Seven ships

De Les Archives Infinies
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Par Gilian

Avant-Propos

Pour cette quatrième nouvelle de la semaine, nous avons droit à un nouvel auteur… ou presque : Russell Zimmerman.
Ce n’est pas un inconnu dans le monde de la fiction sous licence. Auteur freelance, il vend sa plume à différents univers : Shadowrun, Battletech, et bien d’autres. Cette fois, il s’essaie à Warhammer 40K.
Reste à voir ce que ça donne.

L’histoire du livre

Un écrivain écrit la chronique de Lord Fecht, chef de la Death Guard contraint de se réfugier sur une planète impériale après une cuisante défaite. Le récit raconte comment Fecht et sa petite troupe de guerriers parviennent à conquérir progressivement cette planète, corrompant sa population avec virulence et finissant par utiliser la planète pour propager la corruption dans tout l'Imperium.

L’histoire avec un grand H

Sur le monde-agri isolé de Dastignon Secundus, un ancien orphelin impérial se souvient de sa chute. Autrefois élève au sein de la Schola Progenium, il était destiné à servir l’Empereur. Mais cette destinée lui fut arrachée lorsque la Death Guard attaqua, menée par un champion hérétique : Katarrh Fecht. Le garçon, anonyme parmi les survivants, gagna le droit d’écrire le récit des aventure de Katarrh Fecht, en étant le seul survivant de la Schola, il ne le savait pas alors mais pour la Death Guard l’endurance prevaut sur tout et il avait survécus…
Il est devenu le chroniqueur personnel de Fecht sous le nom de Scrivener après avoir tuer le dernier survivant, Gaerhardt Vetrule, qui était son ami…

Fecht et ces hommes avaient été exilé sur Dastignong, pour avoir suivit leur capitaine dans ça révolte contre le seigneur Skurvithrax, seigneur de guerre des Venomarine, une puissante formation de la sixième compagnie de la Death Guard.

Ils doivent conquérir la planete et la consacrer en l’honneur de Nurgle pour regagner le droit de revenir parmi leur ancien camarade.

Ensemble, ils ravagèrent Dastignon. Des fermes, des villages, des silos à grain : partout, ils laissèrent derrière eux pestes et cadavres. Scrivener consigna tout – les discours, les tactiques, les conversions. Les survivants, civils comme anciens élèves, furent intégrés dans le culte, transformés physiquement et mentalement. Les septs symboliques régnaient : sept noms de Nurgle, sept coups sacrés enseignés par Helmynth, sept prières, sept blessures volontaires à infliger. Et pour Scrivener, sept fluides pour produire ses encres impies.

Quand la Death Guard atteignit les collines surplombant la capitale, Fecht ordonna une pause. Ils assiégèrent la ville sans l’attaqué et en laissant passer navire après navire, transportant des vivres au reste du secteur.

Helmynth, exalté, déclara que Fecht était trop passif et le défia pour le commandement. Il l’attaqua, usant du "coup sacré" en sept frappes. À la septième, Fecht tomba à genoux, l’arme enfoncée dans sa poitrine.
Helmynth jubila, croyant avoir gagné. Mais Fecht se releva – transfiguré par une faveur divine, porté par la foi silencieuse et indestructible des véritables serviteurs de Nurgle. Il écrasa Helmynth, l’empala sur sa propre lame, et pulvérisa sa tête à mains nues.

Apres le combat, Fecht réunit ces troupes et leur révéla la vérité.
On ne vénère pas Nurgle en comptant ou en priant, mais en endurant, en endurant et en faisant l'œuvre du Grand Père.
Chacun de ces cargos, leur révéla Fecht, avait été infecté par Eraston infiltré en ville. Sept cargos contaminés. Sept bénédictions de Nurgle.

Son discours final galvanisa la troupe. Le septième cargo n’était pas encore parti. Il était temps d’agir. Ils avaient souillé la planète, offert leurs offrandes au Plaguefather. Désormais, ils allaient prendre la ville. Prendre le dernier vaisseau. Et reprendre les étoiles.

Scrivener, ivre de ferveur, brisa sa plume d’os à force d’écrire. Mais déjà, il pensait aux horribles actes les attendent et qu'il sera celui qui aura la bénédiction de les enregistrer, revendiquant ainsi sa propre immortalité.

