Fire and Earth
Par Gilian
Avant-propos
Cette nouvelle nous est présentée par la Black Library comme un prélude à la mini-série Mark of Chaos (deux volumes et deux nouvelles) écrite par James Wallis.
L’histoire du livre
Dans une salle de classe poussiéreuse d’Altdorf, le jeune Bruno Mellrich rêve de gloire et de batailles contre les forces du Chaos. Mais derrière les leçons ennuyeuses et les vieux grimoires se cache un ancien secret : un savoir interdit que le vieux Magister Klimdt protège depuis des décennies.
Quand un mystérieux visiteur franchit la porte de l’école, les masques tombent.
L’Histoire avec un grand H
Bruno Mellrich est un jeune écolier qui s’imagine en valeureux chevalier de l’Empire, chevauchant son destrier noir, Clarion, et combattant des gobelins ainsi qu’une armée de Skavens. À la tête de ces derniers se trouve Magste Kimt, un cauchemar personnel pour Bruno, responsable – dans ses rêves – de la destruction de son village.
Mais cette bataille glorieuse est brutalement interrompue par la voix de son professeur.
De retour à la réalité, Bruno est en classe, absorbé dans ses rêveries, tandis que son maître, le Magister Klimdt, le réprimande pour son inattention. Bien qu’à moitié aveugle, Klimdt semble percevoir tout ce qui se passe dans la pièce. Il pousse Bruno à se rappeler les cinq éléments, insistant sur l’importance du feu et de la terre : le feu d’où le monde est né et vers lequel il retournera, la terre d’où nous venons et à laquelle nous reviendrons.
Soudain, un étranger nommé Karl Schwindler entre dans la classe. Il dit venir de Marienburg et porter un message important. Klimdt renvoie immédiatement les élèves, prétextant une affaire urgente.
Dans le bureau du magister, trois hommes sont réunis : Klimdt, son jeune assistant Octavius, et l’homme qui se fait appeler Schwindler. Octavius lit à voix haute des manuscrits que Schwindler prétend avoir rapportés de Marienburg. Mais Klimdt n’est pas dupe : il s’agit d’un faux.
Il révèle alors qu’il a vu à travers le mensonge dès le début. Il devine la véritable identité de son interlocuteur : le lieutenant Gottfried Braubach de la Reiksguard, qui le traque depuis des années.
Braubach finit par avouer qu’il est venu l’arrêter pour hérésie, conspiration avec le Chaos, et corruption.
Klimdt, imperturbable, lui annonce que ses disciples se sont déjà enfuis par les égouts avec les derniers manuscrits – là où Braubach n’a pas pensé à poster des gardes. Quant à lui, il compte bien s’échapper aussi, malgré les menaces.
Braubach réagit par la violence : il pointe une dague sur la gorge de Klimdt, le menaçant de mort. Mais Klimdt reste impassible. Il trace un symbole magique sur son bureau et jette une poignée de poussière dans les yeux du soldat.
Un Skaven géant apparaît alors brièvement et attaque Braubach. Le lieutenant tente de se défendre, mais la créature s’évanouit soudainement. Klimdt, lui, a disparu.
Il ne reste qu’un livre mystérieux sur le bureau :
The New Apocrypha, Volume Thirteen: Fire and Earth
Dédié humblement à Gottfried Braubach, officier de la Reiksguard, dont le zèle inflexible pour la vérité a soutenu le mien.
Conclusion
Je n’ai pas encore lu de roman de James Wallis au moment où j’écris cette chronique, mais j’ai lu plusieurs de ses nouvelles. Il a un style très sombre qui dépeint un univers tout en nuances. Rien n’est entièrement blanc ou noir : il existe une infinité de gris.
J’aime bien sa façon d’écrire et de raconter ses histoires. On a parfois l’impression d’être dans un roman policier plutôt que dans un roman classique de Warhammer, où tout se règle à grands coups de masse.
Ça me donne envie de découvrir la suite.