The View from Olympus Mons

De Les Archives Infinies
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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Pelorus Mons, patriarche de la famille du même nom, dont la fortune repose sur la fabrication d’armes laser, a été retrouvé mort dans son étude privée. Envoyé sur place pour conclure à un dramatique accident, le Probator Vorzhen ne peut toutefois s’empêcher de débuter une véritable enquête lorsque des éléments troublants se présentent à sa vue. Pelorus a en effet rédigé et fait certifier sous témoin un nouveau testament au cours de la soirée précédant son décès, faisant de sa fille Cecilia l’héritière de l’empire familial en lieu et place de son aîné, Jerik. À cela viennent s’ajouter les traces de strangulation relevées par Vorzhen sur le cadavre, victime selon la version officielle d’un pistolet laser chatouilleux, ayant fait feu alors que M. Mons se brossait les dents avec (ou quelque chose comme ça). Et pour couronner le tout, l’archiviste Doria Beshombe, qui a servi de témoin à son patron pour l’écriture du Nouveau Testament, et est la dernière personne à l’avoir vu en vie, n’est pas retournée à son poste le lendemain. Vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre…

Ce ne sont pas les pistes qui manquent pour Vorzhen, chacun des trois enfants de Pelorus (le business man Jerik, la jetsetteuse Cecilia et le hobo Teratus) pouvant bénéficier d’une manière ou d’une autre de la disparition de leur paternel, ou ayant des motifs justifiant un passage à l’acte. Dans le cas de Jerik, héritier présomptif de longue date, ce sont ses relations poussées avec le Logis Artorius du Mechanicum qui lui ont valu l’ire de son père, qui voyait d’un mauvais œil les servants de l’Omnimessie mettre leurs méchadendrites dans la petite affaire familiale. Ce même Artorius qui a été le premier à pénétrer dans le bureau du défunt, fermé de l’intérieur, le lendemain de son décès, et que Doria Beshombe accuse de l’avoir agressée alors qu’elle prenait congé. D’interrogatoire en filature, de déductions en révélations, ce dossier va pousser l’affable et blasé Probator dans ses derniers retranchements…

…J’en veux pour preuve les deux passages à l’hôpital qui lui échoient en moins de 36 heures. La conclusion est toutefois aussi cryptique que décevante, puisque le coupable n’est autre que l’Alexia du 41ème millénaire, soit une intelligence artificielle domestique, résidant dans la tour Mons et pouvant contrôler aussi bien la température des pièces et la descente des stores que les centaines de Serviteurs rattachés au bâtiment. C’est l’un d’entre eux qui a tué Pelorus Mons, et c’est un autre qui envoie Artorius à travers la fenêtre sous les yeux de Vorzhen, afin de protéger « l’Abomination » de la reconfiguration qui l’attendrait si son existence venait à être ébruitée. Pour des raisons non expliquées, Abbie laisse toutefois en vie trois personnes connaissant/soupçonnant sa présence, dont notre héros, qui finit par devenir le chef de la sécurité de la nouvelle Dame Mons, Cecilia, en vertu du testament de son père. Certes.

Avis:

Gareth Hanrahan a manifestement les compétences nécessaires pour l’écriture de littérature policière, et, en tant que relatif nouveau venu au sein de la Black Library au moment de la publication de ‘The View from Olympus Mons’, a peut-être été recruté par cette dernière principalement en raison de cette spécialité. Je dois reconnaître que la narration et la progression de cette nouvelle sont d’une fluidité et d’une imprédictibilité (une bonne chose pour une histoire de meurtre à élucider) appréciables par rapport à la majorité des autres textes de la même veine publiés par la BL, et je m’attendais donc à un dénouement dans la grande tradition du genre, avec un coupable identifié sur base d’un indice faisant brutalement sens au héros. J’ai donc été déçu lorsqu’il s’est avéré que le tueur était une espèce d’entité mystico-technologique, dont ni les motivations, ni le mode opératoire, ne sont expliqués de façon convaincante par Hanrahan. Cette fin en demi-teinte est peut-être la caractéristique de sa prose qui dénote le plus de sa nouveauté dans la GW-Fiction, un univers où, certes, il n’y a que la guerre, mais qui a au moins la sollicitude d’apporter des réponses définitives et sans équivoque à son lectorat.