Duty’s End
Par Gilian
Avant-propos
Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne regroupe que des récits d’environ 1000 mots (4 pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique vis-à-vis de ce genre de format, mais il réserve parfois de bonnes surprises. Robin Cruddace a choisi d’y consacrer une histoire aux Howling Griffons.
L’histoire du livre
Sur un champ de bataille noyé de sang et de boue, un Space Marine agonisant affronte les orks. Il ne se souvient plus de son nom… mais il se souvient de son devoir.
L’histoire avec un grand H
Un Space Marine reprend conscience après une explosion. Son corps est brisé, ses organes vitaux défaillent, et il comprend qu’il est condamné. Pourtant, une pensée l’obsède : il ne parvient pas à se rappeler son propre nom.
En observant son armure rouge et jaune, il se reconnaît comme un Howling Griffon, fils de Guilliman, Ange de la Mort. Autour de lui gisent ses frères d’armes tombés au combat. Il se remémore chacun de leurs noms, de leurs visages, des batailles partagées… mais jamais le sien. Cette absence d’identité le hante, mais il n’a pas le loisir de s’y attarder.
Une horde d’orks surgit de la brume. Alors, un souvenir précis refait surface : l’ordre de son capitaine. « Tenez la ligne. Assurez la tête de pont. Les peaux-vertes ne doivent pas passer. »
Peu importe son nom, il a un devoir à accomplir.
Malgré ses blessures, il combat avec l’efficacité d’un vétéran. Son bolter fauche les orks les uns après les autres, jusqu’à ce que ses munitions s’épuisent. À mains nues, il abat ses ennemis : brisant des gorges, écrasant des mâchoires, plongeant sa lame dans leur chair.
Le dernier ork, énorme et bardé d’un bras mécanique en forme de pince monstrueuse, finit par le terrasser.
Mais la mort n’arrive pas : une rafale de tirs abat le monstre.
Peu importe qu’il ait oublié son nom. Son sacrifice restera inscrit dans les annales de son Chapitre. Il a tenu la ligne, combattu jusqu’au bout. Il a accompli son devoir.
Et dans le silence qui suit, le monde s’éteint pour lui une dernière fois.
Conclusion
Un petit affrontement de quatre pages, avec un Space Marine qui a reçu un coup si violent à la tête qu’il en a oublié son nom… Ce n’est pas mauvais, mais cela reste très classique.