A question of Faith

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

C. L. Werner est sans doute l’un des plus prolifiques contributeurs à l’univers de Warhammer Battle dans la Black Library, et il est toujours actif depuis plus de vingt ans. Parmi ses écrits, on trouve une série sur les Skavens, The Black Plague – Skaven Wars. A Question of Faith fait partie des quatre nouvelles qu’il a écrites à cette occasion.

L’histoire du livre

L’Empire de Sigmar est en crise. La Peste Noire ravage le pays, tuant sans distinction, tandis que des individus sans scrupules cherchent à profiter de la tragédie. Lorsqu’un « docteur de la peste » autoproclamé arrive à Helmstedt et propose de protéger la population (moyennant finances), le prêtre sigmarite, Père Anton, fait des découvertes troublantes – et potentiellement mortelles – sur la véritable nature de la peste…

L’histoire avec un grand H

Dans le paisible village de Helmstedt, Emil Stuckart, un jeune paysan, vit une histoire d’amour secrète avec Renate Altstoetter, la fille d’un homme dur et autoritaire, Juergen. Un jour, la tranquillité du village est rompue par un mot prononcé à voix haute dans la rue : « Peste ».

Peu après, un sinistre « docteur de la peste » entre dans le village. Le prêtre local, le pieux et respecté Père Anton, l’expulse en l’accusant d’être un charognard plutôt qu’un guérisseur. Le peuple acclame cette décision… mais deux jours plus tard, les premiers cas de peste apparaissent à Helmstedt.

Le prévôt Janos Unger enferme les malades dans une grange isolée. Lorsqu’ils commencent à mourir, il ordonne de brûler la grange avec les malades encore vivants à l’intérieur. Emil tente de s’y opposer, mais il est passé à tabac par les villageois, sous le regard cruel de Juergen, le père de Renate.

Père Anton intervient à temps pour le sauver, rappelant aux villageois les valeurs de compassion et de foi prônées par Sigmar. Il ouvre les portes du temple pour accueillir les malades, refusant la solution barbare. Il devient alors le seul à soigner les infectés, isolé, méprisé, mais résolu.

Emil continue d’aider le prêtre en secret, lui apportant nourriture et eau. Mais un soir, il découvre qu’Anton est lui-même contaminé, couvert de bubons noirs, et convaincu que la peste est un « jugement divin », une purification envoyée par Sigmar. Le prêtre sombre peu à peu dans la folie.

Les jours passent, et des habitants commencent à disparaître mystérieusement, y compris des familles entières pourtant non infectées. Emil comprend que le temple est devenu un lieu de purification radicale, où Père Anton et d’étranges serviteurs encapuchonnés enlèvent des villageois pour les exposer à la peste.

Un soir, Emil tente de fuir avec Renate, mais elle refuse d’abandonner sa famille. C’est alors que Juergen, son père, leur donne sa bénédiction inattendue, à condition qu’ils partent immédiatement. Mais au même moment, les hommes d’Anton attaquent la maison de Renate. Juergen tente de les défendre et est battu à mort. Emil assiste à la scène et tue l’un des assaillants… mais ce n’est pas un homme : c’est un skaven.

Emil est alors assommé et emmené au temple. Il découvre avec horreur que Père Anton est désormais convaincu que la peste est une bénédiction divine.

Il découvre aussi que Renate est morte, attachée à un lit, ravagée par la maladie. Le prêtre ordonne alors qu’Emil soit enchaîné à son cadavre pour recevoir, lui aussi, la « flamme purificatrice ». Emil implore, crie, pleure… mais le Père Anton, devenu totalement fou, tourne les talons en affirmant que le véritable jugement de Sigmar a commencé, prêchant dans l’écho des hurlements… et des rires moqueurs des Skavens.

Conclusion

Comme les trois autres nouvelles parues dans l’omnibus Skaven Wars, C. L. Werner nous offre ici un récit se déroulant durant la Grande Peste Noire, mais sans faire intervenir de personnage issu des romans.

Cette histoire tourne autour de la peur de l’invisible – la peste – et de ce que l’homme est prêt à faire pour sauver sa propre vie. On y voit le pire de l’humanité : trahison, corruption, sacrifice des plus faibles, fanatisme religieux… et enfin, un désespoir si profond qu’il pousse même les meilleurs hommes à sombrer dans la folie.

J’ai toujours apprécié la touche sombre (grimdark), voire horrifique, de ses récits – et une fois encore, on est servi.