Death speakers

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle fait partie de la série Angels of Death, qui ne regroupe que des récits de 1 000 mots (soit 4 pages maximum). Je suis toujours un peu sceptique face à ce genre de format, mais il y a souvent de bonnes surprises. Antony Smillie a choisi d’écrire ici une histoire consacrée aux Executioners.

L’histoire du livre

Lorsqu’un guerrier des Executioners tombe, les « Death Speakers » (trois chapelains) se réunissent pour consigner ses derniers instants. Mais cette fois, ils sont rassemblés pour enregistrer la fin du capitaine Jahnu Marut… qui est pourtant encore en vie.

L’histoire avec un grand H

Dans le reclusiam des Executioners, les Death Speakers (trois chapelains) se réunissent afin de pratiquer le rite du Recountance (je n’ai pas trouvé de traduction appropriée). Leur rôle est de célébrer et de consigner les derniers hauts faits des héros défunts de leur Chapitre, les Executioners.

Ce soir-là, ils entament le récit de la fin de Jahnu Marut, capitaine de la 6ᵉ Compagnie :

Les Executioners descendent en drop pods au cœur du palais de Belvasa, autrefois joyau de la planète, désormais transformé en cauchemar organique par la corruption de Nurgle. Sous le commandement de Marut, la 6ᵉ Compagnie fait irruption et massacre les mutants, en hurlant leur cri de guerre :

« Leurs têtes ou vos vies. Pour l’Empereur, tuez-les tous ! »

Sur un trône de chair et d’esclaves mutés siège Lebbeous Sacar, un ancien Space Marine de la Death Guard devenu champion de la pestilence. Il défie Marut en duel.

Le combat est féroce : Marut parvient à trancher un bras et à infliger une profonde entaille à son adversaire, mais il est lui-même empalé par une lame d’os.

Mortellement blessé, sentant son cœur faiblir, il se jette volontairement plus avant sur la lame pour s’approcher encore de son ennemi. Dans un dernier effort, il le décapite. La victoire est sienne, mais son corps est irrémédiablement condamné.

De retour au reclusiam, la cérémonie touche à sa fin : les chapelains achèvent le rituel en reconnaissant ce récit comme une vérité historique. Mais soudain, un événement surprenant survient : les portes s’ouvrent et laissent entrer un homme sans armure, marqué par la maladie… c’est le capitaine Marut lui-même. Il s’avance pour se soumettre aux Death Speakers.

Rongé par les pestilences, il ne demande qu’une chose : la mort. Non pas pour lui-même, mais afin de préserver l’avenir de sa compagnie. Il sait que ses lieutenants, Chandak et Prasad, le défieront pour le commandement, mais il n’a plus la force de les vaincre. Et il sait qu’ils ne sont pas encore prêts à mener la 6ᵉ Compagnie.

Il exige donc que les chapelains prennent la direction de la compagnie jusqu’à l’émergence d’un successeur digne, et qu’ils lui accordent la mort honorable qu’il mérite.

Agrata hésite un instant… puis, obéissant à l’ordre et à la tradition, il décapite le capitaine d’un coup de crozius. Récitant le rite de l’exécution, il brûle le corps de Marut et recueille ses cendres, prononçant les mots sacrés :

« Honneur aux morts. Tes actes ont été comptés, ton nom sera rappelé. »

Ainsi s’achève la destinée de Jahnu Marut, héros des Executioners, confiée à la mémoire éternelle des Death Speakers.

Autres

Les derniers instants de la vie des Executioners sont scrutés par un triumvirat de chapelains, chargé de décider si les actes accomplis méritent d’être honorés de manière particulière (héros véritable ou simple Space Marine tombé en service).

Chez les Executioners, les capitaines de compagnie ne sont pas nommés : n’importe quel guerrier peut le devenir en défiant le capitaine en place en duel et en le tuant. Si un capitaine meurt au combat, les prétendants doivent alors s’affronter entre eux.

Le cri de guerre des Executioners est :

« Leurs têtes ou vos vies. Pour l’Empereur, tuez-les tous ! »

Conclusion

Une nouvelle originale d’Antony Smillie, qui nous permet d’en apprendre davantage sur l’organisation du Chapitre des Executioners.