Shattered Crucible

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Par Gilian

Avant-propos

Deuxième nouvelle de l’anthologie Fyreslayers (recueil de la série Legends of Sigmar, 2016), qui regroupe quatre récits consacrés à différentes loges Fyreslayers. Elle fait suite à The Keys to Ruin et précède Four Thousand Days.

L’histoire du livre

Au cœur de l’archipel incandescent de l’Earthwound, la loge Krelstrag vit depuis des siècles en équilibre sur une mer de lave et de guerre. Mais lorsqu’un ancien présage s’éveille dans la foudre verte du lointain Great Weld, les Fyreslayers y voient l’appel de leur dieu : Grimnir forge à nouveau.

Portés par cette vision de feu sacré, le runemaster Thrumnor et ses frères entreprennent une marche héroïque vers le continent oublié, mus par un serment antique, une foi indestructible… et peut-être une erreur tragique.

L’histoire avec un grand H

Dans l’archipel volcanique de l’Earthwound, au royaume du feu Aqshy, la loge Krelstrag vit au cœur d’un océan de lave éternelle. Leur forteresse, le Forgecrag, s’élève au milieu des montagnes noires défiant les éléments.

Lors d’un rituel sacré pour créer un pont de lave solidifiée vers une nouvelle île, les runemasters Thrumnor et Rhulmok sont interrompus par une immense tempête surnaturelle issue de la montagne lointaine du Great Weld. Le rituel échoue, le pont s’effondre. Thrumnor comprend qu’il ne s’agit pas d’un phénomène naturel : c’est un signe divin. Selon une prophétie oubliée, « le marteau de Grimnir frappera de nouveau l’enclume ». Il en conclut que leur loge doit répondre à cet appel. Rhulmok, plus pragmatique, y voit peut-être une menace.

Thrumnor reçoit alors une vision : un marteau céleste frappe une enclume, la brisant, et une vague de lave déferle sur le monde.

Il convoque le conseil et expose son interprétation : Grimnir les appelle, et ils doivent honorer Le Serment des perdus, un serment antique liant autrefois la Krelstrag à une loge sœur disparue au-delà du Weld. Rhulmok reste sceptique, mais Dorvurn tranche : un serment est sacré, même si le nom de l’autre loge est oublié. Le devoir l’emporte sur la prudence.

Les Krelstrag entreprennent alors leur marche. Ils traversent l’océan de lave grâce aux ponts rituels, avançant lentement, tandis que des îles s’effondrent derrière eux. Finalement, ils atteignent le continent, corrompu par l’influence pestilentielle de Nurgle.

Après de multiples embuscades démoniaques, ils trouvent la Grande Route du Wyrm et atteignent le Great Weld : une montagne titanesque, formée de volcans soudés par Grimnir pour créer son enclume sacrée. Mais une tache noire de moisissure descend de son sommet.

Rhulmok et Thrumnor s’opposent : pour le premier, le Weld est déjà la source de la corruption ; pour le second, son cœur est pur et Nurgle tente seulement de le souiller.

Les Fyreslayers entament l’ascension périlleuse et découvrent, à son sommet, un démon majeur de Nurgle, Distensiath, entouré d’une armée infernale, exécutant un rituel. La lumière verte et les battements que Thrumnor avait vus dans sa vision n’étaient pas ceux de Grimnir : c’était Distensiath, dansant et frappant le sol pour corrompre l’enclume.

Dorvurn exhorte alors ses guerriers : le Weld doit être purifié. La grande bataille éclate.

Thrumnor et Rhulmok joignent leurs pouvoirs et détruisent Distensiath, qui explose en riant. Mais sa mort accomplit le rituel : la vérité éclate, terrible. Le Weld n’était pas un volcan, mais un monstrueux être de Nurgle de la taille d’une montagne, qu’autrefois Grimnir avait emprisonné en guise d’enclume sacrée.

La loge Krelstrag est condamnée. Submergés par les démons, Thrumnor comprend enfin : son erreur n’était pas d’avoir suivi la vision, mais de l’avoir mal interprétée. Ce n’était pas une marche vers la gloire, mais vers le sacrifice.

Thrumnor et Rhulmok déclenchent une éruption titanesque, consumant la montagne et tout ce qui s’y trouve.

Seul Dorvurn survit, protégé par sa monture et sa foi. Brûlé, agonisant, il contemple l’horizon : le Weld est redevenu pierre, la corruption effacée, le continent purifié. La vague de lave déferle, engloutissant tout. La loge Krelstrag est perdue, mais son sacrifice n’a pas été vain.

Peut-être leur acte aidera-t-il la loge sœur oubliée. Peut-être affaiblira-t-il Nurgle.

Alors que le feu l’engloutit, Dorvurn accepte son sort avec fierté.

Conclusion

Je n’avais pas été convaincu par la première nouvelle d’Annandale sur les Fyreslayers, et même si j’ai un peu plus apprécié celle-ci, je continue de penser qu’il est plus à l’aise avec l’horreur qu’avec les récits d’honneur.

Malgré tout, Annandale s’applique dans sa description des Fyreslayers, et même une personne qui ne connaît pas l’univers d’Age of Sigmar peut comprendre assez facilement ce peuple.

L’honneur, les serments, l’ur-or, la recherche de ce qu’ils ont perdu de leur passé, de leur gloire et de leur grandeur ; mais aussi l’esprit de vengeance, l’entêtement, voire l’aveuglement, qui les conduit à manquer le véritable sens de leur mission.

Les idées sont bonnes, l’histoire intéressante… mais j’ai eu du mal à terminer cette nouvelle. J’ai toujours un peu de mal avec le style d’Annandale.