Lies of the flesh

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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Résumé

Un trio de Nains (Skargrim, Kragar, Thorbad) en route à travers l’Ostermark profond pour rejoindre leur forteresse fait étape dans un bled paumé du nom de Mielau. Bien que l’accueil qu’on leur fait ne soit pas franchement chaleureux, cet humaniste de Skargrim décide, après avoir reçu la visite nocturne du Prêtre de Morr du coin (Eustasius Meusmann) et l’avoir écouté déblatérer sur un mal mystérieux faisant dépérir les enfants du village les uns après les autres, de rester mener une petite enquête. C’est fort aimable de sa part1.

La traditionnelle visite du voisinage ne donnant rien de bien concluant à part des constats d’enfants comateux et des témoignages de parents effondrés, les trois détectives barbus décident d’aller questionner le sorcier d’Améthyste Iago Kaufmann, pour la simple et bonne raison qu’il était le fiancé de la fille aînée (Kristyn) d’Alain Delon Allan Delain, également père de la première enfant ayant succombé à la maladie (Saskia, plutôt exsangue que sanglante dans ce cas de figure)2. Comme le malheureux Allan a perdu toute sa famille en quelques mois, sa femme victime d’un accident, Kristyn s’étant pendue la veille de son mariage avec Kaufmann, puis Saskia ayant contracté le mal incurable sur lequel nos fins – mais petits – limiers enquêtent, c’est assez logiquement que son cas intéresse Skargrim et compagnie.


Cette discussion ayant mis le sorcier quasi-veuf en haut de la liste des personnes d’intérêt de Mielau, les Nains vont donc toquer à sa porte, et notent lors de la visite de son donjon décati le goût bizarre que le sévère Kaufmann semble avoir pour les miroirs, ainsi que les lourdes chaines qui condamnent l’accès aux niveaux supérieurs de sa tour. Ils apprennent surtout de la bouche du mage la raison du suicide de Kristyn : affligée depuis des mois par des rêves funestes, elle était venue implorer son futur époux de l’aider à déchiffrer leur sens. Incapable de refuser ce petit service à sa bien-aimée, Kaufmann permit à cette dernière d’apprendre qu’elle était responsable de la mort de sa sœur jumelle, étranglée à trois ans par une Kristyn un chouilla brutale. Cette révélation insupportable eut raison de la santé mentale de la jeune fille, qui mit fin à ses jours de la manière que l’on sait.


Il n’en faut pas plus à l’inspecteur Skargrim pour établir avec certitude que c’est le fantôme vengeur de Kristyn qui hante Mielau et draine la vitalité de ses jeunes (Meusmann et Kaufmann sont vraiment nuls de n’être pas arrivés à cette conclusion élémentaire par leurs propres moyens). Les choses prennent cependant un tour inattendu et franchement déplaisant quand la tombe de la jeune femme se révèle être vide, ce qui va considérablement compliquer l’exorcisme de son cadavre…


…Toujours pragmatiques, les Nains décident cependant de capitaliser sur la mort d’un des petits malades de Mielau pour tendre un piège à la revenante, certains qu’ils sont qu’elle ne pourra pas résister à la tentation de… venir lui raconter une histoire, sans nul doute (pas certain qu’un corps sans vie intéresse beaucoup un esprit qui se nourrit de la vitalité de ses victimes, mais bon). Cette supposition est à nouveau récompensée – décidemment les Nains sont très forts en matière de sortilèges et maléfices – et un combat sans merci s’engage dans le cimetière du village entre Skargrim, Kragar, Thorbad et Meusmann d’un côté, et le fantôme de Kristyn, épaulée par une vingtaine d’enfants Zombies qu’elle a arrachés de leur lit de mort, de l’autre.


Au terme d’un affrontement d’un sadisme consommé (fracasser le crâne de gosses de 10 ans et clouer une jeune fille de 16 ans dans son propre cercueil, c’est pas très Charlie comme occupation), les exorcistes en herbe parviennent à prendre le dessus, mais c’est le moment que choisit un Iago Kaufmann toujours fou d’amour pour sa belle pour molester le Prêtre de Morr. Il faudra toute la science runique et la force de caractère de Thorbad pour mener le rituel de purification à son terme, et le mage Améthyste, qui avait ressuscité Kristyn après son trépas parce qu’il ne supportait pas sa perte (les miroirs et les chaînes dans sa tour, c’était pour elle), préfère se jeter dans les flammes consumant les restes de sa bien-aimée pour la rejoindre de la mort plutôt que de la perdre définitivement (et d’être jugé pour sa responsabilité dans les malheurs de Mielau aussi, je gage).


Skargrim vient terminer notre histoire par une petite mise en contexte du titre, indiquant au lecteur que la beauté est un mensonge, ou quelque chose comme ça. En même temps, c’est facile de dire ça quand on est un Nain.


Une fois n’est pas coutume, Steven Savile s’éloigne un peu de ses amours vampiriques pour nous livrer une nouvelle d’enquête et d’horreur assez bien ficelée sur ces deux tableaux, avec le bucolique Ostermark profond (et humide et froid et dangereux) en guise de toile de fond glauque à souhait. Bien qu’il n’y ait pas de lien entre ‘Lies of the Flesh’ et la trilogie consacrée par Savile aux trois comtes vampires Von Carstein (les guerres vampiriques prenant place des siècles avant la création des Collèges de Magie), cette histoire ne dépareille en rien le reste du corpus de cet auteur pour la Black Library, et se place même parmi ses meilleurs courts formats.


1: Skargrim se sent aussi un peu coupable de ne pas avoir refermé la porte derrière lui lorsqu’il a suivi Meusmann jusqu’à son temple/morgue/pompes funèbres générales, ce qui a permis au mââââl de Mielau de contaminer la fille de l’aubergiste pendant la nuit.


2: Si vous trouvez que je vous balance beaucoup de noms à la tête, sachez que j’ai au contraire fait du tri parmi la ménagerie de quidams convoqués par Steven Savile.