Sigmar’s Fist
Par Schattra
Avant-Propos
Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/
Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/
Intrigue
Le tank à vapeur Sigmar’s Fist a été mobilisé avec les forces d’Eaux Grises pour aller apprendre la politesse à une horde Skavens menaçant de couper les routes commerciales ravitaillant la cité. Alors que ses camarades s’amusent à bombarder de l’homme rat dans le Ghoul Mere, le commandant Mykael Chuikov, qui traîne un trauma récent probablement causé par la perte d’un certain Artem, se morfond dans la réserve en compagnie de l’ingénieure Duardin Stark Thornsdottir et de la jeune recrue Devon Meriwether. Aussi, lorsqu’il aperçoit un Gyrocoptère touché par un tir ennemi s’écraser dans un marais infesté de Sylvaneth hostiles, sa première et normale réaction est de déserter son poste pour aller porter secours au malheureux. Pas très réglementaire, mais comme il est dur de convaincre un tank à vapeur de faire demi-tour une fois qu’il est parti de son côté, les autres soldats de l’arrière-garde ne mouftent pas.
Ce remake de Saving Private Duardyan se déroule de manière assez paisible dans un premier temps, le Sigmar’s Fist arrivant sans trop de peine jusqu’à l’épave du Gyrocoptère, que nos trois larrons découvrent vide. Mykael et Devon suivent les traces laissées par le pilote et parviennent à le tirer des griffes fibreuses d’une bande de Dryades du bayou, alors qu’elles s’apprêtaient à l’écarteler sans malice. Le trio rejoint le châssis du tank juste à temps pour échapper à la vindicte d’un Homme Arbre en rogne, dont l’écorce se fait bouillir par le canon à vapeur du Sigmar’s First.
Ce péril végétal étant écarté, la pilote (Alexia Rakhe) révèle à ses sauveurs qu’elle a vu pendant son dernier vol un contingent skaven se diriger vers Eaux Grises via le tunnel le moins discret du monde (puisqu’on peut le voir depuis le ciel). Avec l’armée de la cité en vadrouille dans le marigot, la place forte est une proie facile pour les fourbes ratons, et il faut définitivement faire quelque chose pour contrecarrer leurs plans, comme par exemple envoyer un pigeon messager alerter la garnison des événements qui se trament. Ce n’est cependant pas suffisant pour Mykael, que son instinct de mort pousse à aller confronter les tunneliers Skavens sans soutien, avec des résultats assez mitigés, comme on peut s’en douter.
Après avoir causé une belle pagaille parmi les rangs ennemis, le Sigmar’s Fist commence s’enfoncer dans le sol spongieux, victime de son propre poids et du terrain traître. Si Mykael, Devon et Alexia parviennent à sauter du véhicule condamné avant qu’il ne soit avalé par les eaux, Stark décide de couler avec son bateau, comme la vraie tête de mule qu’elle est. C’est le moment que choisissent les Sylvaneth, toujours mené par Gilles Bouleau, pour s’inviter à cette petite sauterie. D’abord remonté contre Mykael et ses acolytes, qui l’ont sulfaté au dernier degré, l’Homme Arbre se fait convaincre en deux deux par l’inflexible commandant de se concentrer sur les hommes rats, sous prétexte que l’Ordre, c’est tout de même mieux que le Chaos1.
Au final, l’explosion du Sigmar’s Fist en surchauffe, les assauts des Sylvaneth et la prise en revers par un contingent de Freeguilds d’Eaux Grises, sans doute rameutés par les héroïques efforts de Pigeon le Relou, ont raison de la bravoure des Skavens, qui se débandent piteusement. Cerise velue sur le gâteau, il s’avère que même Stark a survécu à cette algarade, au prix de quelques brûlures et d’une main en moins, ce qui n’est pas grand-chose pour une hardie Duardin comme elle. Encore une victoire de canard Sigmar !
1 : Il a dû faire 20 sur son jet de persuasion, parce que de mon point de vue, la démonstration manque un peu de force.
Avis
Premier acte de l’arc du commandant Mykael Chuikov (on termine la nouvelle sans savoir qui est ce fameux Artem, et quelle était sa relation avec le héros), ‘Sigmar’s Fist’ est une nouvelle d’action assez classique et assez gentillette – après tout, personne ne meurt – ce qui n’en fait pas une lecture désagréable pour autant. La GW-Fiction compte suffisamment de prose torturée et nihiliste pour qu’une soumission moins grimdark que la moyenne apparaisse comme une curiosité sucrée mais pas déplaisante. À voir ce que cela donnera par la suite.