The thrill of the hunt

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne regroupe que des récits d’environ 1 000 mots (soit quatre pages maximum). Je reste toujours un peu sceptique face à ce format très court, mais il réserve parfois de bonnes surprises. Anthony Reynolds a choisi d’y consacrer une histoire aux White Scars.

L’histoire du livre

Dans les steppes glacées d’un monde lointain, Ajai Khan et ses frères White Scars livrent bataille comme leurs ancêtres nomades des steppes : lancés au galop sur leurs destriers d’acier.

Mais est-ce vraiment une bonne idée lorsqu’on affronte des Eldars ?

L’histoire avec un grand H

Ajai Khan, vétéran des White Scars, observe l’ennemi depuis un promontoire enneigé, juché sur sa lourde moto de guerre. Alors qu’il scrute les lignes adverses, une odeur étrange portée par le vent lui parvient : les xenos ont contourné sa position et sont déjà sur lui.

Un Eldar surgit. Ajai Khan ouvre le feu, mais la créature esquive avec une agilité surhumaine. D’autres apparaissent, rapides et graciles, courant avec légèreté sur la neige. Le Space Marine enfourche son destrier mécanique, qui rugit de puissance, et s’élance, tirant à la volée tout en fuyant.

Il poursuit sa course à travers la forêt glaciale, traqué sans relâche par les Eldars qui se déplacent tels des prédateurs invisibles. Bientôt, des motojets xenos rejoignent la chasse. Une pointe de nostalgie traverse Ajai Khan : autrefois, les White Scars chevauchaient eux aussi de telles machines, mais ces reliques ont presque toutes disparu de l’Imperium.

Soudain, il décide de ne plus fuir. Après un saut vertigineux au-dessus d’une crête, il freine brutalement et fait pivoter sa moto pour affronter ses poursuivants. Il dégaine alors sa longue hallebarde, prêt à livrer seul l’ultime combat. Les Eldars, sûrs de leur victoire, se déploient en arc de cercle pour l’encercler. Ils croient l’avoir acculé, réduit de chasseur à proie. Mais ils se trompent.

Car au moment où ils s’avancent à découvert, les frères d’Ajai Khan surgissent de la forêt en formation de combat, rugissant sur leurs propres motos. En une flèche meurtrière, les White Scars se ruent sur les xenos, lances abaissées pour la charge. Ajai Khan prend la tête de l’assaut, son rire se mêlant à celui de ses frères. Ce n’est plus une fuite, mais la véritable essence de la guerre telle que la conçoivent les fils de Chogoris : la chasse, à pleine vitesse, à la pointe de la tempête.

Conclusion

Anthony Reynolds (à ne pas confondre avec Josh Reynolds) est un ancien auteur de la Black Library, surtout connu pour ses écrits sur les chevaliers bretonniens et pour sa trilogie consacrée à Marduk des Word Bearers.

Ce court récit sur les White Scars est une belle réussite. Le style du combat monté est bien rendu, et les références à l’univers (la perte des véhicules antigrav, les Chogoriens riant en allant au combat) apportent un vrai plus au texte. Cela reste une histoire de quatre pages, mais Reynolds parvient à la remplir avec efficacité et intensité.