Final Duty

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne comprend que des histoires de 1000 mots maximum (soit environ 4 pages). Je suis toujours un peu sceptique face à ce genre d’exercice, mais il y a souvent de bonnes surprises. Ici, David Guymer a choisi d’écrire une nouvelle consacrée aux Hospitallers.

L’histoire du livre

Pris entre cauchemar et réalité, le lieutenant Caleb se réveille, blessé, dans un abri médical au cœur de la guerre.

L’histoire avec un grand H

Caleb est prisonnier d’un cauchemar. Il rêve du no man’s land, d’explosions et de tirs d’artillerie. Pris dans les barbelés, il distingue des silhouettes en uniforme gris qui avancent entre les cadavres comme des faucheurs d’âmes. L’une d’elles, un colosse en armure blanche, s’approche et s’arrête devant lui. Caleb sait qu’il rêve, mais son cœur bat à tout rompre. Le géant lit ses plaques d’identité et l’appelle par son grade : lieutenant Caleb.

À son réveil, Caleb reprend difficilement conscience. Ses jambes ne répondent plus, et il repose sur un lit de fortune, dans ce qui ressemble à un abri médical de campagne. Autour de lui, des blessés gémissent et hurlent, tandis qu’au loin résonnent les tirs et les bombardements.

Le géant qui veille sur lui n’est pas un homme ordinaire : c’est un Space Marine, un Astartes en armure immaculée, décorée de sceaux de pureté et de parchemins liturgiques. Sur son épaulette brille un symbole que Caleb ne reconnaît pas : une croix rouge dont les branches sont fendues, semblables à des flèches convergeant vers le centre. L’Astartes se présente : Raphel, des Hospitallers.

Raphel apaise Caleb, lui fait boire une eau d’une pureté inégalée et lui explique qu’il est de son devoir sacré de veiller sur les fils de l’Empereur. Mais bientôt, les membres de Caleb s’engourdissent, sa bouche s’insensibilise et sa conscience vacille.

L’ambiance change alors autour de lui. Les infirmiers, jusque-là entièrement dévoués aux soins, abandonnent leur rôle. L’un coupe les générateurs de survie, d’autres retirent les perfusions. Puis ils sortent des armes, distribuent des fusils laser et les chargent. Chacun se place auprès d’un lit.

Caleb, paralysé, ne peut qu’assister à l’horreur : les infirmiers abattent méthodiquement chaque blessé, d’une balle en pleine tête. Ce n’est pas la pitié qui guide leur geste, mais une foi implacable : nul serviteur de l’Empereur ne doit périr aux mains des hérétiques, si les Hospitallers peuvent l’empêcher.

Conclusion

David Guymer utilise cette courte nouvelle de 1000 mots pour effleurer le lore du chapitre des Hospitallers, une création qu’il avait déjà introduite pour la première fois dans La Voix de Mars.