Retribution (serie Nathan Creed)

Par Gilian

Avant-Propos

Je laisse Jonathan Green défendre sa cause :

Nathan Creed est un chasseur de primes du monde-ruche pollué de Necromunda, un univers créé pour le jeu du même nom par Games Workshop en 1995.

Necromunda est une planète dominée par des villes de la taille d'une montagne, séparées par des déserts de cendres toxiques. L'atmosphère de la planète est un brouillard toxique, et les flèches des vastes ruches sont si hautes qu'elles percent la stratosphère. C'est un univers fantastique, un croisement entre le Far West (avec ses pistoleros et ses tribus de Ratskins) et la dystopie d'une ville en déclin, devenue folle (avec des cyborgs voyous errant dans des dômes urbains déserts à des kilomètres de distance).

Nathan Creed lui-même a commencé comme un personnage plutôt unidimensionnel. Il est à la fois Lee Van Cleef, Clint Eastwood, The Man With No Name, et John Wayne, le tout propulsé dans une étendue de délabrement urbain, frontalier et en ruine dans un univers presque médiéval. C'est un tireur d'élite, un aventurier, un charmeur, un fumeur, un buveur et un fils de Ripperjack méchant, qui a toujours son homme : mutant, zombie ou psyker voyou. Il avait toujours le dernier mot sur n'importe quelle question, généralement parce que tous les autres étaient morts.

Creed n'a pas vraiment évolué en tant que personnage jusqu'à ce que je commence à élargir son monde en construisant un groupe de personnages autour de lui, qui ont commencé à agir comme des faire-valoir du chasseur de primes. J’avais en fait prévu de proposer une histoire de Creed comme mon premier roman pour la Black Library, mais malheureusement, cela n'a pas été le cas et l'histoire d'un culte de Genestealer se reproduisant et complotant dans les profondeurs de la Ruche Primus reste inconnue.*

La première nouvelle de Nathan Creed, Bad Spirits, est apparue dans Inferno ! #3 (1997) et a finalement été réimprimée dans l'anthologie de nouvelles de Necromunda Status: Deadzone (2000).

Mama's Boys (2000) a suivi trois ans plus tard, et Boyz in the Hive (2001) - dans lequel Creed affronte un Ork et qui a introduit le personnage de Doc Haze - peu de temps après.

La quatrième histoire de Nathan Creed était Firestarter! (2001) et a été réimprimée dans l'anthologie 40K Crucible of War (2003). La dernière apparition de Creed dans Inferno! était Bad Medicine (2002)** et a introduit quelques personnages que j'avais prévu de voir apparaître dans d'autres histoires - la petite amie de Creed, Maisy-Lou (alias Crazy Maisy) et le Corpsemaker - mais cela n'a pas été le cas. J'ai proposé d'autres histoires (y compris une histoire d'origine), mais pour une raison quelconque, elles n'ont pas été retenues.

Mais l'histoire de Nathan Creed ne s'arrête pas là. En 2003, Games Workshop a réédité le système de jeu Necromunda dans un seul livre sous le nom de Necromunda Underhive. On m'a demandé d'écrire quelques courts passages de texte en couleur, chacun mettant en valeur différents aspects du décor.

J'ai réussi à relier toutes les (très) courtes histoires de sorte que chacune mène à la suivante, même si elles mettent en scène des personnages différents. J'ai même réussi à en écrire une impliquant Scuzman Veck, un esclave de la fosse que j'ai créé pour la bande dessinée Necromunda Slavebreak !

Cependant, l'éditeur n'a pas vraiment apprécié ce que j'avais tenté de faire et m'a demandé de réécrire les histoires pour qu'elles ne soient pas interconnectées. Au final, elles n'apparaissent pas toutes dans le livre dans le bon ordre. L'effet a été perdu, y compris l'histoire qui a ressuscité le chasseur de primes Nathan Creed. Mais si vous êtes fan ou si vous avez envie de les lire après avoir lu cet article, je sais de source sûre qu'elles verront le jour dans le deuxième Omnibus Necromunda (même si je ne sais pas quand il sortira). Le premier est disponible dès maintenant dans le cadre de la gamme Print on Demand de BL.

Et j'ai décidé*** que je vais rendre mes histoires Necromunda Underhive à nouveau disponibles sur ce blog au cours des prochains jours - et comme prévu à l'origine.

J'avais déjà écrit deux aventures de Nathan Creed avant que Des Hanley ne soit connecté à la série, mais à partir de Boyz in the Hive, il était l'artiste officieux de Creed. C'est dommage qu'il n'y ait pas eu d'autres histoires de Creed, parce que j'aurais aimé voir plus d'images de Des.

Lorsque BL a tenté de faire revivre le décor de Necromunda dans sa ligne de fiction, j'ai été déçu de ne pas être invité à contribuer à un roman de Creed, mais j'étais occupé à écrire pour Abaddon Books à ce moment-là.

• • En écrivant ceci maintenant, j'ai du mal à croire que cela fait presque dix ans que j'ai écrit la dernière histoire de Creed !

• • • Encore une fois, pendant que j'écrivais ce post...

L’histoire sans grand H du coup

la colonie de Lucky Break, ravagée par des flammes causées par une croisade de Redemptionnistes. Des fanatiques religieux, menés par l'Apostle Cinnabar, sèment la mort et la destruction au nom de l'Empereur, purifiant la colonie par le feu sacré. Crazy Maisy, membre du gang Hive Tigers, se retrouve piégée au milieu de cette violence. Elle et son gang étaient venus dans la ville pour se détendre après un contrat, mais se retrouvent mêlés à ce chaos religieux imprévu.

Maisy se cache pour échapper aux flammes et à la panique, cherchant à retrouver son gang. Au cœur du tumulte, elle entend les prêches autoritaires de l'Apostle Cinnabar, qui accuse les habitants de leurs péchés et de la venue de catastrophes comme la peste d'araignée et la révolte des Ratskins. Maisy se retrouve face à l’Apostle, un prêtre fanatique au visage masqué, armé d’un lance-flammes.

Dans un moment de tension extrême, l’Apostle tente de la juger et de la condamner, mais Maisy, grâce à un talent mystérieux et inexplicable, repousse l’Apostle avec une force invisible, l’envoyant valser en arrière. Ce pouvoir, qu’elle appelle simplement "un talent", l’a sauvée à plusieurs reprises. Après avoir utilisé cette force, Maisy disparaît avant que les autres ne puissent réagir.

Conclusion

Je me suis permis de faire ça un peu à la va-vite. Ce sont des histoires de deux pages qui n’ont même pas été retravaillées et que la Black Library a eu le culot de vendre comme ça.

Le personnage de Nathan Creed est un peu trop cliché et le fait que, depuis plus de 15 ans, Jonathan Green essaie de forcer pour écrire des nouvelles sur lui malgré le désintérêt de l’éditeur et du public ne lui rend pas service. C’est dommage, ça avait du potentiel…

Pour la petite histoire, après ces six micro-nouvelles, Creed revient dans le recueil Uprising en 2020 pour la dernière fois à l’heure actuelle.