Deathmasque

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Par Gilian

Avant-propos

Graham McNeill a consacré une trilogie de romans aux Elfes du Vieux Monde, et, comme toujours, la Black Library en a profité pour éditer plusieurs nouvelles. Deathmasque est l’une d’entre elles, et nous allons voir de quoi il retourne.

L’histoire du livre

Une fois par an, les citoyens elfiques de Tor Yvresse mettent leurs malheurs de côté et célèbrent le Festival des Masques – un carnaval de rires et de réjouissances où ils sont libres de s’adonner à tous leurs caprices et désirs.
Cette année, le célèbre ménestrel itinérant Narentir prévoit de les régaler du récit épique de leur propre passé tragique, et la rumeur s’est répandue jusqu’aux confins d’Ulthuan : ce sera un spectacle à ne pas manquer.
Cependant, une silhouette sinistre et solitaire rôde dans les ombres de la cité, bien décidée à réduire au silence le barde irrévérencieux. Malgré l’enthousiasme et la fête qui bat son plein, le messager de la mort attend son heure pour frapper…

L’histoire avec un grand H

Il parcourt les rues désertes de Tor Yvresse, vêtu d’une cape sombre et d’un masque de porcelaine blanche. Il erre à travers ces ruelles silencieuses, trouvant un étrange réconfort dans la solitude, préférant la compagnie des fantômes à celle des vivants.

Alors qu’il avance, les échos de la fête se font plus proches. La nuit du Festival des Masques est un moment où les elfes se laissent aller à leurs désirs. Mais pour lui, cette célébration est une insulte à la brutalité du monde réel.

Il se dirige vers le centre de la ville, vers le théâtre de Dethelion, où Narentir, le ménestrel, doit interpréter une chanson populaire racontant les jours sombres de l’invasion gobeline. Ce barde, qui ose chanter de telles horreurs comme s’il s’agissait de simples histoires de héros et de tragédie, doit mourir.

En chemin, il croise une femme masquée à la chevelure dorée. Réagissant par instinct, il manque de la tuer avant de se raviser. La femme, dont les yeux ambrés semblent emplis d’une tristesse infinie, prétend être l’épouse de Kurnous, le dieu chasseur.

Comme si elle savait ce qu’il s’apprêtait à faire, elle essaie de le dissuader, lui rappelant que même dans les ténèbres les plus profondes, l’espoir subsiste.

Finalement, il atteint le théâtre de Dethelion, où il retrouve Narentir. Ce dernier semble attendre sa venue et, loin de fuir devant la mort, l’invite à monter sur scène, faisant de lui l’incarnation vivante de la mort dans sa représentation.

Alors que Narentir entame son récit sur la chute de Yvresse, le désir de le tuer ne cesse de croître. Mais au moment où il s’apprête à planter sa dague dans la gorge du ménestrel, il aperçoit à nouveau la femme au masque d’argent dans la foule. Son visage ravive en lui un souvenir oublié : l’espoir.
Au dernier moment, il abaisse sa lame et épargne Narentir. Ce dernier lui demande pourquoi il lui laisse la vie sauve. Il répond simplement : « Pour une femme. »
Intrigué, Narentir lui demande le nom de sa sauveuse. En retirant son masque, Eltharion répond :

« Elle était l’espoir. Simplement l’espoir. »

Conclusion

Eltharion le Sinistre, moins célèbre que Tyrion, Teclis ou même Alarielle, n’en demeure pas moins l’un des personnages centraux de l’histoire des Hauts Elfes. Comme le montre cette nouvelle, c’est un personnage tourmenté, qui ne se remet pas des pertes subies et des sacrifices consentis pour sa patrie.

Graham McNeill cache habilement l’identité du protagoniste jusqu’à la fin de la nouvelle, et l’intervention d’Isha en personne pour lui rendre espoir est tout à fait inattendue. Car oui, l’elfe qui le suit est bien l’épouse de Kurnous.