The last ride of heiner rothstein

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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

De retour d’une campagne victorieuse contre une bande de maraudeurs du Chaos, un régiment de Pistoliers se prépare à faire son entrée à Middenheim. Malgré les circonstances heureuses de leur retour, les soldats impériaux se montrent néanmoins nerveux et irritables, forçant leur nouveau commandant, Wolfram Rothstein, à multiplier les interventions pendant le bivouac.

Fils du défunt Heiner Rothstein, tombé au champ d’honneur quelques jours plus tôt (et depuis sanglé à son cheval avec la bannière qu’il a ravi aux forces chaotiques avant de trépasser), Wolfram sait qu’il devra choisir à son retour entre rejoindre un ordre de chevaliers – ce qui entraînerait la dissolution du Pistolkorps fondé par ses aïeux – ou reprendre le flambeau paternel en devenant officiellement le nouvel officier du régiment. La dernière chevauchée de Heiner Rothstein ne s’annonce guère de tout repos.

Avis:

Cette première nouvelle d’O’Brien constitue un bel hommage aux écrits fantasy de Dan Abnett, puisqu’on y retrouve aussi bien des Pistoliers (Riders of the Dead – bon, d’accord, c’étaient des Lanciers au sens strict, mais avec des pistolets, donc…) que des chevaliers du Loup Blanc (Hammers of Ulric). On y retrouve également le souci du détail et la touche de réalisme qui ont permis à Abnett de s’affirmer comme l’une des meilleures plumes de la Black Library. Enfin, The Last Ride of Heiner Rothstein est une nouvelle à twist final, ce qui est toujours appréciable, surtout quand on ne voit pas ce dernier approcher à des kilomètres (ce qui a été mon cas).

Ceci dit, Ross O’Brien doit encore progresser sur certains points avant de pouvoir prétendre à un statut plus important que celui de hot new talent. Son « character management » (la capacité d’un auteur à développer et rendre intéressants aux yeux des lecteurs ses personnages) manque ainsi de rigueur, O’Brien peinant à faire cohabiter ses (trop) nombreux protagonistes1 et obligeant le lecteur à une fastidieuse gymnastique mentale pour se rappeler de qui a fait quoi, quand et pourquoi. De même, le twist final de la nouvelle n’est pas d’une absolue clarté (et pourtant, j’ai lu plusieurs fois The Last Ride… avant de m’atteler à cette critique), même si cela n’empêche pas de comprendre – et d’apprécier – les grandes lignes du dénouement de cette histoire.

Malgré ces quelques aspects perfectibles, The Last Ride of Heiner Rothstein constitue une très bonne première soumission pour un auteur de la Black Library, et O’Brien a certainement le potentiel nécessaire pour se faire un nom au sein de la maison d’édition de Nottingham (même s’il n’a plus donné de nouvelles – dans tous les sens du terme – depuis cette première publication).

1: Une bonne dizaine (dont la plupart avec un nom en –er, ce qui ne facilite pas la distinction), pour une nouvelle de « seulement » 22 pages.

Fluff:

Ordre de Chevalerie du Middenland(sans doute issu des célèbres Loups Blancs) : l’ordre du Loup Hurlant (Howling Wolf). Peut-être un hommage au fameux bluesman ?

Pistolkorps : peut atteindre une taille respectable (200 hommes pour celui de la nouvelle), même si le commandant du régiment peut louer les services d’une partie de ses hommes si une telle concentration de cavalerie légère n’est pas nécessaire. L’appartenance à un peloton (sous-division régimentaire dirigée par un lieutenant) peut être représentée par une couleur de manches spécifiques (ici bleu ou blanc). Les Pistoliers sont encadrés par des Escorteurs, qui ont pour habitude de cirer leurs moustaches afin de se différencier de leurs hommes. Le passage dans un Pistolkorps est une étape essentielle pour tous les jeunes nobles cherchant à intégrer un ordre de chevalerie. Le titre de commandant d’un Pistolkorps est une charge, qui peut être achetée et vendue par son possesseur.