The Last Loyalist

De Les Archives Infinies
Révision datée du 31 décembre 2023 à 02:25 par Gilian (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Sommaire à droite}} ==Par Schattra== ===Avant-Propos=== Et voila la Schattra touche , merci a lui. <br /> Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com… »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche

Par Schattra

Avant-Propos

Et voila la Schattra touche , merci a lui.
Vous pouvez le retrouver ici : https://nebelheim.wordpress.com/

Ou ici : https://www.warhammer-forum.com/index.php?/profile/27242-schattra/

Intrigue

Sur la surface dévastée d’Isstvan III, un petit groupe de Space Marines loyalistes résiste encore et toujours à l’envahisseur. S’ils ne peuvent malheureusement pas compter sur la potion magique pour décupler leurs forces, comme leurs lointains ancêtres avant eux, Kloron Orbaddon des Sons of Horus, Pyramus des Emperor’s Children et Glaum de la Death Guard ont toutefois une arme secrète en réserve, en la figure de Zhukel Dror, aka l’Obélix1 de Ghenna, qui est tombé dans sur les clous du druide boucher quand il était petit. Bien que durement éprouvé par vingt-six jours de combats sans merci, Dror est toujours fidèle à l’Empereur – même si plus très lucide – et se fait un devoir, à défaut de plaisir, de jouer le rôle du marteau tronçonneur2 dans les embuscades que ses comparses tendent à ses anciens collègues de Légion.

Après avoir flanqué une bonne rouste à une escouade de World Eaters un peu trop confiants, le quatuor de choc se replie jusqu’à sa base d’opérations pour y prendre un peu de repos bien mérité. Chacun peut alors vaquer à ses occupations favorites : faire des cauchemars dans lesquels il rosse son frère (possiblement jumeau) dans la salle du trône de son père pour Dror, regarder amoureusement ce dernier dormir pour Orbaddon, récurer son matos pour Pyramus, et… essayer de reconstituer une statuette isstvanite avec de la colle faite maison pour Glaum. Les Death Guards sont vraiment pleins de surprises.

Ce tranquille interlude ne peut cependant pas durer longtemps, et est brisé en même temps que le plafond du bunker où Dror pionçait par l’arrivée d’une escouade de Marines d’assaut World Eaters, bien décidés à mater les irréductibles loyalistes. Une nouvelle baston s’engage, au cours de laquelle Pyramus fait une chute peut-être mortelle, Glaum termine peut-être son puzzle en 3D, et un nombre sans doute élevé d’Astartes passe l’arme à gauche. Ce qui est sûr, tout du moins, c’est que la bromance unilatérale entre Orbaddon et Dror se termine dans le sang et les larmes, après que les clous du boucher aient totalement sapé le self control tout relatif du second. Entraîné par son camarade vers une hypothétique issue, qui pourrait permettre au quatuor devenu duo de continuer hypothétiquement le combat auprès d’un autre groupe de loyalistes, Dror finit par vider son chargeur dans le torse du Son of Horus gnangnan dans un accès de folie, avant de rejoindre le combat avec un douloureux – pour lui et pour les autres – enthousiasme. Cela ne l’empêche pas de considérer qu’il est toujours fidèle à l’Empereur, notez bien : notre héros est un être principiel.

Quelques jours/semaines plus tard, la presque carcasse de Dror est déterrée par un « heureux » hasard par la patrouille recyclage et récupération du Sergent World Eaters Solax, alors qu’elle reposait sous quelques mètres cubes de gravats. Toujours partant pour une prise de tête au débotté, Dror tente de décapsuler son ancien camarade à mains nues, mais son organisme épuisé et son équipement délabré ne font pas le poids face à la patate de forain que Solax lui envoie dans la mâchoire pour calmer ses ardeurs. L’histoire tragique de Dror aurait pu s’arrêter là, mais c’était sans compter le sadisme du Capitaine Shâkha, pas encore rendu déperlant à ce stade de sa carrière, qui retient la main de son subalterne en lui indiquant qu’il a une meilleure et plus cruelle idée pour le surhomme des sables qu’ils viennent d’exhumer. Qu’est-ce qui est rouge et a deux haches énergétiques, une armure Terminator et un bouton on/off ?

1: Pas un hasard si les couleurs originales des World Eaters étaient le bleu et le blanc.

2: Une invention novatrice qu’Angron a tenté, sans succès, de faire homologuer par l’Adeptus Mechanicus pendant la Grande Croisade.

Avis

Isstvan III est une bataille tellement importante pour le déroulement de l’Hérésie d’Horus qu’on peut comprendre que les auteurs de cette franchise tiennent à y revenir, même des années après sa couverture dans ‘Galaxy in Flames’. David Guymer ne fait pas exception, et son récit de la déchéance terminale mais guère surprenante d’un des derniers loyalistes des World Eaters s’avère être une nouvelle assez solide, même si elle n’apporte rien de bien fondamental à la grande histoire qui se déroule après ce massacre fondateur.

On appréciera cependant la caractérisation des personnages principaux de ‘The Last Loyalist’, chacun d’eux incarnant bien les traits de sa Légion d’origine (mention spéciale à Pyramus, qui soule ses compagnons à force de leur affirmer que le flamboyant Fulgrim va arriver et rétablir la paix et l’harmonie d’un claquement de ses doigts parfumés, ainsi que les références faites par l’auteur à des événements et personnages connus des habitués de l’Hérésie, depuis Ghenna jusqu’à Ibram Ghreer. Pour ceux que ça intéresse, le personnage de Zhukel Dror est également présent dans le livre ‘Retribution’ de Forge World, et on en apprend plus sur le sort qui l’attend après sa capture par Solax et Shâhka, que l’on retrouve quant à eux dans le roman ‘Angron: The Red Angel’ signé par le même Guymer1 .

1 : Profiter d’une pige hérétique pour donner un peu de profondeur à ses personnages 40K étant un péché véniel, commis par d’autres auteurs (je pense à McNeill, Thorpe et Anthony Reynolds, en particulier) avant lui, on pardonnera à David Guymer ce petit kif personnel.