Threnody

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Cette nouvelle est exclusive à l’édition collector du roman Soul War, écrit par Josh Reynolds pour accompagner la boîte de démarrage de la deuxième édition d’Age of Sigmar. Je ne m’attends pas à grand-chose, sachant que Josh Reynolds déteste écrire ce genre de textes “commandés”. C’est même, selon lui, l’une des raisons qui l’ont poussé à quitter la Black Library, après avoir livré le roman Apocalypse (d’après une interview donnée à Track of Words).

L’histoire du livre

Au cœur d’une ville assiégée par les spectres, le lord-castellant Pharus Thaum lutte pour maintenir l’ordre et sauver les vivants. Mais lorsqu’une créature spectrale d’une puissance inouïe surgit des ténèbres, Pharus se retrouve confronté à bien plus qu’un simple ennemi : un souvenir, un cri, un écho venu d’une vie oubliée.

Guidé par le hurlement d’un enfant dans la nuit, il devra choisir entre son devoir envers tous… et la rédemption d’une âme brisée.

L’histoire avec un grand H

Le lord-castellant Pharus Thaum est chargé de protéger la ville de Glymmsforge, attaquée par une invasion de morts-vivants dans son quartier nord. Pharus est hanté par des réminiscences floues — comme s’il avait été quelqu’un d’autre dans une autre vie, avant d’être reforgé comme Stormcast. Ce trouble intérieur s’accentue lorsqu’un hurlement spectral déchire la nuit.

Une créature surnaturelle surgit : une banshee, un esprit vengeur terrifiant, drapée d’un suaire déchiré, le visage masqué par un casque orné de bois de cerf rouillés. Autour d’elle se massent des Hantenuit, qui reculent pourtant devant sa présence, comme des bêtes devant un prédateur. Pharus comprend que cette banshee est la cause de l’invasion du quartier nord : elle cherche quelque chose, ou quelqu’un.

La banshee frappe les lignes de défense des Stormcasts. Pharus est submergé par son hurlement psychique, une onde de douleur si intense qu’elle terrasse ses soldats. Le mur de boucliers s’effondre, les morts-vivants affluent et le chaos s’installe. Briaeus, un puissant Retributor, tente de riposter, mais la créature est trop forte. Pharus utilise alors sa lanterne de protection, dont la lumière sacrée brûle les spectres, et parvient à repousser la banshee un instant.

Mais au moment où elle s’éloigne, Pharus perçoit dans son esprit des échos qui ne sont pas les siens : des souvenirs de maladie, de perte, d’amour maternel. La banshee était autrefois une femme, une soldate mourante nommée Duvak, dont l’attachement à sa fille défunte s’est mué en malédiction. Guidé par Grip, son fidèle gryph-hound, Pharus choisit de la suivre, abandonnant son poste. Non par devoir militaire, mais par instinct. Dans la nuit, il entend encore le cri d’un enfant.

La piste le mène à une vieille maison délabrée. Là, il découvre une scène troublante : la banshee tient une fillette bien vivante dans ses bras, tandis qu’un homme — sans doute le père — gît impuissant. La spectre murmure un nom : Elya.

Pharus tente de l’apaiser. Dans ses yeux spectrals, il lit encore l’amour, la douleur et la confusion. Mais elle refuse de céder l’enfant. Le combat s’engage. Grip bondit sur la banshee pour sauver la fillette, et Pharus frappe l’esprit de sa lanterne, arrachant Elya de ses bras. À cet instant, la créature semble reconnaître l’enfant, et son apparence devient brièvement plus humaine. Mais la lumière sacrée consume son essence : elle se désintègre en cendres, murmurant une dernière fois : Elya…

Alors, la lumière des cieux tombe sur Glymmsforge, dissipant les Hantenuit et réduisant les morts-vivants au silence.

La menace est écartée, mais Pharus, blessé et épuisé, reste troublé. Pourquoi cette femme spectrale avait-elle été ramenée ici ? Était-ce la haine qui l’animait, ou l’amour déformé d’une mère ? En regardant la fillette sauvée, il comprend : ce n’était pas sa mission… mais c’était son devoir. En silence, il reprend son serment de Stormcast : « Nous allons là où nous sommes nécessaires, et nous faisons ce qui doit être fait. »

Conclusion

Un “service minimum” de Josh Reynolds, comme prévu : un chapitre ajouté au roman Soul War, qui s’intègre comme une péripétie parallèle. L’histoire se déroule pendant les événements du livre, alors que Pharus défend le quartier nord.

Malgré tout, c’est bien écrit et intéressant, notamment grâce aux flashbacks qui rapprochent Pharus de la banshee. Reynolds a toujours été un bon écrivain, même si son caractère et son désintérêt pour ce type de commandes ternissent parfois son travail.