Our lady of the voyage

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Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

La pragmatique Sœur Wulfryth de l’Ordre du Calice d’Ebène est convoquée par la Chanoinesse Yura à la surface de la planète Syphus XI pour mener une mission aussi secrète qu’urgente : remettre la main sur le crâne de Sainte Magda (aka l’Enleveuse d’Obstacles, aka Notre Dame du Voyage), relique conservée dans un temple de ce monde insignifiant jusqu’à ce que le Prêtre qui en avait la garde (Père Fenks), se volatilise soudain avec pour un tête à tête avec la sainte dépouille. Comme Syphus XI est secouée par une guerre civile provoquée par l’insurrection de vilains hérétiques pas beaux (Vortheeni), et que la place forte qu’il tienne au nez et à la barbe des loyalistes s’est révélée très complexe à reprendre, le Haut Commandement ne peut se permettre de fragiliser le moral des braves bidasses qui luttent pour le compte de Pépé en révélant cette choquante nouvelle. Charge donc à Wulfryth, accompagnée du Sergent Grivath, qui lui servira de guide local dans ses pérégrinations syphusiennes, de retrouver au plus vite Fenks et la relique, et de ramener cette dernière dans sa châsse.

Après avoir tranquillement repoussé quasi à elle toute seule une attaque de sapeurs Vortheeni trente secondes après son arrivée sur la planète, et été briefée par Yura (qui semble la détester, pour une raison obscure), Wulfryth part en direction du Mont Thuun accompagnée de son sherpa, car les derniers témoins à avoir vu Fenks ont rapporté que le Prêtre avait pris ce chemin, soit disant pour accomplir un miracle au nom de Sainte Magda, et ainsi mettre un terme au siège de la citadelle de Vortheen.

Après quelques heures d’ascension, les deux comparses arrivent à proximité d’une cabane dans les bois, gardée par un Vortheeni rapidement égorgé par Grivath. Trouvant une flasque appartenant à Fenks sur le cadavre du renégat, le Sergent informe sa grande copine qu’il est hautement probable que le Prêtre ait été capturé par les hérétiques, et soit retenu dans le bâtiment. Même si la structure fragile et l’environnement confiné de la cabane contraignent Wulfryth à utiliser la subtilité son arsenal de corps à corps (à commencer par le grand coup de pied dans les bijoux de famille, qui fait toujours son effet) pour ce raid de libération d’otage, la Sœur se sort brillamment de cette situation, et parvient à délivrer Fenks après avoir littéralement étripé et/ou botté le derche aux faquins.

Le Prêtre apprend à ses sauveteurs qu’il a eu le temps de camoufler le crâne de Magda dans un temple en ruines situé plus haut dans la montagne avant d’être capturé, et confirme qu’il a été mandaté par la Sainte pour accomplir Sa volonté. Pragmatique, Wulfryth demande à l’illuminé de l’emmener jusqu’au lieu où repose la relique, où elle pourra décider en son âme et conscience si Fenks est secoué du bocal et/ou un réceptacle de la volonté de l’Empereur. Après avoir cassé la croûte en bons camarades avec Grivath, qui lui fait goûter sa spécialité culinaire (la fameuse soupe à la Grivath, qui est certes immonde mais qui au moins est servie chaude), le trio reprend son ascension au cœur de la nuit, afin d’éviter d’être repérés par les espions Vortheeni.

En chemin, les marcheurs ne peuvent que constater que la garnison de Vortheen a ouvert le feu sur les assiégeants (ce qui est bien la première fois que la trêve nocturne n’est pas respectée, d’après Grivath… c’est moche), et fait des ravages parmi les Impériaux. On peut se demander pourquoi les Vortheeni ne l’ont pas fait plus tôt, si leurs performances balistiques s’améliorent dans l’obscurité, mais la scène sert surtout à montrer que Fenks a été tellement tourneboulé par son expérience métaphysique qu’il est devenu totalement insensible aux souffrances et au sort de ses anciens camarades, ce qui chagrine beaucoup Grivath. Seule compte pour lui la réalisation du miracle promis par Sainte Magda, et tant pis pour les simples soldats. Après tout, il en reste beaucoup de là où ils viennent.

Enfin, les trois randonneurs atteignent le temple, d’où Fenks déterre un sac dans lequel se trouve bel et bien le saint crâne. La joie et l’extase du Prêtre sont toutefois de courte durée : pour une raison inexplicable, la Sainte ne daigne plus lui adresser la parole, ce qu’il met très rapidement sur le compte de la présence impie de ses accompagnateurs. A sa place, et à son niveau d’hébétude et de paranoïa, j’aurais fait la même chose, et vous aussi.

Comprenant que Fenks doit être neutralisé pour que la relique lui revienne, Wulfryth se coordonne avec Grivath pour encercler le vieil grincheux. Ayant réussi à se défaire de la tentative de plaquage de son camarade de régiment, le Prêtre est à deux doigts de fracasser le crâne de Magda sur le gnomon qui se trouve au centre du temple dans son délire, ce qui convainc la plus que jamais pragmatique Wulfryth de lui coller un bolt dans le dos pour éviter l’iconoclasme. On peut plaider l’usage raisonnable et proportionné de la force dans ce cas, je gage.

…La détonation du bolter de la Sista a également pour conséquence de déclencher une avalanche sur les pentes du Mont Thuun, qui par miracle s’abat sur Vortheen et dévaste l’artillerie des hérétiques. Après des mois de statu quo, il semble que le siège soit enfin sur le point de s’achever, et le miracle promis par Sainte Magda s’est donc bien réalisé. En tout cas, c’est comme ça que la définitivement pragmatique Wulfryth présente les choses à un Grivath très attristé par la mort violente de Fenks. La volonté de l’Empereur est impénétrable, mais la sauvegarde d’armure des Prêtres du Ministorum l’est moins.

Avis

Solides débuts dans la GW-Fiction que ceux de Kate Flack (qui a déjà œuvré sur des suppléments de jeux de rôle se déroulant dans le Vieux Monde et dans le lointain futur), qui signe avec ‘Our Lady of the Voyage’ une nouvelle simple mais de bonne facture. Personnages bien campés et présentés, intrigue efficace, dénouement réussi, captation réussie de l’atmosphère si particulière de 40K : ces quelques pages sont une réussite indéniable, et donnent envie d’en lire plus.

Comme Flack a pris soin de ménager quelques pistes pour un possible retour de Sœur Wulfryth (pourquoi Yura la déteste-t-elle ? qui était Sainte Magda ? que s’est-il passé sur Eskarrin ? comment les Sœurs du Calice d’Ebène parviennent-elles à garder leur armure impeccable malgré les rigueurs de la guerre ?), on peut espérer que ce vœu, forcément pieux, soit exaucé par la Black Library.