Iron Priest

Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne regroupe que des histoires très courtes d’environ 1000 mots (4 pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique vis-à-vis de ce format, mais il réserve parfois de bonnes surprises. Chris Wraight a choisi d’y consacrer un récit aux Space Wolves.

L’histoire du livre

Quand la chair devient métal et que les loups renaissent, forgés dans le feu, la frontière entre l’homme et le monstre s’efface.

L’histoire avec un grand H

Olvar et l’épreuve du feu

Olvar avance dans un paysage d’apocalypse. Épuisé, il n’a pourtant pas le droit de reculer, car il s’est préparé durant deux longs hivers à l’épreuve de la forge. Depuis deux jours, une créature le suit, invisible, tapie dans l’ombre. Enfin, il aperçoit ses yeux dorés briller dans la pénombre : un loup gigantesque, monstrueux, au pelage sombre et à la carrure écrasante. Lorsque la bête bondit, Olvar lutte avec désespoir. Il frappe de sa hache, blessant l’animal malgré la peur et la douleur. Le combat est inégal : l’animal est plus fort, plus rapide, et finit par le saisir à la jambe. Dans un cri de rage et de survie, Olvar continue de frapper, mêlant son sang à celui de la bête…

Ragnvald et la guerre éternelle

À une autre époque, sur un champ de bataille différent, Ragnvald, un Prêtre de Fer des Space Wolves, combat au milieu des ruines. Tandis que ses frères avancent, il s’arrête auprès d’un Rhino renversé, sentant l’âme meurtrie de la machine dont l’esprit hurle encore à travers ses câbles arrachés.

Mais soudain, un ennemi surgit des flammes : un champion vêtu d’une armure rouge et bronze, arme hurlante en main. Le duel est brutal : la masse énergétique de Ragnvald affronte la hache-tronçonneuse de l’adversaire. Le sol instable le trahit, et il vacille, prêt à succomber.

Alors que le champion s’apprête à l’abattre, une ombre surgit : une bête colossale, mi-loup mi-machine, bardée d’implants et d’armures. Elle terrasse l’ennemi, l’éventre et l’écrase dans une gerbe sanglante. Ragnvald en profite pour porter le coup final et brise le crâne du champion d’un coup de marteau, pulvérisant ses mâchoires de bronze.

La révélation

Le Prêtre de Fer se tient aux côtés du monstre : un loup au pelage sanglant, aux crocs d’acier et aux yeux mécaniques. En le caressant, Ragnvald se souvient du jour où, bien des années plus tôt, il avait tué cette créature et l’avait traînée jusqu’à la montagne de fer. Là, les maîtres masqués l’avaient aidé à la remodeler : ses crocs furent remplacés par l’acier, son squelette par l’adamantium, et ses yeux par des capteurs rouges. Elle n’était plus seulement un animal : elle était devenue son œuvre, sa première création, sa préférée.

Autres éléments

On découvre qu’il existe une autre manière de devenir Space Wolf que de mourir au combat. On peut en effet passer l’épreuve de la forge : il s’agit d’impressionner l’un des Prêtres de Fer du Chapitre afin qu’il accepte de vous prendre comme apprenti.

Conclusion

C’est avec ce genre de texte que l’on constate à quel point Chris Wraight compte parmi les meilleurs auteurs de la Black Library. En seulement quatre pages, il parvient à nous raconter deux histoires : la jeunesse d’Olvar, lors de son initiation, et un épisode marquant de la vie de Ragnvald, devenu Prêtre de Fer.

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Olvar est un jeune guerrier de Fenris, décidé à rejoindre le Chapitre des Space Wolves par la grande porte : celle de la forge. Plutôt que de se contenter de taper dans l’œil d’un Prêtre Loup, comme l’aurait fait un impétrant banal, notre héros s’est donné pour mission de relever le défi de la forge, qui semble consister à traîner à proximité d’une montagne littorale (ça existe sur Fenris), jusqu’à ce qu’un loup fenrissien daigne passer à l’assaut, par l’odeur alléché.

Il convient ensuite de calmer les velléités anthropophages de la bête en lui défonçant le crâne avec l’arme tranchante et/ou contondante de son choix (une hache pour Olvar), avant de terminer par une réanimation en bonne et due forme du cadavre, que l’on peut pimper comme bon nous semble, grâce au matos de pointe mis à disposition par le Chapitre. Dans l’esprit, c’est un peu comme nos cours de techno de 3ème, le côté grimdark en plus.

Comme on peut s’en douter, Olvar réussit brillamment cette épreuve (même s’il se fait un peu mordiller la jambe au passage). Bien des siècles plus tard, celui qui se fait désormais appeler Ragnvald et est devenu Prêtre de Fer, se fait sauver d’une fin prématurée par l’intervention de son cyber caniche, alors qu’un berzerker de Khorne mal luné s’apprêtait à le hacher menu. Si le chien est le meilleur ami de l’homme, celui du surhomme est indubitablement le loup fenrissien zombifié…

Avis

Chris Wraight essaie mollement de nous intéresser à l’une des entrées les moins folichonnes du Codex Space Wolves (à mon humble avis) : le Prêtre de Fer, dans cette microfiction qui joue la carte de la surprise sans vraiment se donner les moyens de réussir sa sortie. C’est vrai que quatre pages, ce n’est pas beaucoup pour ménager un suspens digne de ce nom, mais quatre pages c’est bien assez pour cette nouvelinette qui ne restera pas dans les annales de la GW-Fiction ni dans celle du Croc.

Par Priad de l’équipe du Reclusiam

Avant-Propos

Vous pouvez retrouver cette excellent site ici https://reclusiam.net/equipe-reclusiam?utm_medium=web&utm_source=stats_header&utm_campaign=team

Résumé

Comme toutes les eshorts, nous voilà plongé au coeur d’une histoire qui ne fera que quelques pages. Ainsi, Chris Wraight en dira peu et préfèrera nous placer au côté d’Olvar, un Space Wolf en pleine épreuve pour réussir son ascension auprès de la légion.

L’action est clairement au rendez-vous et ne laissera d’ailleurs que très peu de place à l’histoire. Olvar semblera se battre contre une bête, en plein froid fenrissien. Le rendu de la scène sera assez bon, mais l’auteur a déjà su nous offrir mieux que ça.

alors que le combat semble perdu, une tierce personne entrera en jeu afin de mettre fin à l’épreuve, mais peut on considérer qu’Olvar l’a emporté ?

Loin de surprendre, la fin sera même très convenue mais le récit transpirera toujours de l’ambiance unique qu’apporte la présence des Space Wolves à une histoire.

Conclusion

Sans trop surprendre, l'auteur nous fera passer un bon moment avec ses Space Wolves. Une histoire classique, mais qui sentira fortement le loup néanmoins.