Acceptable Losses

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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Nommé à la tête du tristement célèbre escadron de Maraudeurs Raptor, le commandant Jaeger a l’occasion de prouver la valeur de ses hommes au cours d’une mission aussi vitale que périlleuse : la destruction des réacteurs d’un Space Hulk grouillant d’orks. Livrés à eux-mêmes dans l’immensité hostile de l’espace, les Raptors se rendront rapidement compte qu’il n’y a pas d’ennemi plus mortel que l’ami dans lequel on a placé (à tort) sa confiance.

Avis:

Après les Nains et les Hauts Elfes, Battlefleet Gothic est l’une des lubies du bon Gav Thorpe, qui ne manque jamais une occasion de mettre en scène une petite bataille spatiale dans ses écrits futuristes. Sachant qu’Into the Maelstrom (et donc Acceptable Losses, par la même occasion) a été publié en 1999, soit l’année de sortie du livre de règles BFG, il était inévitable que cette nouvelle fasse la part belle à des héros maîtrisant l’art subtil de la guerre dans l’espace.

Cette nouvelle conséquente (33 pages, ce qui en fait la plus longue du recueil) se divise ainsi en deux parties distinctes. La première (un tiers) voit Jaeger et ses hommes faire connaissance, les premières impressions mitigées faisant rapidement place à une véritable camaraderie entre un commandant sévère-mais-humain et des équipages indisciplinés-mais-courageux-et-loyaux (et l’Oscar du meilleur scénario original est attribué à…). Thorpe sait qu’il doit en passer par là pour que la suite de son récit tienne la route et s’exécute de bonne grâce, son style passepartout lui permettant d’expédier cette introduction sans trop lasser le lecteur (en partie grâce à la partie « contes et légendes de l’Imperium »1).

La deuxième partie (deux tiers) est une description minutieuse de la mission plus ou moins suicide de l’escadron Raptor, sur lequel s’acharne bien entendu un sort contraire : escorte de Thunderbolts retirée au dernier moment, Rok en maraude à négocier en solo, rencontre inopinée avec une escadrille de chassa-bombas, cible protégée par une hénôrme batterie de lance-plasma… autant de petits riens qui font que la vie d’un pilote de Maraudeur vaut d’être vécue (et se termine de manière prématurée). Fort de son expertise dans le sujet, Thorpe réussit à faire de ce compte rendu une expérience plaisante, tant par son originalité que par son enthousiasme perceptible pour cette forme de combat, dont les règles diffèrent considérablement de la classique bataille rangée de fantassins et de véhicules à laquelle l’amateur de 40K a droit d’habitude.

Bon, ça reste du Thorpe, et du Thorpe « primitif » qui plus est, ce qui signifie que l’histoire en elle-même ne vole pas beaucoup plus haut qu’un plongeur de la mort ayant fait un six sur son jet d’incident de tir (ouais, j’ai pas peur des mélanges). En même temps, difficile de révolutionner l’art de la nouvelle de science-fiction avec un pitch aussi ingrat qu’une bataille spatiale vue depuis l’intérieur d’un cockpit de Maraudeur. On a donc le droit à une triple dose d’héroïsme désintéressé et de sacrifice pour la bonne cause, généreusement saupoudrés de « bon sang, c’était moins une »2 et de « mais où est notre écran de chasseurs ? » : une fois de temps en temps, pourquoi pas.

Bref, Thorpe réussit assez bien son coup avec Acceptable Losses, un de ses meilleurs courts formats pour la BL à date, et plat de résistance consistant à défaut d’être délectable d’Into the Maelstrom.

1: Voir la partie Fluff.

2: Appelons ça le syndrome de l’Etoile de la Mort.

Fluff:

Maraudeurs (Flotte Impériale): On y apprend entre autres que l’équipage classique de ce type de vaisseau est constitué d’un pilote, de trois artilleurs, d’un tech-adepte et d’un bombardier. Son armement consiste en deux autocanons jumelés dorsaux, un triple bolters lourds de queue, un canon laser de nez et six missiles fléau à tête plasma. En fonction des missions, l’équipage a de plus la possibilité d’embarquer des bombes dans la soute de l’appareil, mais ce genre de chargement est réservé aux frappes atmosphériques. Le surnom du Maraudeur dans la Marine Impériale est « grosse brute ».

Mythe (Imperium): Thorpe trousse un petit conte mettant en scène « l’Empereur Aigle », dont l’un des œufs a été volé au nid par « le Serpent du Chaos ». L’aiglon qui en éclot est élevé par le Serpent, avec les conséquences dont chacun se doute, forçant pôpa à buter son rejeton déviant en même temps que sa belle-mère reptilienne (car pour Thorpe, c’est une femelle) quand il finit par leur remettre la serre dessus. Moi, j’y vois une description métaphorique du destin d’un des Primarques inconnus : corrompu par l’influence du Chaos dès le berceau, et exécuté en conséquence par l’Empereur peu après leurs retrouvailles. Après, il ne faut pas oublier que ce texte a été écrit sept ans avant le lancement de la collection l’Hérésie d’Horus, ce qui limite un peu sa portée actuelle. Mais vu l’importance prise par Thorpe au sein de la Black Library, et son rôle dans l’écriture de la série, il est possible que cette explication soit un jour reprise et détaillée par d’autres nouvelles et romans.