Necessary Evil

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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Débarqué sur le monde de Nereus grâce à sa connaissance de la Toile et les bons services de l’Atlas Infernal, l’Inquisiteur Bronislaw Czevak a peu de temps pour localiser et détruire un RCA (random chaotic artifact) avant que ce dernier ne tombe entre de mauvaises mains, ici celles de cette fripouille d’Ahriman, insistante Nemésis de notre héros. Cette mission, déjà peu simple, se trouve encore compliquée par la position de Nereus, monde dépotoir obligeamment placé à la sortie d’une faille Warp nommée The Craw, et à la surface duquel s’écrasent avec régularité les épaves de vaisseaux malchanceux. Ajoutez à cela la présence de quelques entités démoniaques, convenablement sustentées par la proximité de l’Immaterium, et vous obtenez un théâtre d’opérations assez délicat. Sauf que Bro’ n’a pas le temps. Mais alors, pas du tout le temps.

Necessary Evil s’affranchit donc rapidement de ce détail que l’on nomme progression narrative, et prend le plus rapide chemin vers sa conclusion logique, sacrifiant au passage toute crédibilité sur l’autel de l’efficience pure. Quick and dirty style. Revenons donc vers Czevak pour prendre mesure de l’ampleur de la catastrophe : à peine arrivé sur Nereus, il manque de se faire écraser par un navire en perdition terminant sa course sur la planète, et, blessé au cours de la collision, se fait cueillir par une équipe des récupérateurs qui constituent la population locale. Resté inconscient pendant dix heures, il finit par se réveiller, obtient un entretien avec le chef de la colonie et avertit ce dernier de l’arrivée prochaine d’une expédition Thousand Sons, à la recherche du Bacillum Formidonis, le Crozius Arcanum de l’Apôtre Noir Rhadamanthys, capable de rendre toute armée chaotique invincible. Devant la fin de non-recevoir ferme et polie que son interlocuteur lui oppose, Czevak trouve la relique par un horrible coup de chance trente secondes plus tard, la balance dans l’océan et s’en va avec le sentiment du devoir accompli, laissant les colons de Nereus, qui se révèlent être noyautés par un culte Genestealer, s’expliquer avec les sbires d’Ahriman. Et voici comment on sauve l’Imperium de la destruction en vingt minutes bien pesées les enfants. Prenez-en de la graine, groupies de Guilliman.

Avis:

Séquelle (dans tous les sens du terme) du roman consacré par Sanders à l’inquisiteur Czevak, Necessery Evil est très loin d’être le travail le plus réussi de son auteur. L’approche cavalière que ce dernier a de son propos, tant au niveau de la construction du récit (particulièrement bien illustré dans cette réponse lapidaire du Cze à une question pleine de bonne sens de son hôte) que du respect des convention de fluff (le moindre clampin de Nereus connaît l’existence des Thousand Sons) finit par donner à la nouvelle un faux air d’épisode de Dr Who ou de Stargate, ce qui est faire injure à la richesse du background de 40K et au talent d’écrivain de Sanders, jusque-là plutôt bon dans ce qu’il faisait pour le compte de la BL. Un vrai coup de moins bien donc, sans conséquence pour la suite espérons-le.

Fluff:

Relique (Inquisition): L'Atlas Infernal, dérobé par Czevak aux gardiens de la Bibliothèque Interdite, contient non seulement des cartes précises de la Toile et un moyen d'activer les portails y accédant, mais protège également son porteur des effets corrupteurs du Warp. Le Pass Navigo de 40K, en quelque sorte.

Relique (Chaos): Le Bacillum Formidonis, ou Dreadsceptre, est le Crozius maudit de l’Apôtre Noir Word Bearer Rhadamanthys (clin d’œil mythologique), héraut de Sicarus (pas le capitaine Ultra sûrement) et mort gelé sur le monde de Perboreas IX. La légende veut que toute armée menée par le porteur du Dreadsceptre devienne invincible.