The court of the Crimson queen

Par Gilian

Avant-propos

Steven Savile a écrit une trilogie sur les vampires de Sylvanie (Vampire Wars). Cette nouvelle en est le préquel, racontant l’histoire de Vlad et Isabella von Carstein avant les événements du premier roman.

L’histoire du livre

Alors que la Peste du Sang ravage ses terres, le comte Vlad von Carstein veille, impuissant, au chevet de sa femme mourante. Isabella, mortelle aux yeux fiévreux et à la volonté farouche, refuse de quitter ce monde… sans lui.
Une seule solution s’offre à elle : l’éternité dans les bras de la mort.
Mais l’amour a-t-il encore un sens quand le cœur ne bat plus ?

L’Histoire avec un grand H

Isabella est en train de mourir lentement dans son lit. Vlad, son mari vampire, est bouleversé. Il a vécu onze années avec elle. Elle le supplie de ne pas la laisser mourir, elle le supplie de la transformer en vampire.
Vlad résiste, mais face à son agonie, il finit par céder.
Il boit son sang, puis lui donne le sien. Isabella meurt dans ses bras… pour mieux renaître à la non-vie.
Elle se réveille confuse, assoiffée de sang, et troublée par l’absence de ses émotions humaines. Vlad lui explique qu’ils sont désormais des coquilles vides, condamnées à la soif éternelle. Elle ressent une faim nouvelle, un désir brûlant, et réclame à nouveau le sang de Vlad.
Il refuse : en lui donnant davantage de son sang, il perdrait peu à peu son emprise sur elle.
Vlad l’emmène alors en forêt pour sa première chasse. Il lui explique que trois êtres vivent désormais en elle : la femme humaine mourante, la vampire nouvelle-née, et la bête intérieure — dans son cas, une louve.
Il l’encourage à libérer cette dernière. La transformation, bien que partielle, lui permet de traquer sa proie.
Mais après avoir tué un loup, Isabella commet l’erreur de boire son sang. Le sang de l’animal ne calme pas sa soif, bien au contraire : il la pousse un peu plus loin encore dans la perte de son humanité.
Peu après, Vlad doit régler un conflit politique avec Meinard Vogler, un baron qui refuse de reconnaître son autorité. Il emmène Isabella avec lui. Ils voyagent en carrosse à travers la Sylvanie, dormant le jour, voyageant la nuit.
Le château de Vogler est vaste et bien défendu. Vlad comprend rapidement qu’il est tombé dans un piège. Le baron se montre arrogant et ambitieux ; il avoue vouloir renverser Vlad pour prendre le pouvoir.
Mais Vlad découvre bientôt que Vogler cache un terrible secret : il possède une force surhumaine, et porte la marque du dieu du sang, Khorne.
Un combat brutal s’engage. Bien que surpris par la puissance de son adversaire, Vlad parvient à le vaincre après un affrontement sanglant contre lui et ses gardes. Il comprend alors que Vogler avait vendu son âme au Chaos.
Vlad cherche Isabella dans le château. Il la retrouve dans la salle du trône, assise sur un siège royal, couverte de sang, entourée des cadavres des domestiques, soigneusement disposés autour d’elle.
Elle a créé une véritable cour macabre, une mise en scène grotesque et théâtrale. Dans ses mains, elle tient le visage arraché d’une femme et demande à Vlad s’il la préfère ainsi.
À cet instant, Vlad comprend qu’il l’a perdue.
Elle n’est plus Isabella.
Elle est devenue la Reine Cramoisie. (ou Reine Pourpre, selon la traduction choisie)
Et pourtant… il ne l’a jamais autant aimée.

Conclusion

On a l’habitude de voir Vlad von Carstein comme le pire vampire de sa lignée : un monstre dénué d’émotions humaines. Et pourtant, il aime éperdument sa femme Isabella — même lorsqu’elle a perdu toute trace d’humanité.
C’est une bonne origin story, sombre et tragique, qui sert parfaitement d’introduction à la série de romans à venir.