The Pact

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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

5ème publication pour Sarah Cawkwell dans Hammer & Bolter, The Pact voit le retour des Silver Skulls, à la fois sur le devant de la scène, mais également sur leur monde originel, Lyria, abandonné au cours du 32ème millénaire suite à une invasion démoniaque en bonne et due forme. Le personnage principal de la nouvelle n’est autre que le Prognosticator Bhehan, qui avait déjà fait preuve de son talent à jeter des runes toutes les cinq minutes au cours de la première soumission de Miss Cawkwell, Primary Instinct. Cette fois débarrassé de l’insipide Gileas Ur'Ten (capitaine de la huitième compagnie aux dernières nouvelles), Bhehan est escorté par l’escouade de Space Marines d’action des Silver Skulls, j’ai nommé le Talriktug1, mené par nul autre que le premier capitaine Kerelan. Pourquoi revenir sur un monde ayant subi un demi Exterminatus huit mille ans plus tôt, vous entend-je me demander ? Eh bien, pour la raison classique de la vision prophétique venant plus ou moins corroborer un passage sibyllin du livre sacré du Chapitre (The Orthodoxy of Varsavia), ce qui convainc Lord Argentius de dépêcher quelques hommes sur place afin de... on ne sait pas trop quoi en fait2.

Une fois arrivé à la surface de Lyria, Bhehan et ses nouveaux copains se retrouvent bien entendu plongés dans une sale histoire impliquant de sombres visions du passé, une cohorte d’Eldars non violents, des démons de Nurgle en patafix et une bannière (joie). Le déroulé précis de la nouvelle n’ayant aucune sorte d’intérêt (comme toujours lorsque Cawkwell pilote ses Silver Skulls chéris), je vous fait grâce des pénibles péripéties subies par les SS avant la fin de leur mission.

1: Ça claque moins que Mournival ou Atramentar, mais on ne peut pas reprocher à Cawkwell de chercher à s’inspirer des bonnes idées de ses petits camarades de jeu.

2: Le briefing de mission a dû être marrant : « - Bon les petits gars, Bhehan a eu une vision dans laquelle il a vu trois castors hémiplégiques, un magasin Ikéa en flammes, Rogal Dorn en bas résilles et peut-être aussi deux bannières. Comme la sainte Orthodoxie de Varsavia contient les mots « deux » et « bannières », j’ai décidé de vous envoyer sur notre ancien monde forteresse pour enquêter. »
« - Euh, d’accord Lord Argentius, mais enquêter sur quoi ? »
« - Bah, sur la vision de Bhehan, banane ! Allez sur place, et voyez si vous trouvez quelque chose comme une bannière du chapitre. Voire deux. »
« - Mais Lord Argentius, de une, cela fait huit mille ans que Lyria a été abandonnée, après s’être pris un bombardement orbital en règle : partant, je doute que l’on retrouve une bannière intacte après tout ce temps. Et de deux, même si on arrive à en trouver une (ou deux, puisque ça a l’air de vous tenir à cœur), Lyria était notre monde d’origine, donc ça n’aurait vraiment rien d’étonnant et je ne vois pas pourquoi il faudrait y voir un signe du destin. »
« - Men fous, allez-y quand même. Je peux tout à fait me permettre d’envoyer la meilleure escouade du Chapitre et le premier capitaine accompagner un bleu bite qui a eu un rêve humide à la surface d’un monde mort pour vérifier un truc qui n’a aucun sens. Parce que je suis Lord Argentius et que je fais ce que je veux, na. »
«...»

Avis:

À ses habituelles lacunes en matière de narration et de cohérence (illustrées de manière flagrante par l’envoi de la crème de la crème du Chapitre sur une mission de douzième ordre au but des plus nébuleux - mais n’ayez crainte, il y en a une tripotée d’autres dans The Pact1 - ), Cawkwell ajoute une grosse entorse au fluff et une expérimentation très peu concluante, pour un résultat assez indigeste, dans la droite ligne de ses trois premières nouvelles Silver Skulls.