Personnages

Scrivener
Ancien élève de la Schola Progenium sur Dastignon Secundus, le narrateur n’avait jamais brillé par son talent ou sa piété. Il vivait dans l’ombre de camarades plus forts et prometteurs, comme Gaerhardt Vetrule, jusqu’au jour où l’arrivée des Plague Marines a tout changé. En tuant Gaerhardt de ses propres mains pour obtenir sa place, il s’est vu rebaptisé Scrivener – le scribe, le chroniqueur des horreurs perpétrées par Katarrh Fecht et ses lieutenants. Fasciné par la puissance et la foi dévoyée de ses nouveaux maîtres, il documente tout : les sermons, les meurtres, les transformations. Témoin, mais aussi complice, il revendique sa propre immortalité par l’écriture.

Katarrh Fecht
Champion des Plague Marines, Fecht est le chef de la petite bande de renégats de la Death Guard qui s’est abattue sur Dastignon. Vêtu d’une armure verdâtre et rouillée, dégoulinante de fluides, il est aussi impassible que déterminé. Peu bavard, il incarne la philosophie de Nurgle non par les mots mais par la persévérance, la patience, et la destruction méthodique. Exilé des Venomariners après une mutinerie ratée contre leur seigneur, Skurvithrax, Fecht cherche à regagner sa place dans la flotte pestilentielle en infectant un monde entier. Son duel final contre Helmynth révèle l’étendue de son pouvoir et sa bénédiction surnaturelle.

Orrion Helmynth
Prédicateur fanatique, Helmynth est le plus religieux des lieutenants de Fecht. Toujours sans casque, exhibant ses bubons et sa peau décomposée, il prêche avec un zèle démentiel. Il ambitionne de devenir Tallyman, archiviste sacré de Nurgle, et se constitue une véritable secte autour de lui, dirigée par Frère Trayson. Charismatique mais orgueilleux, il défie Fecht pour le commandement de la bande, croyant ses sermons et sa ferveur suffisants pour vaincre. Mais son excès de confiance et son culte de la parole plutôt que de l’endurance le mèneront à une mort exemplaire.

Fain
Blightlord Terminator monstrueux et silencieux, Fain est le bras droit de Fecht. Défiguré, privé de parole, son visage est une plaie grouillante de mouches et de vers. Il obéit sans poser de questions, défend son maître avec une loyauté absolue, et incarne la force brute, l’endurance et la terreur. Lorsqu’il fait feu avec son canon automatique, c’est un massacre. Fain est une ombre fidèle, immobile mais toujours prête à bondir, une incarnation parfaite de la patience et de la certitude propres à la Death Guard.

Kerrj Maggotfill
Plague Marine tapageur et brutal, Kerrj est le plus bruyant des lieutenants. Avec son plague cleaver, sa lance-peste, et sa gueule secondaire qui éructe des insultes et des jurons, il est l’icône de la fureur débridée. Il cherche à se faire remarquer par ses maîtres, mais aussi par les cadets et les mortels qu’il entraîne à ses côtés. Il attire les plus faibles, les plus instables, ceux qui veulent paraître forts. Souvent tenté par la rébellion, il n’a pourtant jamais osé franchir la ligne… car il sait, au fond, que Fecht est trop fort pour lui.

Eraston
S’il ne portait pas son armure d’Astartes, on pourrait presque croire qu’Eraston est humain. Fin, discret, furtif, ce tueur silencieux préfère la ruse au carnage. Il agit loin du camp, infiltre les villes, empoisonne les convois, sabote les opérations ennemies… ou convertit les vaisseaux au service de Nurgle. Peu loquace, il parle de pactes, de dettes, et de promesses chuchotées à des puissances dont il refuse de donner les noms. Il est l’arme secrète de Fecht, et quand tous croient qu’il a déserté, c’est lui qui a permis la plus grande victoire du culte.

Conclusion

J’admets que j’avais un a priori négatif sur cette nouvelle, en grande partie à cause de l’auteur, qui se présente lui-même comme un "mercenaire de l’écriture".
Mais au final, je dois reconnaître qu’il maîtrise parfaitement le lore et le background de la Death Guard.
Soit il a fait un vrai travail de recherche, soit c’est un fan de longue date — dans tous les cas, le résultat est là : une bonne nouvelle, dans un registre inattendu.
Choisir le chroniqueur comme héros de sa propre histoire, c’est assez inhabituel dans l’univers de 40K, et ça fonctionne bien. J’en ai d’ailleurs honteusement profité pour étoffer ma section Personnages, tant les descriptions sont riches.
Vu le travail fait sur cette bande de guerre, j’espère qu’on aura droit à une suite — voire même à un petit roman.