Divine Sanction
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue:
Thacceus Velso est un homme comblé. Plume de l’influent Confesseur Ilsandor, il écrit les sermons que son patron délivre aux foules béates de Viridian1 (et se plaît à les rejouer en live-karaoké, chacun ses délires). Certes, Ilsandor fricote avec les T’aus, et s’est fait l’agent propagateur de la dangereuse doctrine communiste suprêmiste portée par les Xenos, en échange d’un poste de Gouverneur et d’une liberté de prêche sans commune mesure avec ce que lui permet le dogme de l’Ecclésiarchie, mais Velso n’est pas homme à s’en offusquer. D’abord car, très prosaïquement, il n’est pas vraiment un homme (+30 en compétences de surinage de Roi Sorcier d’Angmar, -45 en égalité salariale). Ensuite car il n’est pas vraiment Thacceus Velso, mais l’Assassin Callidus Sycorax, dépêché(e ?) sur place pour supprimer et remplacer discrètement Ilsandor, afin de permettre à l’Imperium de châtier comme il se doit les rebelles en puissance.
Tout va pour le mieux pour Syssy l’usurpatrice, qui après des mois d’approche prudente, a réussi à infiltrer le premier cercle de sa cible, et se prépare à évincer cette dernière à la sortie de son dernier speech. Il ne lui fallait plus soutirer à l’honnête Ilsandor que quelques informations capitales afin de donner le change aux émissaires T’aus lorsque le Confesseur a la mauvaise idée de forcer la main de la Callidus, en décédant de mort violente avant qu’elle ait pu elle même l’occir. Et la vaporisation sanglante de la tête du prélat, ainsi que l’angle et la distance impossibles du tir ayant mené à la dite vaporisation (qui a ruiné quelques inestimables tapisseries au passage, ce qui est d’autant plus triste), ne laissent que peu de doutes sur l’identité du l’exécuteur précoce : un Vindicare vindicatif. N’ayant pas le temps de se pencher posément sur les raisons expliquant ce court-circuitage fâcheux, Sycorax se retrouve contraint(e ?) d’improviser. Surprise en pleine séance de polymorphination par la capitaine de la garde apostolique (Mascelle Rask) du défunt, l’Assassin a toutefois de la chance dans son malheur, ses traits rendus informes par l’opération menant la mercenaire sur une fausse piste, celle de la délégation T’au2. Donnant le change avec brio (les cours d’impro sont une part importante de la formation des Callidus), Sycorax a toutefois fort à faire lorsque les Machines de Pénitence de compagnie de feu Ilsandor, Leonine et Taurus, font leur apparition. Rien qu’une adepte hautement entraîné(e ?) comme Syco n’est capable de gérer, surtout à l’aide de son matos top moumoute, mais assez pour équilibrer la confrontation qui s’en suit entre le Métamorph impérial et la demi-sœur de bataille.
Cette dernière, toujours à ses illusions xénophobes, croit malin de proposer à Sycorax de prendre la place d’Ilsandor dans la Suprême combine, en échange du poste qui était promis au Confesseur félon. L’Assassin décide cependant de déciller la vénale Rask, et révèle la raison de sa venue avant de se débarrasser de l'intrigante d’une planchette japonaise bien envoyée, qui propulse la femme (presque) fatale des mauvais côtés – car il y en avait trois superposés, comme sur un rasoir Gillette – des champs de force protégeant le palais apostolique. Le temps que le reste de la garde arrive sur les lieux, Sycorax s’est fait la malle, laissant derrière elle quelques cadavres profanés au plus haut degré, ainsi qu’une moquette définitivement irrécupérable. La fin de de la nouvelle voit la Callidus se rendre dans la tour de St Goneril, où elle a calculé que son concurrent s’était positionné pour ruiner sa journée et son opération. Malgré la stabilité toute jenga-esque du lieu, et le grand nombre de pièges à cons laissés par Wesley Snipe, Coco parvient sur le lieu du crime, où elle trouve la chambre de la cartouche fatidique posée bien en évidence, et une micro-puce contenant le message Operation Vendetta. Affaire à suivre…
1: À ne pas confondre avec Veridian, qui est un monde primitif que l’Ultima Segmentum. Et sans rapport connu avec les Viridian Consuls, un Chapitre de Space Marines ayant viré chaotique et s’étant rebaptisé The Broken. Soyons précis.
2: Oui, c’est du racisme de base. Comme si une simple absence de nez était systématiquement synonyme de Bien Suprême. Ca aurait pu être Krilin qui a fait le coup.
Avis:
Difficile de se prononcer définitivement sur le cas de ce Divine Sanction, qui est manifestement le premier acte d’une série de nouvelles, ou l’introduction d’un roman. Si l’on peut trouver étrange que la Black Library ait choisi de faire figurer cette soumission à la fin de son Calendrier de l’Avent 2019, indiquant clairement qu’aucune suite n’est à attendre dans un futur proche (ce qui est d’autant plus étrange que la BL a inclus trois audio dramas en trois actes cette même année), gardons nous de faire rejaillir la faute de ce timing abscons sur Rath, qui signe une nouvelle teaser plutôt honnête, en ce qu’elle donne envie de savoir ce qui attend Sycorax et son mystérieux comparse par la suite. Autre point fort de ce chapitre introductif, la bonne utilisation que fait l’auteur des Assassins qu’il convoque, et dont il illustre avec application et à propos les compétences spécifiques. On comprend ainsi mieux quel est l’intérêt pour l’Imperium d’envoyer une Callidus quand un autre temple pourrait parvenir à neutraliser la même cible de façon tout aussi définitive, et on a droit en prime à une démonstration assez bluffante d’une utilisation « urgente » de polymorphine. Quant au Vindicare, s’il n’y a que son ombre qui plane sur ce Divine Sanction, la simple description de son headshot est suffisante pour démontrer l’étendue des talents balistiques du franc tireur. Bref, un avant-goût convaincant, qui donnera je l’espère lieu à une suite avant l’Hérésie d’Horus (ça va, c’est large).
Fluff:
Machines de Pénitence : Les bras des Machines de Pénitence sont trop courts pour permettre à leurs pilotes d’atteindre une cible se trouvant sur leur dos. Cela empêche les pénitents de se suicider pour mettre fin à leurs souffrances.