Spoils of war

De Les Archives Infinies
Révision datée du 1 septembre 2024 à 16:20 par Gilian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Sommaire à droite}} ==Par Schattra== ===Avant-Propos=== Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Résumé

Dépêchés au-devant de l’armée du Wissenland pour repérer la horde chaotique menaçant le sud de l’Empire, l’unité de Pistoliers du Lieutenant Claus Katzbalger embusque une petite bande de Mutants qui faisaient un pique-nique de côtelettes de mouton dans le piémont des Montagnes Noires. Bien que le camp impérial remporte une victoire sans appel au cours de cette escarmouche, l’un des cavaliers (Meyer) hérite d’une vilaine estafilade à la cuisse pendant les combats, forçant les Pistoliers à chercher un point de chute où leur camarade pourra recevoir les premiers soins.


La providence met sur leur chemin le manoir des Von Oppertal, où l’intendant Horst leur fait un relativement bon accueil. Pendant que ses acolytes prennent leurs quartiers dans la bâtisse, Claus découvre dans tous les sens du terme une vaste fresque trônant dans la salle principale, et que le précédent baron Von Oppertal avait tenu à masquer pour une raison obscure. Fin amateur d’art, Claus tombe en pamoison devant ce qui ressemble fort à la couverture du livre de règles de Warmaster (avec les morts-vivants remplacés par les hordes du Chaos) et qui est en fait une représentation de la bataille de Zapochka, durant laquelle le premier des Von Oppertal s’est distingué, gagnant sa baronnie de la part de Magnus le Pieux en récompense de sa bravoure.


Après une nuit à vider la cave de leur hôte, qui de l’aveu même de Horst, ne s’est pas donné la peine de visiter son domaine depuis les trois années ayant suivi la mort du précédent baron, les Pistoliers décident de se diviser en groupes de plus en plus petits afin de poursuivre leur mission de reconnaissance de manière efficace. Au bout du compte, Claus reste au manoir en compagnie de Meyer, et se met en tête d’explorer de fond en comble la petite vallée dans laquelle la demeure est située.


Cette tâche pourtant tout à fait à sa portée se trouve compliquée par une série d’événements inexplicables, semblant de manière tout à fait aussi étrange être reflétés dans la fresque, sans qu’un Claus de moins en moins lucide ne parvienne à établir de façon certaine que le tableau ait évolué entre deux contemplations. Chaque jour, le Pistolier se retrouve attiré jusqu’à une petite chapelle située un peu plus haut dans la vallée, et représentée de façon troublante sur la toile, entourée par une harde d’Hommes Bêtes engagés dans de bien sinistres libations. Chaque matin, notre héros se réveille sans aucun souvenir de comment il a passé la nuit, mais confronté à des indices et des témoignages pointant dans la direction qu’il est un gros satyre tirant sur le zoophile et le cannibale. Lorsque Horst lui apprend qu’un troupeau de moutons et un homme inconnu (son cadavre étant trop mutilé pour permettre son identification) ont été massacrés la veille, alors que lui-même s’est réveillé maculé de sang et que Meyer a disparu de son lit de convalescence, Claus craque complétement et part sans demander son reste, abandonnant sa position et ses camarades sous le coup de l’émotion…


…Malheureusement, on n’échappe pas aussi facilement au maléfice de cette fresque, car après être tombé dans une stupeur suspecte au début de sa fuite éperdue, Claus se réveille devant la chapelle fatidique, et on le voit ramper péniblement à l’intérieur de l’édifice. De retour au manoir, le reste de l’unité ne peut que constater la disparition de deux des leurs, ainsi que la présence d’un personnage de dément ressemblant de manière troublante à Claus sur le tableau. Ils auraient pu jurer qu’il n’y figurait pas lors de leur départ…


Le thème du tableau maudit est particulièrement populaire parmi les auteurs de la Black Library, puisque ‘Spoils of War’ emprunte son thème à une autre nouvelle (‘The Blessed Ones’), publiée quelques années plus tôt. Cette similarité notée, on se retrouve face à une histoire d’angoisse n’ayant pas peur de se terminer de manière inconclusive (ce qui ne gâche rien, bien au contraire), et jouant habilement sur l’opposition entre la noirceur de son propos et le cadre idyllique dans lequel elle se déroule (pensez aux pâturages alpestres d’Heidi et vous aurez une bonne idée des lieux). Sorte de Midsummar à la sauce Warhammer Fantasy Battle, ‘Spoils of War’ est une soumission réussie de la part de Rick Wolf.