Bernheimer’s Gun

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Par Gilian

Avant-propos

Josh Reynolds nous livre ici une autre nouvelle dont le personnage central n’est autre qu’Erkhart Dubnitz, chevalier de Manann, pour lequel il a déjà écrit une petite série de récits. Voyons ce que cela donne cette fois-ci.

L’histoire du livre

Lorsque l’ingénieur impérial Mikal Bernheimer s’enfuit vers la ville libre de Marienburg, Erkhart Dubnitz et les Chevaliers de Manann doivent protéger l’exilé pendant que les notables locaux se livrent une guerre diplomatique. Une mission facile, semble-t-il… mais avec des ennemis de tous bords et des intrigues à chaque coin de rue, Dubnitz et ses hommes sont assurés de devoir se battre.

L’histoire avec un grand H

Erkhart Dubnitz, chevalier de l’Ordre de Manann, pourchasse un carrosse volé dans les rues encombrées de Marienburg. À son bord se trouve Mikal Bernheimer, ingénieur impérial ayant fui Nuln avec les plans d’une arme révolutionnaire.
Le carrosse est escorté par une bande de mercenaires dirigée par Edvard Van der Kraal. Mais Dubnitz parvient à bondir sur le toit du véhicule et à forcer Van der Kraal et ses hommes à se rendre.
Bernheimer est ensuite placé sous la protection de la Garde des Marais, commandée par Aloysious Ambrosius, et Dubnitz se voit chargé de sa sécurité.
Ambrosius installe Bernheimer au cœur des chantiers navals de Marienburg, afin qu’il y développe ses nouvelles armes et améliore les chars à vapeur que la ville tente de copier.
Mais alors que Bernheimer tire une fusée de signalisation, une attaque éclate. Une bande de criminels, pirates et repris de justice, dirigée par Uli Tassenberg, prend d’assaut le chantier naval pour kidnapper l’ingénieur.
Malgré une résistance héroïque de Dubnitz et de ses hommes, Bernheimer est capturé, forçant Dubnitz à se lancer à leur poursuite dans les souterrains de la ville.
Pendant ce temps, Tassenberg retrouve son commanditaire : Theodore Bruckner. Il découvre que tout cela n’était qu’une mascarade. Bernheimer n’a jamais fui Nuln : il est en mission secrète pour saboter les efforts militaires de Marienburg. Les armes qu’il a conçues sont piégées, les poudres instables, prêtes à exploser à la première utilisation. Tassenberg a été engagé par Bruckner pour exfiltrer l’ingénieur et l’emmener loin de la ville.
Mais Dubnitz retrouve les ravisseurs. Un combat sanglant éclate dans les brumes du port, jusqu’à ce qu’ils atteignent le navire de Tassenberg. Au cœur de la mêlée, Piet est blessé par un tir… de Bernheimer lui-même. Dubnitz, quant à lui, est grièvement blessé par Bruckner.
Alors que tout semble perdu, Ambrosius surgit de la brume avec des renforts de la Garde des Marais. Il révèle qu’il était au courant depuis le début : il a laissé Bernheimer aller au bout de ses manigances, tout en le faisant surveiller et en corrigeant discrètement ses sabotages.
Tassenberg tente de fuir à la nage, Bernheimer est arrêté, et Bruckner se rend, son complot éventé.
Ambrosius proclame que Marienburg restera indépendante, qu’ils utiliseront Bernheimer pour améliorer leurs propres armes, et exploiteront Bruckner comme monnaie d’échange avec l’Empire. Dubnitz, épuisé et blessé, comprend qu’il a été manipulé du début à la fin… mais il est toujours vivant.

Conclusion

Très bonne histoire de Josh Reynolds.
Il aurait pu se contenter d’un simple récit de bravoure chevaleresque mettant en scène les Chevaliers de Manann, le dieu marin protecteur de Marienburg, mais il choisit de livrer un récit bien plus complexe et politique. En toile de fond, on trouve la volonté impériale de reprendre le contrôle de son ancienne cité devenue indépendante.
C’est avec ce genre de nouvelle que l’on prend conscience de la richesse de l’univers de Warhammer Battle, et de tout ce qui a été perdu avec sa destruction.

Note :
Cette nouvelle fait partie d’une série consacrée à Dubnitz :
Dead Calm
Stromfel’s Teeth
Lords of the Marsh
Dead Man’s Party
Bernheimer’s Gun