Perdition’s flame

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-propos

Alec Worley a grandement contribué aux collections Crime et Horror de la Black Library. Si j’avais déjà eu l’occasion de lire ses romans et nouvelles, je n’avais encore jamais mis la main sur ses audio-dramas. Voici le premier qu’il a écrit pour la série Horror.

L’histoire du livre

Le vent hurle. La nuit noire est glaciale. Vossk, un Premier-né vostroyen, se recroqueville comme un roc sous le poids du hurlement de ses souvenirs. Après s’être déshonoré en désertant son poste lors d’une rencontre terrifiante, Vossk s’est résigné aux travaux forcés, tout en espérant secrètement une chance de rédemption. Mais au 41e millénaire, de tels rêves sont creux, lorsque la réalité d’un homme est ébranlée jusqu’au plus profond de lui-même. Retrouvé dans l’ombre d’une grotte impitoyable, Vossk revit son histoire face à son sauveur. Mais le traumatisme guette les plus épuisés, et face à une horreur encore plus grande, il sourit… car ceux dont le courage a déjà failli sont les premiers à sombrer.

L’histoire avec un grand H

Marko Vossk, ancien opérateur vox du 86e Vostroyen, raconte son effroyable histoire à un soldat venu le secourir…

Prisonnier pour désertion, Vossk était enfermé avec d’autres criminels sur un vaisseau en route vers une légion pénale. Mais peu après le départ, d’étranges phénomènes surviennent : lumières vacillantes, bruits inexpliqués, hallucinations auditives. Vossk, encore hanté par les horreurs vécues sur la planète Soras, comprend que quelque chose de surnaturel affecte le vaisseau.

Il tente de prévenir la capitaine de la sécurité, Brandon, mais elle refuse d’y croire. Pourtant, elle finit elle aussi par entendre les mêmes choses : une voix fantomatique qui répète en boucle un mot unique – « Dehors ! »

Brandon décide d’en parler au commandant Triss, mais une fois sur le pont, elle découvre celui-ci en pleine dispute avec l’inquisitrice Herryn de l’Ordo Chronos. Triss soupçonne que la cargaison de l’Inquisition est à l’origine des dysfonctionnements, mais Herryn nie toute implication. C’est à ce moment-là que le vaisseau est attaqué par des hérétiques et des démons.

Brandon mène héroïquement les troupes de la Garde Prétorienne pour repousser les envahisseurs, mais les dysfonctionnements des communications rendent la coordination impossible. Elle est contrainte de libérer Vossk, ancien opérateur vox, pour l’aider à rétablir les transmissions. Grâce à lui, elle parvient à entrer en contact avec d’autres unités et à coordonner ses ordres.

Face au silence du sanctorum, Brandon décide de s’y rendre avec son unité pour comprendre pourquoi l’Inquisitrice ne répond pas.

Brandon et Vossk pénètrent dans le sanctuaire, où ils découvrent une étrange machine contenant des cadavres enchaînés, tous brûlés et coiffés de cercles métalliques. Herryn, elle aussi connectée à la machine, semble en transe. En la déconnectant, ils provoquent l’arrêt de la machine… et libèrent accidentellement ce qu’elle contenait.

Herryn hurle que cette machine était une prison, la seule capable de retenir le monstre enfermé. Elle meurt dans une explosion de flammes, déclenchée par la libération de la créature.

Le "prisonnier" libéré se révèle être un Space Marine… mais cauchemardesque : une armure noire couverte d’os, un crâne flamboyant pour visage, et du feu tout autour. Il hurle « Dehors ! » comme un cri de triomphe. Il massacre les abominations à coups de bolter et de lame. Brandon et Vossk combattent à ses côtés, mais l’entité déchaîne un feu purificateur incontrôlable qui consume tout sur son passage.

Brandon, exaltée par ce qu’elle croit être un miracle impérial, refuse de fuir. Vossk la sauve de justesse, mais elle retourne d’elle-même dans les flammes. Avant de partir, elle lui donne une carte d’accès pour activer une capsule de sauvetage et lui ordonne de raconter leur histoire : « La mort n’est pas la fin. »

Vossk s’échappe dans une capsule et voit le Kamchatka exploser dans l’espace. Le mot « Dehors ! » résonne encore à ses oreilles.

Dans la grotte, seul, il parle à un compagnon imaginaire. Il sait que personne ne viendra. Pourtant, il continue à raconter son histoire, pour ne pas oublier, pour ne pas devenir fou… et parce qu’il croit désormais que, parfois, les horreurs de la galaxie se battent pour nous.

Révélations

J’ai eu une révélation à la toute fin de l’histoire. J’avais un doute auparavant, mais lorsque Vossk a parlé d’horreurs galactiques combattant pour l’Imperium, j’ai eu la confirmation.

L’Ordo Chronos s’occupe des anomalies temporelles et de l’influence du Warp sur le temps. Herryn avait enfermé un Space Marine pour l’étudier. S’il s’était agi d’un membre de l’Ordo Malleus, j’aurais cru à un Space Marine du Chaos, mais là… Une armure noire, des flammes, des os, un crâne en guise de visage, et surtout le feu omniprésent…

C’est la Légion des Damnés.

Une horreur qui se bat pour l’Imperium.

Conclusion

Avant tout, une petite précision : il faut bien distinguer un audiobook d’un audio drama. Dans le premier cas, un ou plusieurs narrateurs lisent un roman ; dans le second, on a une véritable mise en scène sonore avec plusieurs acteurs incarnant des rôles, accompagnés d’une bande sonore.

Ici, il s’agit d’un audio drama, et même si la littérature horrifique n’est pas ma préférée, je dois admettre qu’Alec Worley a écrit une très bonne histoire d’horreur… qui fait peur.