S’agissant de l’atteinte au background, Sarah a donc la riche idée de faire intervenir des Eldars dans son récit, en jouant sur l’entente tacite et temporaire qui peut parfois être conclue entre zoneilles et zumains dans certaines situations désespérées. Pourquoi pas. Seulement, Cawkwell se retrouve confrontée à un problème de taille : comment arriver à faire coopérer une escouade de vétérans couturés, fanatiques et intolérants au plus haut degré avec une bande de Xenos, même bien intentionnés ? Réponse de l’intéressée : les Eldars ont tellement besoin de l’aide des Space Marines qu’ils acceptent sans broncher de se faire péter la tronche d’un bout à l’autre de la nouvelle pour bien leur faire comprendre qu’ils ne représentent pas une menace. Et c’est là que le bas en moelle spectrale blesse : il est absolument aberrant qu’une race prête à condamner des planètes entières à la destruction pour éviter les bouchons sur la route des vacances (cf Armageddon) consente à sacrifier une quinzaine de guerriers aspects ainsi qu’une grande prophétesse simplement pour gagner la confiance de mon-keigh. C’est pourtant ce qui se passe dans The Pact, la psyker eldar passant une bonne partie de la nouvelle à supplier Bhehan de venir lui filer un coup de main, puis laisse ce dernier lui coller un bolt dans le crâne avec sa bénédiction après qu’ils aient réussi à bannir l’infestation démoniaque à l’œuvre. Autant pour la coopération inter-espèces.

Quant à l’expérimentation tentée par Cawkwell, elle porte sur le sujet, très délicat, de l’humour au 41ème millénaire. Et si on peut à la rigueur envisager que certains Space Marines puissent faire preuve d’un flegme pince sans rire ou d’une ironie macabre, je ne pense vraiment pas que transformer l’un d’entre eux en sociétaire des Grosses Têtes était un choix pertinent. Le vénérable premier capitaine Kerelan se révèle pourtant être un joyeux boute en train, très peu avare en blagounettes plus ou moins drôles, ce qui est assez surprenant et plutôt contre-intuitif.

Au final, The Pact confirme que la Cawkwell de l’année 2 de Hammer & Bolter a un niveau sensiblement égal à celui de la Cawkwell de l’année 1, c’est-à-dire tristement faible.

1 : Le débriefing de la mission a dû être marrant aussi :
« - Lord Argentius, nous avons bien trouvé une bannière du Chapitre dans les niveaux inférieurs de la forteresse monastère. »
« - Génial ! Il n’y en avait pas une deuxième dans le coin ? »
« - Non. En fait la deuxième bannière était métaphorique : nous avons dû nous allier avec des Eldars un peu cons pour vaincre les démons qui squattaient les ruines. Deux races = deux bannières. »
« - Putain, je ne comprendrai jamais rien aux prophéties. Bon, et alors, tout est prêt pour que nous puissions sur notre planète d’origine ? »
« - Oui oui, c’est bon. L’endroit a été purifié. Bon, il y a des cadavres d’Eldars dans tous les coins et l’endroit est saturé d’énergie chaotique qui rend les démons impossibles à bannir, mais sinon c’est nickel. »
« - Ok, et la bannière que vous avez récupéré, elle est clean au moins ? »
« - Un peu mon neveu. Elle a passé huit millénaires dans une forteresse hantée, et a été utilisée par un Grand Immonde (en fait, c’était peut-être un gros Nurgling d’après la prophétesse Eldar, mais vu qu’il nous a fallu deux psykers et cinq terminators pour en venir à bout, on va dire que c’était un démon majeur) pour ancrer sa présence dans l’univers réel. Plus clean que ça, tu meurs. »
«...»

Fluff:

Le Chapitre des Silver Skulls était à l'origine basé sur le monde de Lyria. Suite à une invasion démoniaque au cours du trente-deuxième millénaire (probablement orchestrée par les Eldars Noirs), les Silver Skulls ont dû abandonner la planète, les dernières phases du conflit (dont un bombardement orbital) transformant cette dernière en monde mort. Le Chapitre s'est ensuite établi sur Varsavia, d'après laquelle est nommée leur ouvrage de référence, L'Orthodoxie de Varsavia.