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Par Gilian

Avant-propos

Petit audio-drama en trois parties écrit par Rachel Harrison pour la collection Horreur. C’est l’une des rares sorties de cette autrice en dehors de sa série consacrée à Severina Raine. Voyons ce que cela donne.

L’histoire du livre

Au cœur d’une vaste nébuleuse gazeuse se trouve un poste de surveillance isolé, suspendu silencieusement dans une tapisserie d’étoiles mourantes. Solitaire, il attend patiemment les voyageurs perdus, à la dérive dans l’immensité glaciale du vide. Pour ces âmes errantes, il apparaît comme une bénédiction : un refuge contre les tempêtes de distorsion qui ravagent l’Immaterium et anéantissent les vaisseaux de ceux qui osent défier ses marées.
Pour le capitaine Arq et son équipage, c’est exactement cela : un refuge.
Mais les choses ne sont jamais aussi simples…

L’histoire avec un grand H

Partie 1 : Ambitions

À bord du Fortune’s Favour, le navigateur Aradash Ro de la Maison Dovar lutte pour maintenir le cap à travers les marées du Warp. Mais la tempête est trop violente, et le vaisseau est au bord de l’anéantissement. Il parvient tout juste à l’en faire sortir avant que sa coque ne cède.

La capitaine Karina Arq est furieuse. Ils ne savent pas où ils se trouvent, les systèmes sont en panne, et l’ingénieure Sumer lui annonce que les pièces de rechange ne sont pas à bord.
Alors que le désespoir s’installe, un miracle survient : leur message de détresse reçoit une réponse. Une station spatiale située au cœur de la nébuleuse, nommée Refuge, autorise leur amarrage.

L’officier de pont Farra Kosh leur transmet les instructions pour entrer dans la nébuleuse et accoster la station.

Le Fortune’s Favour s’arrime à Refuge, une station ancienne, délabrée, presque abandonnée. Halitz, l’officier de sécurité, remarque des traces de combat.

Sumer, fascinée par l’architecture de type Jupiter 15-12, propose de connecter ses systèmes à la station pour en apprendre davantage. Aradash Dovar demande à rejoindre l’équipe d’exploration. Arq accepte à contrecœur, en insistant pour ne pas s’attarder.

À l’intérieur, tout semble désaffecté, la station fonctionne en mode automatique. Plus ils avancent, plus l’inquiétude monte. Arq finit par ordonner l’évacuation… mais trop tard : le sas est scellé, et leur vaisseau a été détruit dans un acte de sabotage.

Partie 2 : Souvenirs

Le petit groupe de survivants – Arq (la capitaine), Halitz (le soldat nerveux), Sumer (l’enginseer) et Dovar (le navigateur) – explore la station dans l’espoir de trouver une navette ou un système de communication.

Mais ils ne découvrent que des cadavres et des traces de massacres. La tension monte, et chacun commence à avoir des visions liées à son passé.

C’est alors qu’ils tombent sur Farra Kosh, celle qui les avait guidés jusqu’ici. Elle n’avait pas tout dit : la station est hantée par une entité qui a poussé ses occupants à s’entretuer. Elle espérait que leur vaisseau l’emmènerait loin d’ici.

Arq est furieuse, mais accepte ses explications, et le groupe poursuit ses recherches.
Ils réalisent finalement qu’il n’y a aucun moyen de quitter la station. Ils décident alors d’amplifier le signal vox pour appeler à l’aide. Sumer se connecte au système de la station et commence les réparations, mais l’entité la corrompt. Elle est gravement blessée.

Avant de mourir, elle transmet un message :
« Il est prisonnier au cœur de la station. Libérez-le, et vous trouverez… la sortie. »
Dovar, de plus en plus influencé par ses visions, s’élance seul vers le cœur de la station. Ne voyant plus d’autre option, Arq ordonne au reste du groupe de le suivre.

Partie 3 : Réponses

Les survivants s’enfoncent dans la station Refuge. Ils découvrent une immense salle de recyclage d’air, recouverte de cristaux-miroirs. Les reflets y sont distordus, oppressants, enfermants.

Chacun est confronté à ses péchés : actes ignobles, trahisons, sacrifices… Tous finissent par céder à la folie et s’entretuent.

Il ne reste bientôt plus qu’Arq et Halitz, qui entendent au loin Dovar hurler.
La créature qui habite le cœur de la station avait besoin d’un puissant psyker pour s’échapper. Elle comptait utiliser Dovar. Mais Arq, dans un ultime sursaut, parvient à tuer Dovar, empêchant ainsi sa libération.

Furieuse, l’entité se retourne contre Arq et Halitz, qui s’enfuient. Halitz parvient à atteindre le seuil de la salle, referme le sas et scelle la créature… condamnant Arq, qui était à quelques mètres derrière lui.

Halitz retourne à la salle de contrôle et envoie un message de détresse.

Le vaisseau Invictor répond à l’appel. Halitz parle d’une tempête solaire ayant endommagé la station… mais ne dit rien de l’horreur surnaturelle qui y sommeille. Il espère être évacué.
Note : Halitz est un ancien soldat de la Garde Impériale. Il n’aurait jamais pu réactiver seul les systèmes vox de la station… sauf s’il a été aidé.

Conclusion

Je ne sais pas trop quoi penser de cette histoire. C’est une bonne nouvelle : les personnages sont confrontés à leurs peurs les plus profondes, à un environnement hostile, et même à une créature démoniaque. Mais ce n’est pas vraiment plus horrifique qu’un affrontement classique avec un démon dans l’univers de Warhammer 40K.

C’est là, selon moi, un des problèmes majeurs de la collection Horreur : certains auteurs semblent penser qu’il suffit d’introduire un démon pour faire de l’horreur. Mais les démons sont monnaie courante dans cet univers ; pour provoquer l’effroi, il faut autre chose.

Cela dit, si cette nouvelle se déroulait dans notre monde, elle serait bel et bien un récit d’horreur.

Je salue d’ailleurs l’effort de l’autrice d’avoir inclus le mot Valgaast, mot-clé imposé dans tous les récits Horror de 40K (il apparaît dans toutes les nouvelles, romans et audio-dramas de la collection).