Picking the bones

Par Gilian

Avant-propos

Mike Lee est surtout connu à la Black Library pour ses romans Battle. Il a coécrit avec Dan Abnett la série sur Darkblade, et a surtout écrit la trilogie Nagash. Cette nouvelle fait directement suite à la fin du troisième volume de cette série.

L’histoire du livre

Suite à la mort du Grand Nécromancien, Arkhan le Noir se précipite vers Nagashizzar pour récupérer les livres de savoir de son ancien maître. Mais Arkhan n’est pas le seul ancien élève de Nagash à vouloir usurper le pouvoir du roi déchu… Tandis que les armées des morts convergent, le décor est planté pour un affrontement acharné entre de vieux ennemis.

L’histoire avec un grand H

Après la chute de Nagash, le plus puissant des nécromanciens, les terres de Nehekhara sombrent dans le chaos. Le rituel qui liait les morts à sa volonté est rompu. Les armées de morts-vivants se déchaînent et se retournent les unes contre les autres. Les anciens lieutenants de Nagash, autrefois unis, se lancent maintenant dans une course impitoyable pour s’emparer des secrets laissés dans la forteresse de Nagashizzar.

Arkhan le Noir ressent la disparition de son maître. Il quitte précipitamment Khemri avec les quelques guerriers morts-vivants qui lui restent, poursuivi par les armées de ses rivaux. Il veut atteindre Nagashizzar pour s’emparer des trésors et des secrets du défunt roi-nécromant.
Alors qu’il tente de franchir le fleuve Vitae, Arkhan est attaqué par des cavaliers morts-vivants. Il parvient à fuir grâce à la magie, mais finit piégé dans une vallée où deux armées ennemies s’affrontent.
Celles-ci sont commandées par Lord Khamenes et Lord Shiwat, deux de ses anciens subordonnés.

Arkhan leur propose une alliance pour empêcher Raamket, un autre puissant lieutenant, de s’emparer de Nagashizzar. Il promet de partager les secrets de Nagash, qu’il est le seul à pouvoir interpréter.
Khamenes et Shiwat acceptent, avec méfiance. Ils se lancent ensemble dans une longue marche à travers les déserts et les marais en direction de la forteresse.

Ils approchent enfin de Nagashizzar. Mais Raamket arrive par bateau et commence à débarquer ses troupes. Une course effrénée s’engage pour atteindre la porte principale de la forteresse, miraculeusement ouverte. Arkhan tente un coup de force pour prendre l’avantage, mais tombe dans un piège : les portes se referment sur lui et une pluie de projectiles s’abat sur les envahisseurs. Quelqu’un contrôle déjà la forteresse.

Arkhan comprend qu’un autre ennemi est déjà à l’intérieur : W’soran, un vampire nécromancien rival, s’est emparé du trône de Nagash. Arkhan se faufile seul dans les souterrains et atteint le cœur de Nagashizzar.

Dans la salle du trône, Arkhan affronte W’soran. Le combat est violent, mais W’soran est affaibli par les heures passées à maintenir son armée pendant le siège, alors qu’Arkhan a laissé cette tâche à ses alliés. Arkhan prend le dessus et décapite le vampire.
W’soran, mourant, s’échappe, emporté par des nuées d’insectes.

À demi consumé, Arkhan s’échappe dans les souterrains avec trois tomes précieux de Nagash, choisis au hasard. Il abandonne la forteresse à Raamket et aux autres, persuadé qu’ils finiront par se trahir et que les Skavens reviendront les anéantir.

Lui, il part cacher les livres dans une tour isolée du désert.

Il ne veut plus de maître. Il s’assure que personne ne pourra jamais recréer les plus puissants rituels de Nagash. Arkhan est maintenant libre, et le monde entendra de nouveau son nom.

Conclusion

Cette nouvelle conclut le cycle de romans sur Nagash en nous montrant comment les livres de Nagash ont été dispersés aux quatre coins du monde. Arkhan n’a jamais voulu régner sur les morts-vivants ; il voulait seulement ne plus être asservi. Et avec la mort de Nagash, la dispersion des livres contenant ses sortilèges semblait la meilleure solution…

Bien des années plus tard, il verra qu’il s’est lourdement trompé.

Mike Lee nous offre une bonne conclusion à sa saga. La nouvelle peut se lire sans connaître le reste de l’histoire, mais elle prend beaucoup plus d’ampleur si l’on en connaît tous les éléments.