Roboute Guilliman: Lord of Ultramar

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

En 2016, la black Library annonce la sortie d’une série consacrée aux primarques. Le premier volume à sortir est confié à Annandale qui écrit une tranche de vie de Roboute Guilliman pendant la grande croisade. En général, le premier volume d’une série donne le ton et on va voir ce que cela va donner.

L’histoire du livre

Roboute Guilliman est quelqu’un de très occupé, il dirige les 500 mondes d’Ultramar, il commande la XIIIème légion en pleine guerre contre un empire orque, mais il est aussi en train de rédiger un traité militaire sur l’utilisation des space marines et par la même occasion il réforme certains chapitres de sa légion.

L’histoire avec un grand H

Alors que la grande croisade suit son chemin, Roboute Guilliman conduit un détachement de sa légion contre un empire orque, après avoir repris la plupart des planètes sous leur contrôle, il va donner l’ordre de reprendre Thoas la planète d’origine de la horde ennemie.
Mais Guilliman est aussi en train d’écrire un codex compilant la doctrine de gouvernance et de gestion des légions de space marines. Il prévoit le futur ou le moment où il pourrait ne plus être la pour la diriger lui-même.
Dans la même idée, il veut réformer le chapitre Némésis qui est un peu trop coincé dans ses traditions et qui « vit » à l’ écart du reste de la légion. Pour cela, il profite de la mort du maître du chapitre pour nommer un nouveau maître provenant d’un autre chapitre (en contrevenant a toutes les traditions des Némésis).
Ce changement de commandement n’est pas sans conséquences et, lors de la bataille pour Thoas, cela va provoquer des tiraillements au niveau du commandement du chapitre et la mort d’une grande partie de ses hommes (plus de 300 morts).
Malgré cela, l’invasion de Thoas se poursuit mais la découverte d’un stock d’armes radioactives force Guilliman à déployer les unités de destroyers sur la planète.
Apres avoir inspecté les ruines humaines datant d’avant l’arrivée des orques sur la planète, Guilliman est obligé de constater que l’empire humain n’a pas été vaincu par les orques mais s’est entretué bien avant leur venue.
Il décide donc de faire disparaître toute trace d’une occupation humaine de la planète avant l’arrivéz des futurs colons.

Roboute Guilliman

C’est un personnage difficile à faire aimer car, même pour un primarque, il est plus que parfait. Dans le roman, on s’attache surtout à nous montrer ses valeurs humaines et son utopie. Il essaie de reformer sa légion pour qu’elle puisse lui survivre et il pense beaucoup à la gestion de l’empire après la fin de la croisade. Par contre, il commet l’erreur d’effacer de ses réflexions les exemples du passé qui lui déplaisent.
C’est assez amusant de le voir effacer toute trace de la guerre civile sur Thoas alors que lui-même a dû affronter une guerre civile pour asseoir son pouvoir sur les 500 mondes d’Ultramar.

Le 22eme Chapitre : Némésis

Le chapitre Némésis est le seul chapitre des Ultramarine à avoir conservé zes traditions terriennes. C’est le chapitre où sont réunies les armes de destruction massive de la légion, les armes à phosphex et les armes radioactives. Il y a deux compagnies complètes équipées de ces armes.
Guilliman n’aime pas ce genre d’armement et essaie de ne jamais les déployer.
Il a d’ailleurs décidé de les réorganiser pour mieux les intégrer à la légion, et même si ça se passe mal au début, ça finira par s’arranger.
En fait le 22eme chapitre est un des « personnages » principaux de la trilogie d’Annandale (voir ma conclusion), il sera de plus en plus utilisé par Guilliman et vers la fin de l’Hérésie en force de première frappe.
Beaucoup de gens ont spéculé que le chapitre de la deuxième fondation du nom de Némésis était constitué de ces terriens aux traditions et à l’armement spécifiques. Mais en fait, les deux compagnies de destroyers seront détruites pendent le voyage vers Terra et, à la fin de l’hérésie, le chapitre est intégré à la légion donc n’a plus vraiment de tradition spécifique.

Conclusion

C’est la deuxième fois que je lis ce roman court. La premiers fois, j’étais impatient de voir ce que le roman allait me révéler sur Guilliman et je dois dire que j’ai été quelque peu déçu. Le roman ne s’attarde même pas sur un moment clef de la vie du primarque. En fait, c’est juste un assaut rapide sur une planète… Un roman qui aurait eu plus sa place dans la série « Space Marine Battles » qui était éditée à l’époque.
Maintenant, avec le recul, et tous les livres que j’ai déjà lus sur l’Hérésie d’Horus, je m’aperçois qu’Annandale avait bien une idée derrière la tête. En fait, il a écrit 2 romans courts et une nouvelle ayant pour personnage central les Ultramarines :
Roboute Guilliman le seigneur d’Ultramar (2016),The Atonement of Fire (2017), La lance d’Ultramar (2018).
Et si vous lisez les 3 volumes, vous vous rendez compte qu’il y a un fil conducteur aux livrex : la vision de la guerre par Guilliman. Au début, il veut une guerre propre, une guerre servant l’imperium mais restant civilisé, mais petit à petit, sa position évolue. Dans le seigneur d’Ultramar, il ne veut pas utiliser le chapitre Némésis ; dans la lance d’Ultramar, le chapitre Némésis est en pointe de toutes les attaques parce que c’est plus rapide et moins destructeur que l’exterminatus.
Ça ne rend pas le livre meilleur mais ça l’intègre au moins dans le cycle de l’Hérésie d’Horus. Ça reste un livre pas désagréable à lire mais qui me déçoit vue l’attente provoquée par la sortie de la série.