Doomwheel

De Les Archives Infinies
Révision datée du 29 décembre 2024 à 17:44 par Gilian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Sommaire à droite}} ==Par Schattra== ===Avant-Propos=== Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

La bataille pour Spit Hollow, et ses riches gisements de malepierre, bat son plein entre une cohorte de Seraphons et une horde de Skavens affiliés au clan Skyntyk, succursale du clan Skryre. C’est l’occasion pour le Technomage Cralk Seventoes de prouver l’étendue de son génie mécanique et thermodynamique à ses collègues et néanmoins rivaux, par Roue Infernale interposée. Notre héros est en effet spécialisé dans le tuning de ces bolides déments, et compte bien démontrer à la concurrence qu’il a la plus grosse rapide et la plus solide.


En compagnie de huit autres Roues, Cralk charge donc le flanc droit des lignes Hommes Lézards, avec des résultats percutants. Mieux encore, il parvient à survivre à l’impact, ce dont les autres équipages ne peuvent pas se vanter, et part garer sa caisse à proximité d’une ziggourat luxuriante, qui à deuxième vue se révèle être une machine terraformatrice (Realmshaper Engine) ancrant la ligne de bataille des Seraphons. A l’aide de son dévoué et impavide (il ne manifeste jamais la moindre peur, ce qui en fait un Space Murin) assistant Vermitch, Cralk effectue les réparations les plus urgentes, et pas une seconde trop tôt car l’unité gardien de but ennemie ne tarde pas à se manifester pour contester l’élément décor aux ratons entreprenants.


Grâce à l’arsenal embarqué dans la Roue (fioles d’acide, pistolet à malepierre) et à la bénédiction du Rat Cornu, qui switche obligeamment l’alimentation de l’unité motrice au générateur à malepierre, et permet ainsi à Cralk de carboniser les derniers assaillants avant que ces derniers n’aient eu la chance de porter la moindre attaque de corps à corps, les Skavens parviennent à se tirer de ce mauvais pas et repartent à toutes berzingues vers les lignes arrières pour un arrêt au stand bien mérité.


Pendant que le staff s’active à remettre sa Roue en état, Cralk sollicite une audience auprès de son supérieur, l’Archi-Technomage Shankrot, afin de l’alerter sur la présence de la machine terraformatrice. « Raton, gère-moi ce problème tu seras gentil » lui répond son boss, et voilà notre pilote de compétition qui repart au charbon, accompagné de deux autres Roues.


Comme on s’en doute, les Seraphons ont renforcé leur défense lorsque l’escadron Rat One revient sur les lieux, mais ce n’est pas ça qui va refroidir les ardeurs tamponnantes de Cralk, croyez-le bien. Nouvelle charge à tombeau ouvert, nouvelle déflagration titanesque, et nouvelle victoire de canard Riton, décidément chanceux aux dés sur cette bataille.


Ce succès semble toutefois arriver trop tard pour les Skavens, qui expérimentent une phase de déroute catastrophique et battent en retraite de façon indiscriminée. Le fromage est-il fondu pour les disciples du Rat Cornu ? Pas tant que Cralk est encore en mesure de faire des roues (arrière ou avant, on s’en fiche) ! Nous laissons donc notre héros se préparer à arracher la victoire des mâchoires de la défaite d’une nouvelle charge dévastatrice dont il a le secret, et arrêtons là notre chronique de cette journée Fast & Furious.

Avis

Si quelques entrées dans les Livres d’Armée/Tomes de Bataille ont la chance de disposer d’un encadré narratif mettant en scène l’unité décrite au combat, le format de ces pastilles fluff tourne généralement autour du paragraphe. Ian Green transpose ce concept sympathique mais pas essentiel non plus à l’échelle supérieure, et nous livre 18 pages de war solowheel, soit bien plus qu’il n’en faut pour satisfaire le lecteur le plus passionné par ce mode de mobilité pas vraiment douce.


‘Doomwheel’ souffre à mes yeux de n’être rien de plus qu’une collection de péripéties martiales (et circulaires), sans réelle intrigue pour justifier son existence. Certes, Cralk Seventoes est un Technomage de premier plan, et sa monture vaut son pesant en malepierre, mais on finit par se lasser de les voir passer leur temps à foncer sur la plus grosse concentration de Seraphons pour en faire des tapas, nuker sauvagement toute forme de vie dans un rayon de 6D6 pas grâce à la bobine Tesla montée sur le châssis de l’engin, ou faire des réparations en urgence pour pouvoir rinse and repeat ad nauseam les deux premières actions. Peut mieux faire.