Flesh

De Les Archives Infinies
Révision datée du 8 août 2022 à 21:58 par Gilian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Sommaire à droite}} ==Avant-Propos== Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/ <br /> Ou ici :… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

==Intro==Chris Wraight, déjà papa d’un Feast of Horrors assez potable (Hammer & Bolter n° 5) et sur le point de devenir le Mr Empire de la BL (la série des Sword of…, Iron Company, Luthor Huss, Dark Storm Gathering), nous revient avec une nouvelle de Space Marines. Mais attention, pas n’importe quel chapitre, mais bel et bien la confrérie loyaliste la plus bad ass de tout l’Imperium, j’ai nommé les Iron Hands.

Légion au background assez peu exploré par les auteurs de la BL, les fils de Ferrus Manus sont décrits dans les fragments de fluff leur étant consacrés comme des Marines réglant leurs problèmes avec une brutale efficacité, dont leurs alliés non génétiquement modifiés ont souvent à souffrir. Pendant que les Salamanders s’amusent à construire des hôpitaux pour les victimes des conflits dans lesquels ils sont engagés et voient d’un mauvais œil qu’on bombarde les camps de réfugiés, les Iron Hands seraient plutôt du genre à raser la cité-ruche qu’ils viennent juste de sauver, rien que pour punir les défenseurs de leur inefficacité. Une bande de joyeux drilles donc.

Intrigue:

Envoyée à la rescousse d’une ruche aux niveaux inférieurs envahis par ce qui semble être des zombies de la peste, la (demie) escouade du sergent Morvox réussit évidemment là où ces couillons de PDF ont échoué, et reprend niveau après niveau de la spire sans même transpirer (ou, dans ce cas particulier, surchauffer1). En parallèle, Wraight cherche à faire du Abnett, en insérant régulièrement des passages « flashback » racontant la lente ascension de Morvox depuis le stade peu enviable d'aspirant2 jusqu’à celui d' « Iron Father » cherchant à rembourser sa dette auprès de l’Adeptus Mechanicus (parce que oui, venir étudier sur Mars coûte bonbon).

On comprendra dans le grand final de la nouvelle pourquoi ces deux histoires sont liées, au grand désespoir des défenseurs humains de la cité-ruche attaquée. Ce n’est pas encore cette fois que les Iron Hands amélioreront leur image auprès du public, mais étant donné qu’ils s'en tamponnent les augmétiques, on en vient presque à les apprécier pour leur approche résolument directe. Si vous aussi, vous en avez marre des Space Marines bienveillants et attentionnés (ou qui essayent de l’être), c’est la nouvelle qu’il vous faut.

1: Mais le plus impressionnant reste le pouvoir « munitions illimitées » que les Iron Hands semblent posséder. Si Wraight n’oublie pas de préciser qu’ils s’arrêtent pour recharger de temps en temps, l’escouade de Morvox purge tout de même une centaine de niveaux d’un seul élan, sans avoir besoin d’être ravitaillée en munitions une seule fois.

2: Où on comprend mieux pourquoi les Iron Hands ont si mauvais caractère Tu reviens à moitié mort d’un trek dans les landes bucoliques de Medusa, juste pour t’entendre dire que tu n’es qu’une grosse merde et te faire à moitié couper le bras par ton sergent instructeur. Fun!

Avis:

Wraight trousse une bonne petite nouvelle jonglant efficacement entre passages musclés (marounes oblige) et exploration de la psyché des Iron Hands. À travers les trajectoires de Morvox et Ralegh (un des Space Marines de l’escouade, le plus « humain » du lot), on commence à comprendre comment la perception des fils de Ferrus Manus envers leur propre corps se modifie progressivement, depuis l’incompréhension initiale des traditions du chapitre (pourquoi charcuter un corps rendu parfait par la modification génétique?) jusqu’à la vision purement esthétique de la chose. Si les Space Marines sont souvent décrits comme ayant sacrifié leur humanité pour mieux défendre cette dernière, alors les Iron Hands sont les parangons des Anges de la Mort, et un rappel constant du prix à payer pour que l’Imperium soit préservé. Wraight réussit donc à nous rendre un brin empathique envers ces hommes-machines, un petit tour de force compte tenu du lourd passif du chapitre. On verra s’il parviendra à faire aussi bien dans son roman Iron Wrath.

Fluff:

Medusa (climat): Jamais décrite comme particulièrement accueillante, la planète natale des Iron Hands est affligée par des bourrasques continuelles, charriant une poussière noire, épaisse et crasseuse.

Medusa (population): Peut-être en rapport avec le point ci-dessus, les râleurs semblent être très rares sur Medusa: si tu ne peux pas améliorer la situation, ça ne sert à rien de t'en plaindre.

Iron Hands (relation avec l'Adeptus Mechanicus): Les apprentis Techmarines du chapitre passent 10 ans à se former sur la planète rouge, et sont initiés à des mystères technologiques non révélés aux autres chapitres Space Marines. Ce favoritisme est justifié par la révérence particulière dans laquelle est tenue Manus Ferrus. En échange de ces enseignements, les technoprêtres de Mars peuvent réquisitionner leurs anciens élèves pour des missions pour lesquelles la diplomatie a échoué.