With ice and sword
Par Gilian
Avant-propos
La Fin des Temps et la fin de l’univers de Warhammer Battle ont été l’occasion pour de nombreux auteurs de la Black Library d’offrir une conclusion — plus ou moins mémorable — aux personnages qu’ils avaient créés dans cet univers.
Cette nouvelle permet à Graham McNeill de clore l’histoire des personnages de sa mini-série Ambassadeur, mais pas seulement…
L’histoire du livre
La Fin des Temps approche. Le Nord est tombé. Kislev, cette fière nation qui, pendant des siècles, a servi de rempart entre l’Empire de Sigmar et les hordes du Chaos, n’est plus.
Des réfugiés éparpillés tentent de survivre dans les étendues glacées, traqués par les hommes-bêtes et les guerriers du Chaos.
L’un d’eux est rejoint par un chevalier de l’Empire pour une mission cruciale : retrouver la Reine des Glaces — si elle est encore en vie — et la conduire jusqu’à l’Empereur.
L’histoire avec un grand H
Kislev est tombé. Les grandes cités — Praag, Erengrad, Kislev — sont en ruines. Les survivants fuient, et tout espoir semble perdu.
Parmi eux, Sofia Valencik tente d’échapper à la désolation, accompagnée d’autres réfugiés, dont Miska, une fillette ayant perdu toute sa famille, que Sofia a prise sous sa protection.
Alors que des monstres les attaquent, un chevalier impérial, Kurt Bremen, surgit pour les sauver, bientôt rejoint par les légendaires lanciers ailés de Kislev, menés par Tey-Muraz.
Ils escortent Sofia, Miska et d’autres survivants jusqu’à un camp caché. Là, Sofia retrouve un vieil ami : Ryurik Tsarev, un écrivain qu’elle avait jadis sauvé des geôles de Kislev.
Et surtout, elle découvre que la Tzarina Katarin elle-même, la Reine de Glace, est encore en vie — affaiblie, mais debout.
Mais le danger approche.
Un chef du Chaos, Hetzar Feydaj — ancien général kislevite banni — traque la Tzarina. Grâce à un pisteur homme-bête, il découvre l’emplacement du camp et mène contre lui une armée de plus de dix mille créatures.
Les survivants prennent la décision de fuir vers Erengrad, un port situé sur la Mer des Griffes. Le voyage est long et périlleux, mais l’esprit kislevite perdure : chants, bravades et rires résonnent à nouveau autour des feux de camp.
À Erengrad, ils découvrent une ville en ruines… mais aussi une surprise : un navire impérial, le Trinovante, commandé par le capitaine Ulrecht Zwitzer, les attend.
Zwitzer dit avoir rêvé de la Tzarina pendant des semaines, l’appelant à venir.
Mais au moment de fuir, Katarin refuse d’embarquer. Elle sait que Kislev mourra si elle l’abandonne. Sofia, déchirée, embarque avec Miska et Ryurik. Kurt aussi, malgré sa rage et son incompréhension.
Katarin et ses mille derniers cavaliers, les derniers fils et filles de Kislev, tiennent leur position sur la colline du temple de Tor.
Elle prononce un discours poignant : « Kislev n’est pas la terre. Kislev, ce sont ses gens. »
Alors que l’armée du Chaos approche, un miracle survient : Urskin, l’ours blanc légendaire du Tsar défunt, surgit du temple abandonné.
La magie de Katarin atteint son apogée. Une tempête de glace s’abat sur Erengrad.
Depuis ce jour, dit-on, la tempête ne s’est jamais arrêtée.
Conclusion
Graham McNeill conclut l’histoire de Kislev et de sa reine par une dernière charge héroïque contre le Chaos.
On pouvait croire que la Tzarina se sacrifiait parce qu’elle ne pouvait quitter Kislev, son pouvoir étant lié à la terre… mais à la toute fin, elle comprend que son pouvoir est lié à son peuple. Et elle choisit malgré tout de rester, voyant que ce peuple est désormais dispersé — et que même en cas de victoire, il finirait absorbé par l’Empire.
McNeill en profite aussi pour boucler l’histoire des trois derniers personnages encore vivants de sa série Ambassadeur : Sofia Valencik, Kurt Bremen et Ryurik Tsarev.
Ils survivent une fois de plus, mais connaîtront sûrement leur destin lors de la destruction finale du monde.
Même chose pour Hetzar Feydaj, ancien général de Kislev, qui a trahi et tué le Tsar. Depuis, il est hanté par l’esprit de l’ours royal. Il essaie de se racheter de sa défaite passée… et échoue une fois encore.
Petite interrogation personnelle : je ne connais pas Ulrecht Zwitzer. Si quelqu’un se souvient de l’avoir vu dans un autre roman ou une autre nouvelle, je serais curieux de le savoir.