauves), qui part en direction d’un complexe abandonné, en chantant d’étranges cantiques. Assez inquiétant, certes, mais pas menaçant à proprement parler, donc pourquoi pas. Et puis, pas question de rentrer à pied à Carchera…


…Ce comportement moutonnier se révèlera toutefois rapidement néfaste, car les arrivants se retrouvent encerclés par des centaines d’alopécistes en transe, et dirigés vers le centre de la congrégation, où les attend… un gros tyranide. J’aurais bien aimé dire que c’était un Patriarche Genestealer, comme les indices égrenés par Annandale le laissaient penser, mais la description qui en est faite par l’auteur me pousse plutôt à conclure à un Prince, vce qui n’est absolument pas logique, fluff wise. Quoiqu’il en soit, les malheureux chasseurs de trésor amateurs sont soit boulottés par le Xenos affamé, soit converti au culte de ce dernier, ce qui est le cas de Vazya. Après avoir subi la tonsure réglementaire, elle est donc renvoyée à Carchera pour répandre la rumeur d’Orléans de Valgaast dans la cité, et assurer ainsi un flux de snacks réguliers à son nouveau boss.


Avis

David Annandale adapte le thème du train fantôme à la sauce 40K, pour des résultats un peu décevants. Comme souvent avec notre homme, les débuts prometteurs débouchent sur une conclusion pas vraiment satisfaisante, ici à deux niveaux. Premièrement, j’ai trouvé que la révélation finale relevait de la faute de goût, en cela qu’une histoire exploitant les codes du surnaturel doit rester sur cette voie (haha) et ne pas bifurquer dans un autre type d’horreur (ici bien plus prosaïque) en fin de course. La suspension d’incrédulité en prend un grand coup dans les gencives, car tout ce qui aurait pu être accepté par le lecteur comme causé/expliqué par le Warp doit maintenant trouver une justification réaliste… ce que l’auteur se garde bien de faire ! Deuxièmement, le flou artistique laissé par Annandale, pourtant contributeur vétéran de la GW-Fiction, sur l’identité de son antagoniste est regrettable car elle a toutes les chances de blaser le lecteur un peu au fait du background de la faction convoquée. Il aurait suffi d’une petite rectification de la part du relecteur pour corriger ce défaut, mais cela n’a pas été le cas et je dois dire que cela m’ennuie profondément. OU EST LE RESPECT HEIN ? Verdict final : guère entraînant.


1: Il faut croire que même les trains fantômes peuvent être victimes d’incidents de circulation de types « régulation du trafic » ou « mouvement de grève du personnel ».