Fear of the Dark

De Les Archives Infinies
Révision datée du 19 septembre 2025 à 15:18 par Gilian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Sommaire à droite}} ==Par Gilian== ===Avant-propos=== Cette nouvelle fait partie de la série Angel of Death, qui ne comprend que des histoires d’environ 1000 mots (s… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle fait partie de la série Angel of Death, qui ne comprend que des histoires d’environ 1000 mots (soit quatre pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique face à ce genre de format, mais il réserve parfois de bonnes surprises. Graham McNeill a choisi d’écrire ici une nouvelle consacrée à la Raven Guard.

L’histoire du livre

Dans les ténèbres, même les fils de Corax rencontrent un ennemi plus sombre qu’eux.

L’histoire avec un grand H

Le croiseur revenait d’Ultramar avec à son bord le capitaine Aethon Shaan et ses hommes, dans un piteux état après les combats de Calth (voir La Part du Chapitre), lorsqu’il fut attaqué.

Le navire avait quitté Ultramar sans incident apparent ; le voyage dans l’Immaterium s’était déroulé normalement, du moins le croyaient-ils. Mais à leur arrivée dans leur système natal, « quelque chose » était revenu avec eux : monstrueux, malveillant. L’astropathe du bord avait été transformé en un portail noir, béant. Par cette porte surgirent des démons dévoreurs de lumière, capables de se fondre dans l’obscurité.

Même les Raven Guard, enfants de l’ombre, ne pouvaient rien face à eux.

Sjaak, le visage déjà livide, demande si le plan de Shaan peut réussir. « Il le faut », répond le capitaine, qui ordonne la dispersion de ses hommes dans la salle du génératorium.

L’objectif : atteindre les estrades de contrôle des machines et rallumer les systèmes d’éclairage. Les lumens n’avaient pas été activés depuis des siècles.

Shaan grimpe les marches menant aux panneaux de commande en laiton et en bois quand l’ombre prend vie. Sjaak est le premier frappé : la nuit se referme sur lui comme un piège. Il a juste le temps de pousser un cri avant d’être englouti. Shaan, lui, arrache le grand levier rouillé des illuminateurs. Les disjoncteurs claquent, l’énergie se déverse… mais au lieu d’un raz-de-lumière, des bandes entières de lumens explosent en chaîne, les câbles corrodés cédant les uns après les autres.

Les ombres ricanent.

Shaan ordonne la retraite, mais l’obscurité, d’ordinaire leur alliée, est devenue leur ennemie. L’instinct et l’entraînement se heurtent aux nouvelles règles de survie : Shaan bondit d’une tache lumineuse à l’autre et remonte vers la passerelle. À chaque contact, des membres filiformes lui volent la chaleur, gèlent sa cuirasse, noircissent sa peau, étouffent sa force. Il entend le cri de Laotz ; des tirs de bolter et des éclairs déchirent le noir.

Les ténèbres le devancent et convergent vers la passerelle vide : consoles et projecteurs hololithiques éteints, volets blindés encore abaissés depuis la translation. « Vous croyez que la Raven Guard a peur du noir ? Vous vous trompez », dit-il. Il abat son poing sur le trône de commandement : les volets claquent en se relevant, les filtres polarisants se retirent. La lumière du soleil de Deliverance inonde la passerelle comme un feu purificateur. Partout où elle touche, l’ombre brûle et tombe en cendres mortes.

La chaleur revient dans le corps de Shaan ; ses poumons givrés se libèrent, ses cœurs repartent dans une douleur fulgurante qui le met à genoux et lui arrache un rire. Les ombres n’ont plus d’abri. Il voit les dernières se dissoudre dans des hurlements inhumains. Des pas résonnent : Revys Kyre arrive en boitant, traversant les tas de cendres.

« À l’ancienne ? » grince-t-il avec un demi-sourire.

« Aussi salissant que d’habitude. »

Conclusion

J’ai été agréablement surpris par cette petite nouvelle. Je ne me souvenais pas que Graham McNeill ait jamais écrit sur la Raven Guard. Cela reste néanmoins une courte histoire de quatre pages qui ne sort pas vraiment de l’ordinaire. Sans être mauvaise, elle ne fait pas partie des meilleures de McNeill. Le seul véritable problème est que l’auteur part du principe que le lecteur connaît déjà tous les personnages ainsi que les petites références issues de ses autres romans.