Leontus: Lord Solar

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Par Solarius

Avant-Propos

Et voila la Solarius touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/229368-solarius/

Avis

Eh bien c’était pas mal ! L’intrigue ne casse pas trois pattes à un canard, ça souffre d’un cruel manque de pages mais on a du lore très intéressant et une bonne description du personnage concerné. Niveau écriture ce n’est pas du Abnett mais ça s’en approche, il y a des passages mémorables ainsi qu’une bonne dynamique avec des persos intéressants mais tout ceci est pollué par une intrique très clichées et assez répétitive à base de gunfights et de cramas. C’est dommage car on sent que l’auteur a envie de bien faire mais fait ce qu’il peut avec ce qu’il a (sérieux, c’est quoi ce format pourri ? Encore merci à BL pour cette énième forage !). Lecture conseillée aux fanboys de la garde dont je fais partie, en plus il n’y a pas beaucoup de cadiens !

On va suivre une force de survivants d’un groupe de combat de la Garde après un affrontement catastrophique contre des orks. Ils vont avoir un peu de chance dans leur malheur car ils vont retrouver le Seigneur Commandeur Leontus tout frais sorti de sa capsule de sauvetage. Celui-ci va motiver ses troupes et organiser une guérilla contre les peaux-vertes. Cependant, des dissensions vont commencer à apparaître dans son groupe et il va devoir maintenir le moral si il veut avoir une chance de conquérir cette planète. Le chef des mécontents est Belguteï, sympathique officier Attilan mais trop humain. Il ne sait pas mettre de côté ses états d’âmes et en viendra à critiquer Léontus pour ses décisions sans tomber dans la trahison. Il y a également une médic catachan très attachante, ce qui est cocasse car on ne pense pas à ce genre de fonctions quand on parle de ce régiment, et un sergent de Krieg fataliste et (trop) obéissant. Tout ce petit monde va être le noyau d’une force composée de soldats de tous les horizons, si bien que les Attilans devront accepter des Catachans au sein de leur cavalerie pour compenser leurs pertes.

Le début est très intéressant car on voit ce groupe se relever et montrer que la force de la garde ne repose pas que sur le nombre mais sur leur adaptabilité et leur capacité à surmonter leur différence. Cependant ils devront faire face aux différentes pénuries (munitions, médicaments, nourriture…) et ne gagneront pas tout le temps malgré les grandes qualités de Léontus en la matière. Ils vont devoir faire preuve de résilience face à un ennemi qui les surpasse en nombre et en sauvagerie. Cependant le rythme s’essouffle vers la moitié et l’intrigue se résume à une série d’escarmouches ponctuée de moments dramatiques plus ou moins inspirés avant de se conclure en showdown classique avec boss final. Le lore est très intéressant car il y a pas mal d’infos sur les Attilans et on se fait une bonne idée de la personnalité de Léontus. Ça aurait vraiment mérité plus de pages pour approfondir les persos et certains aspects de l’histoire comme les soldats obligés de changer leurs habitudes et de se lier à d’autres régiments.

- Les chevaux des Attilans sont des combattants parfois plus endurcis que leurs cavaliers. Ces derniers pensent qu’ils ne feront qu’un avec leur monture dans l’au-delà. Être démonté au combat signifie être presque mort et il faut avoir briser au moins vingt lances au combat pour avoir fait ses preuves. Leur casque peut être utilisé en bouclier de fortune en cas d’urgence.

- Leontus est âgé d’un bon siècle mais est assez bien rajeuni grâce aux traitements juvénats. Il a passé beaucoup de temps dans les Scholas durant sa jeunesse et est de ce fait très instruit, ses connaissances ne se limitent pas qu’aux arts militaires. Son épée énergétique se nomme Conquête et son pistolet, de couleur blanche, « Sol Righteous Glaze ». Ses gants dissimulent des mains augmétiques assez quelconques, peu raffinées et son corps est couvert de cicatrices en tous genres. Il a les cheveux bruns et courts sous son casque. Il est plutôt du genre à se soucier de ne pas perdre trop d’hommes et possède une cour d’ astropathes chargés d’examiner le tarot de l’Empereur pour regarder l’avenir, il n’est pas dérangé par les psykers. Il prie régulièrement pour ses hommes morts au combat, ceux qui ne le sont pas encore et Saint Macharius. Sa carrière est si impressionnante qu’il n’est pas loin d’égaler ce dernier. Très instruit, il parle un moment d’un roi de l’ancienne Terra qui aurait libéré son peuple d’un tyran après plusieurs défaites et aurait retrouvé l’inspiration en regardant une araignée tisser sa toile sans se décourager (il s’agit en fait de Robert Bruce d’Écosse). Calme et réfléchi, il sait faire preuve d’adaptabilité et s’attirer le respect de ceux qu’il commande. Il sait se montrer indulgent et n’aime pas gaspiller la vie de ces hommes ou les maltraiter mais peut aussi se montrer implacable. Ce n’est Ibram Gaunt, il sait qu’il faut parfois se salir les mains pour la victoire mais garde sur sa conscience le poids de ces décisions.


Il possède un sanctuaire dans ses appartements qui contient des souvenirs des hommes morts à son service et qui l’ont impressionné.

Ce n’est pas non plus un Macharius tonitruant qui s’emporte à tout va ou un Cain rigolo. C’est une bonne idée de le montrer dans une situation où il n’est pas à son fort et va être poussé à montrer tout son talent, ça donne plus envie d’acheter sa figurine.