Finest Hour

De Les Archives Infinies
Révision datée du 27 avril 2025 à 21:47 par Gilian (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Gilian

Avant-propos

Troisième nouvelle de ce Black Library Weekender de mars 2025, et c’est Sam Ryan qui s’y colle pour sa deuxième participation à la Black Library. Elle s’est un peu laissée aller, puisqu’elle livre ici un texte de près de 40 pages — ce qui est relativement rare pour ce type de publication.

L’histoire du livre

Une force combinée de Cadiens, d’Élyséens, de Krieg et de Vostroyens lance une contre-offensive désespérée contre les hérétiques. Une bannière régimentaire symbolique passe de main en main, de soldat en soldat.
Finalement, elle échoue entre les mains de Mathias Thorne. Trouvera-t-il le courage de la rapporter sur le territoire impérial ?

L’Histoire avec un grand H

Sur le monde glacé d’Ios, les survivants du 72e Régiment Mécanisé Cadien foncent vers le spatioport pour évacuer la planète, tombée aux mains du Chaos alors que les régiments impériaux étaient en cours de réorganisation et de formation de leurs nouvelles recrues, loin du front.
Mais à l’approche du spatioport, les défenses de ce dernier ouvrent le feu : les troupes iosiennes qui y étaient stationnées ont elles aussi basculé dans le camp ennemi. La colonne blindée impériale est durement touchée.
Alors que le combat fait rage, la 111e division parachutiste élyséenne arrive en renfort. Trop tard pour renverser le cours de la bataille, elle regroupe néanmoins les survivants et progresse avec eux vers la colonne blindée vostroyenne, elle aussi en repli vers le spatioport.
L’assaut combiné des trois régiments finit par briser les lignes ennemies. Malgré de lourdes pertes, le spatioport est repris. L’arrivée inopinée de renforts de la Death Korps de Krieg permet de sécuriser définitivement la zone.
Les derniers régiments encore en état sont évacués. La planète, elle, est abandonnée à son sort.

Conclusion

Comme pour Cold Vigil, en commençant cette nouvelle j’ai vraiment cru lire la suite de The Strength of Symbols de Carrie Harris — avec l’histoire du troupier de base devenu porte-drapeau par hasard, et par là même héros du régiment.
Mais contrairement à Cold Vigil, plutôt bien construite, Sam Ryan retombe ici dans les travers de sa première nouvelle : beaucoup de personnages à peine présentés (alors qu’elle disposait du double de pages habituelles pour ce genre de texte), et très vite oubliés.
On découvre un nouveau personnage toutes les pages, pour le voir mourir une ou deux pages plus tard. Cela n’aide pas à s’y attacher.
Le sujet traité n’est pas inintéressant, et le style de l’autrice n’est pas mauvais. Mais il manque un petit quelque chose pour que le récit dépasse la moyenne actuelle des publications de la Black Library.
Ah, j’allais oublier : le sujet de la nouvelle est quelque peu emprunté aux Fantômes de Gaunt, avec une planète sur laquelle se tient une levée de troupes, mais qui est abandonnée face à l’arrivée du Chaos.