Blood in the Machine

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Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue:

Engagés dans la défense d’Armageddon contre les hordes d’Orks de Ghazgkull, les Flesh Tearers tentent de se racheter une réputation en faisant des trucs héroïques, comme venir au secours d’un bataillon de Gardes Impériaux sur le point d’être anéantis par les Xenos. Ces nobles desseins sont toutefois interrompus par l’arrivée d’une escouade de Gardes Sanguiniens, envoyée par le Capitaine ‘Double Face’ Tycho des Blood Angels afin d’inviter Gabriel Seth à une réunion des plus urgentes. Après avoir protesté un peu pour la forme (c’est ennuyeux, il venait de remettre des piles dans son Eviscerator), le Fleshest des Tireurs accepte de laisser la Légion d’Acier prendre la rouille et la dérouillée qui lui était promise avant l’arrivée providentielle de son escouade de commandement, et se fait hélitreuiller (sans rire) jusqu’au QG des Blood Angels.

Là, il rencontre l’Inquisitrice Nerissa, recommandée par Dante en personne, et la véritable raison pour laquelle il a été rappelé au bercail. Nerissa a en effet une hypothèse potentiellement lourde de conséquences pour la suite du conflit, qu’elle veut vérifier dans les plus prompts délais : selon elle, les Orks sont revenus sur Armageddon parce qu’ils ont été attirés à leur insu par l’esprit belliqueux d’un Titan chaotique ayant été enseveli lors de la première guerre mondiale ayant pris place sur la planète. Après lui avoir demandé si elle n’avait pas par hasard glissé le scénario de Dawn of War : Winter Assault dans son dossier de recherche, Seth accepte en grommelant très fort (et pour esquiver une perquisition de glandes progénoïdes) de servir de garde du corps à l’Inquisitrice lors de son voyage jusqu’à la mine où le Titan a été localisé. Il reste bien sûr accompagné de sa fidèle escouade de commandement, composé d’un nombre non nul de personnages précédemment inconnus au bataillon (il y a Harahel le Champion de Compagnie et l’Apothicaire Nisroc parmi les véritables VIP), qui se feront une joie et un devoir de mourir en cours de mission1, afin de montrer toute la dangerosité de cette dernière. Après quinze pages de progression sanglante et tout terrain (air, terre, mer, mine : c’est un véritable trail cette mission), nos héros pénètrent enfin dans la salle de contrôle du Titan oublié, et Seth réalise soudainement qu’il y a un petit problème…

…Tout est trop propre pour une machine supposément inféodée à Khorne. N’écoutant que son instinct, il flingue les derniers acolytes de Nerissa, qui étaient en train de poser des explosifs pour détruire le Titan, et somme cette dernière de s’expliquer. Ce qu’elle fait de façon tellement confuse que je ne sais pas vous dire si elle voulait vraiment détruire la machine, la capturer, et/ou se venger de Seth et des Flesh Tearers, qui ont plongé son mentor, l’Inquisiteur Corvin Herrold (‘Know Thyself’) dans une profonde dépression. Nerissa étant une Psyker, elle parvient à se tirer de ce mauvais pas en accentuant les pulsions violentes des Space Marines, qui s’attaquent mutuellement et s’entretuent avec entrain pendant qu’elle s’éclipse (et parvient à se frayer un chemin seule dans une mine infestée d’Orks, puis à retourner en territoire impérial par ses propres moyens -> la magie du hors champ). Il faudra l’intervention inespérée d’Harahel, laissé en dernier défenseur/dos d’âne sacrificiel par Seth quelques niveaux plus haut, et qui a réussi à contre toute attentes à sortir vainqueur de sa battle royale contre les Xenos, pour faire reprendre leurs esprits aux survivants.

La nouvelle se termine dans l’espace, avec un dilemme politico-moral se présentant à Seth. Il peut soit laisser Nerissa, qui a réquisitionné un vaisseau, lui filer entre les doigts, soit se venger de l’Inquisitrice en lui envoyant un petit cadeau d’adieu (une torpille d’abordage remplie jusqu’à la gueule de membres de la Compagnie de la Mort) avant qu’elle ne s’échappe dans le Warp, mais il lui faudra pour cela également détruire les deux navires hôpitaux accompagnant le transport de Nerissa pour ne pas laisser de témoins2. Après deux longues secondes – au moins – de réflexion, il opte pour la seconde option, et donne l’ordre au Chapelain Zophal3 de remettre une pièce dans la machine de la VENGEANCE !!!, enterrant définitivement toutes velléités (crédibles) de faire des Flesh Tearers des Space Marines un minimum sympathique. Et pourtant, l’Empereur en est témoin, il avait fait des efforts en ce sens en début de nouvelle !

1 : Mention spécial au Frère Shemal (sans -e à la fin), qui disparaîtra pendant un saut depuis un Stormraven jusqu’au Titan-taxi réquisitionné par Nerissa pour traverser un bras de la mer bouillonnante à pied, et perpétue ainsi la longue et distinguée tradition des Flesh Tearers s’écrasant au sol comme des bouses.

2 : Notons au passage que l’exécution par Compagnie de la Mort interposée laisse en pratique suffisamment de temps à l’Inquisitrice pour envoyer un message alertant sa hiérarchie de la trahison des Flesh Tearers. C’est donc un nouveau super plan de la part de ce génie de Seth.

3 : Qui va sur ses dix mille ans à ce moment, à moins qu’il ne s’agisse d’un homonyme du compagnon du premier Maître de Chapitre des Flesh Tearers, bien sûr. Autre hypothèse : c’est un Dreadnought/Chapelain/Capitaine de croiseur d’attaque, ce qui fait beaucoup de spécialisation pour un même individu.

Avis:

Je suppose qu’il faut voir cette nouvelle comme le récit de la descente aux enfers progressive des Flesh Tearers, entraînés « malgré eux » (mouarf) dans une spirale incontrôlable de vengeance et de trahison, dont la seule issue ne peut être que l’excommunication et la destruction du Chapitre. C’est en tout cas ce que Smillie voudrait nous vendre, et je ne suis que très moyennement convaincu. Si on passe outre tous les passages d’action pure, qui forment le gros de ‘Blood in the Machine’, il ne reste en effet que les actions mercurielles d’un Gabriel Seth dont l’empathie pour les simples humains fluctue entre héroïsme chevaleresque et sociopathie profonde en fonction des situations. Il aurait fallu un auteur un peu plus solide que Smillie pour faire apparaître une logique dans ces oscillations d’humeur, et au final dépeindre le Maître des Flesh Tearers comme un personnage torturé par sa conscience, et non comme un boucher colérique et inconstant. ‘Blood in the Machine’ n’a donc pas le moindre intérêt intrinsèque, que l’on se place du point de vue de la saga Flesh Tearers ou de celui du corpus de textes 40K de la Black Library. À archiver.